Dès que l’opération militaire russe pour démilitariser et dénazifier l’Ukraine a commencé, des réseaux d’influence présents en Russie ont commencé à activer toutes leurs ressources humaines afin de torpiller la stratégie de Moscou visant à obtenir la défaite militaire du régime de Kiev. L’élément clé prédominant lors des interventions publiques proférées par ces agents d’influence étrangère en Russie est le suivant : « Poutine, arrêtez la guerre ! »
Curieusement, cette cohorte de pacifistes ne s’est jamais distinguée au fil du temps en appelant à la fin du terrorisme d’État pratiqué par Israël contre les Palestiniens. Nous n’avons par ailleurs jamais entendu ces gens appeler à ce que les États-Unis mettent fin à leurs agressions militaires en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie ou au Yémen.
Les réseaux de l’étranger en Russie :
Maxim Galkin, comédien, parodiste, star de la télévision
Ivan Urgant, showman, vedette de la télévision
Matvei Ganapolski, journaliste de la radio Eho Moskvî qui s’est enfui en Ukraine
Alexander Nevzorov, journaliste, star de la télévision, ancien député de la Douma d’État
Ksenia Sobciak, animatrice de télévision et de radio, militante civique
Boris Grebenshchikov, poète et musicien, compositeur, chanteur et guitariste du groupe de rock Aquarium, l’un des fondateurs de la musique rock en russe, animateur des émissions Aerostat sur Radio Russie
Andrei Makarevich, chanteur, poète, compositeur, présentateur de télévision, leader du groupe de rock Maşina Vremeni (Time Machine)
Valerii Meladze, chanteur
Alisher Morgenshtern, rappeur et sataniste autoproclamé
Oleg Deripaska, oligarque, milliardaire, journaliste
Mikhail Fridman, oligarque, milliardaire, cofondateur d’Alfa Bank, citoyen d’Israël, membre de la direction du Congrès juif en Russie
Roman Abramovich, oligarque basé à Londres, milliardaire, propriétaire de l’équipe de football Chelsea
Andrei Kozirev, ancien ministre russe des Affaires étrangères sous le président Boris Yeltsine
Outre les VIP citées ci-dessus (toutes pacifistes autoproclamées), on peut y ajouter un certain nombre de personnages mineurs du showbiz tels que Zemfira, Monetochka, etc., lesquels entretiennent l’illusion de l’existence d’une multitude de « leaders d’opinion » dont l’objectif consiste à torpiller toute action entreprise par les dirigeants russes en Ukraine.
Dans le même ordre d’idées, la récente interdiction de deux structures médiatiques russes depuis le commencement des opérations militaires spéciales en Ukraine met également en lumière la présence massive d’agents étrangers au sein de dispositifs de propagande visant à porter atteinte aux intérêts nationaux russes. Il s’agit de la station de radio Eho Moskvi (Écho de Moscou) et de la station de télévision Dojdi (Pluie). On relèvera au passage que le rédacteur en chef et copropriétaire de la station de radio Eho Moskvi n’est autre que Alexei Venediktov.
Quelques jours après le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, une autre « initiative civique » est apparue. Cette dernière est animée par toute une cohorte d’expatriés de nationalité juive. Il s’agit du soi-disant Comité anti-guerre dirigé par l’oligarque juif Mikhail Khodorkovsky, l’ancien propriétaire de l’entreprise Yukos, qui a été reconnu coupable d’innombrables crimes et gracié par Poutine après plusieurs années de détention, après quoi il s’est réfugié en Occident. Il est bien connu qu’un clan est derrière cet agent antirusse, un fait qui peut être vérifié par quiconque fait un effort minimal pour se documenter sur Internet. Dans la liste de ceux qui se sont échappés de Russie et se sont réunis dans ce comité, les personnages les plus connus sont le joueur d’échecs et opposant politique Gari Kasparov, né Weinstein, ancien champion du monde d’échecs, d’origine arméno-juive (Wikipédia), ainsi que l’écrivain satirique juif Victor Shenderovich qui est inscrit au registre du ministère russe de la Justice avec la mention « agent étranger ».
Le même réseau de « dissidents » inclut également Aleksei Navalny, un militant civique et aspirant présidentiel qui est récemment allé en prison, un exposant clair des intérêts de l’Occident collectif en Russie.
C’est donc une très vaste toile d’araignée tissée depuis des décennies, constituée de showmen, de journalistes et d’oligarques liés au même agenda, qu’elle promeut avec méthode et persévérance. Ce programme est complètement étranger et même hostile à la Russie. C’est ce qu’on peut appeler le lobby libéral ou atlantique, le camp des occidentolâtres. Leur trait distinctif est l’hostilité à la tradition, plus précisément, sa désagrégation par l’anti-musique « moderne » et les abominables tours de scène qu’ils pratiquent, l’hostilité à l’Église orthodoxe, la tolérance pour les (et parfois l’appartenance à des) minorités sexuelles, la dévaluation par persiflage de codes culturels russes, la ridiculisation des vertus et mœurs traditionnelles.
Cette cohorte de prestidigitateurs et de farceurs constituent l’arme de destruction massive aux effets dévastateurs appelée « culture de masse », qui a inondé l’espace public russe, anéantissant toute trace d’identité collective, de décence, de sérieux et de patriotisme, notamment chez les jeunes générations. Et ces oligarques ne sont que le véhicule financier du même acte subversif de sape des fondements du peuple et de l’État russes. En fait, dans tous nos pays, il existe des réseaux similaires d’influence antinationale.
Le commando étranger à la tête du pouvoir d’État en Ukraine
Si l’on tient également compte du fait qu’aux postes clés de l’Ukraine se sont installés, non par hasard, quelques personnalités étrangères, tout est lié.
Avec Volodymyr Zelenski (Président), Denys Shmyhal (Premier ministre) et Alexey Reznikov (le ministre du Défense), le même lobby contrôle l’Ukraine d’une poigne de fer. Et comme par hasard la personne qui l’a soutenu financièrement et dans les médias et a amené le comédien Zelenski à la tête de l’État est l’oligarque juif Igor Kolomoiski.
De la même manière, l’ancien pouvoir étatique présentait la même surreprésentation dans les fonctions clés : Petro Porochenko (Président de 2014 à 2019) et Volodymyr Groysman (Premier ministre de 2016 à 2019).
Vadim Rabinovich, homme d’affaires ukrainien bien connu, magnat des médias et homme politique, président du Congrès juif ukrainien, candidat à l’élection présidentielle de 2014, citoyen d’Israël, pourrait également être mentionné ici. En général, la présence de l’élément étranger dans la politique, les affaires et les médias ukrainiens est massive. Face à une surreprésentation aussi écrasante de citoyens israéliens au sein de l’élite dite ukrainienne, l’écrivain et publiciste Eduard Hodos a caractérisé la réalité politique en Ukraine de « roulette israélienne ». Contrairement à la roulette russe (dans laquelle il n’y a qu’une seule balle), la roulette israélienne remplit toutes les chambres du barillet.
Et ce qui est particulièrement éloquent dans ce contexte, c’est que la majeure partie de la dette souveraine de l’Ukraine est détenue depuis 2015 par le fonds d’investissement américain Franklin Templeton, lequel agit dans l’intérêt de la banque Rothschild.
Les informations ci-dessus montrent qui est en fait le véritable maître de l’Ukraine et qui poursuit l’hostilité permanente des relations entre l’Ukraine et la Russie. La grande finance internationale ayant complètement pris le contrôle de l’Ukraine, elle y a installé ses représentants dans toutes les fonctions importantes de l’État et ce faisant pris le contrôle de l’économie et des médias dominants. Dans une logique d’expansion de sa sphère d’influence, la prochaine grande cible de cette mafia capitaliste est la Russie.
Bien qu’au cours des trois dernières décennies, les réseaux d’influence étrangère se soient fortement développés en Russie, réussissant à imposer une influence considérable dans un certain nombre d’institutions étatiques, en économie, médias et showbiz, la colonisation définitive de ce pays reste malgré tout inachevée. Alors qu’elle a achevé un contrôle total des pays constituant le bloc de l’OTAN et de l’UE, une clique complote sans relâche afin de renverser à tout prix l’État russe et y installer ses propres marionnettes à la tête de ce pays.
Dans ce contexte, l’Ukraine s’est vu attribuer le rôle de fer-de-lance dans la guerre tous azimuts mené contre la Russie. Cette élite financière ne se contente pas de demi-mesures et s’acharne à extorquer des concessions sans fin auprès de Moscou. Elle vise la capitulation définitive du Kremlin et la transformation de la Russie en colonie, en objet de domination étrangère, dépourvue de toute vocation ou capacité à jamais revenir au statut de sujet de politique internationale.
Il est bien sûr interdit dans tout l’espace euro-atlantique d’exprimer de telles analyses. Les tenants du « discours dominant » à l’échelle mondiale ne le tolèrent pas et tout contrevenant à cette doxa est immédiatement châtié et dénoncé en tant que « complotiste ». La sémantique est extrêmement régulée et le sens étymologique des mots jalousement surveillé. Il ne peut être toléré aucun dérapage aux dogmes idéologiques obligatoires. En excluant toute opinion un tant soit peu hétérodoxe sur ces questions, il devient dès lors impossible de comprendre les véritables enjeux des conflits géopolitiques majeurs.
À l’heure actuelle, ceux qui s’enrôlent dans le camp du régime de Kiev et se font passer pour des pacifistes sont en fait les mercenaires des élites mondialistes, élites qui ne cachent pas leur désir de voir s’établir un Nouvel Ordre mondial sous l’égide d’un gouvernement mondial chargé d’imposer une dictature technocratique à l’échelle planétaire. Qu’importe le nom prêté aux principes philosophiques partagés par cette élite : leur agenda n’est en rien légitime.
En seulement quelques jours de guerre, toute la théorie et la pratique de la conspiration sont apparues en pleine lumière. Il s’agit donc bien d’une « conspiration ouverte » (selon H.G. Wells). On sait maintenant qui a mis en place et exécuté les deux « Maïdans » (les coups d’État de 2004 et 2014 à Kiev) et quels sont les rôle attribués par le souverain oligarchique à ses pions placés au sommet de chaque hiérarchie étatique.
Nous sommes également en présence d’une guerre totale de religion (de nature quasi eschatologique) dont l’expression visible se manifeste à travers tout le spectre anthropologique (guerre politique, guerre économique, guerre médiatique et cognitive, guerre culturelle et – ce qui prévaut – la guerre axiologique). Depuis quelques jours, il est même question d’une guerre sans limites menée par des sociétés secrètes qui ont pris le pouvoir politique principalement en Occident.
Quiconque feint d’occulter la dimension spirituelle de l’affrontement planétaire actuel ne peut rien comprendre au déroulement des événements en cours.
La cible principale du Léviathan mondialiste est la fédération de Russie non seulement à cause de ses vastes ressources naturelles mais aussi parce qu’elle est le rempart ultime de la chrétienté contemporaine au travers de l’orthodoxie.
Le conflit civilisationnel/eschatologique entre l’Occident déchristianisé et la Russie est maintenant entré dans sa phase militaire directe en cela que les Occidentaux utilisent l’Ukraine comme bélier contre la Russie.
Vu sous cet angle, au-delà du récit officiel promu par la pieuvre politico-médiatique atlantique, l’enjeu de l’affrontement en Ukraine apparaît dans la véritable dimension planétaire. Le conflit civilisationnel entre l’Occident hégémonique, déchristianisé, mercantile, avec des revendications de domination planétaire d’un côté, et la Russie de l’autre, est maintenant entré dans sa phase militaire directe. Pour l’instant, les Occidentaux préfèrent rester dans la stratégie de la « proxy war », dans laquelle l’Ukraine est utilisée aveuglément au détriment de ses propres intérêts nationaux et contre la Russie.
La Russie est toujours été la cible des stratèges occidentaux. Depuis Halford John Mackinder, les constantes géopolitiques du monde anglo-saxon, contrôlé par les banquiers et les marchands, n’ont pas changé. La Russie est située dans l’espace appelé « Heartland », « cœur du » ou « pivot géographique de l’histoire ».
La définition classique de Mackinder est la suivante : celui qui dirige l’Europe de l’Est gouverne le Heartland ; celui qui dirige le Heartland gouverne l’Île-Monde ; et celui qui dirige l’Île-Monde gouverne le monde.
Comme nous l’avons évoqué, la Russie apparaît également comme le dernier bastion de la civilisation chrétienne. Selon la philosophie politique orthodoxe, c’est le rôle messianique de « Katechon », ce gardien providentiel qui retient et ralentit la venue de l’antéchrist (deuxième épître aux Thessaloniciens de saint Paul, 2:6).
Le philosophe et écrivain français d’origine roumaine Jean Parvulesco a vu en Vladimir Poutine « l’homme providentiel », qui aura pour mission historique de refuser l’arrivée du « fils de perdition ». L’homme providentiel dont parle Parvulesco n’a pas grand-chose à voir avec l’individu Poutine dans le sens ou le philosophe traditionaliste fait la distinction entre la force historique qu’incarnerait Vladimir Poutine (destin, sens de l’histoire, manifestation divine) et les limites de l’homme lui-même.
Poutine deviendra-t-il l’instrument d’une volonté supérieure poussée vers la réalisation d’objectifs spirituels majeurs ? Cette probabilité reste ouverte. Mais une chose est certaine. Dans des moments historiques aussi critiques, l’homme au poste politique clé transgresse ses limites personnelles.
Le conflit en Ukraine inaugure une contre-offensive mondiale contre le mondialisme sataniste, contre les promoteurs de l’Agenda 21 génocidaire, contre la dictature technocratique, contre les centres de commandement des forces occultes, lesquelles mettent en œuvre le dépeuplement au travers d’injections forcées, la famine et la paupérisation généralisée.
La Russie obtiendra-t-elle sa revanche sur l’Histoire après les deux défaites majeures de 1917 et 1991 ? Dieu permettra-t-il aux forces de la lumière de vaincre les forces des ténèbres ?
Est-ce la fin du monde ou la fin de ce monde ? Sommes-nous à la fin de l’histoire ou juste à la fin d’un cycle historique, comme disait René Guénon dans la vision hindoue ? Sommes-nous à la fin du Kali Yuga, le dernier des quatre cycles, appelé le « temps sombre », enveloppé d’un matérialisme opaque, de conflits et de péché ?
Bien sûr, le recours à l’hindouisme n’est ici qu’une figure de style, pas une déviation du dogme orthodoxe. Et pourtant notre optimisme chrétien nous porte à espérer que l’issue du conflit actuel puisse servir de prélude à un renouveau spirituel octroyé à l’humanité par la providence divine.
Klaus Schwab affirme que le monde ne reviendra jamais à l’époque précovidienne. Nous affirmons aussi qu’il ne reviendra pas non plus à ce qu’il était avant le 22 février 2022.