Les habitants de Saint-Priest (Rhône), commune ouvrière ancrée à gauche, reconnaissent un glissement en faveur des idées du Front national
Plantés à proximité d’un collège, les panneaux électoraux sont intacts. Nul graffiti ne vient barrer l’affiche annonçant « la vague bleu Marine » qui a porté André Pozzi, candidat du Front national. Dans cette ville populaire de 40 000 habitants du Grand Est lyonnais, l’ancien fromager a su jouer de ses racines ouvrières locales.
Un petit mois et demi de campagne lui ont suffi pour recueillir 32,3 % des voix. Dix points de plus que le score réalisé par son parti lors des élections cantonales de 2004. « À ce niveau, le FN devient un parti comme un autre, inutile de le caricaturer, mieux vaut essayer de le comprendre », réagit Mariette, retraitée de l’enseignement, qui donnera dimanche 27 mars sa voix à la candidate socialiste, arrivée en seconde position avec 26,1 % des suffrages, loin devant la représentante UMP (13,8 %).
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