"Je ne voterais pas pour les candidats du système", indique le président de Debout la République qui croit que "le front républicain ne peut pas exister entre des partis qui ne sont pas républicains". > Interview
L’UMP se déchire sur l’opportunité d’un front républicain pour faire barrage au FN au second tour des cantonales. Quelle est la position de Debout la République ?
C’est un faux débat ! Le front républicain ne peut pas exister entre des partis qui ne sont pas républicains. Ce sont des partis qui ont violé la démocratie avec le traité de Lisbonne qui s’est assis sur le référendum de 2005, des partis qui aujourd’hui payent les choix qu’ils ont faits depuis vingt ans. Ce front républicain est grotesque et ne peut faire que le jeu du Front national.
Ce qui me surprend, c’est qu’il n’y en ait pas un qui se demande pourquoi les Français se sont massivement abstenu et ont voté pour le Front national. Insécurité, trafic de drogues dans les banlieues… Personne n’en parle ! Ils n’ont toujours rien compris, rien appris. Nous, notre position à debout la République est très simple : c’est un débat de farces et attrapes qui ne vaut rien et qui n’intéresse pas nos concitoyens. Je propose une autre offre politique nationale, républicaine, sociale, car c’est la seule solution pour le pays. Sinon, on fera de Marine Le Pen la nouvelle Jeanne d’Arc. Parce qu’ils proposent tous la même chose. Je propose une autre voix, et il faudra un rassemblement de toutes celles et tous ceux qui veulent renégocier les traités européens, nationaliser certaines banques, contrôler nos frontières, et le jour où nous aurons ce débat, vous verrez que nous aurons moins d’abstention.
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