"Qui est intolérant ici ?" Un an après Charlottesville, une poignée de néo-nazis défie les antiracistes à Washington pic.twitter.com/0oy94K7SdK
— BFMTV (@BFMTV) 13 août 2018
Un an après les incidents meurtriers de Charlottesville, ils étaient attendus de pied ferme. Une poignée seulement de néonazis américains se sont rassemblés dimanche devant la Maison Blanche, sous surveillance policière renforcée et face à des centaines de contre-manifestants.
Manifestation et contre-manifestation à #Washington : entrevue de @MichelBherer avec @realclairemarie, professeure à l’Université de Virginie, qui était à #Charlottesville quand les affrontements ont éclaté, il y a un an
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— Radio-Canada Info (@RadioCanadaInfo) 12 août 2018
Ils avaient reçu l’autorisation pour un cortège de 400 personnes mais seule une vingtaine de suprémacistes blancs sont arrivés dans l’après-midi au square Lafayette, après avoir marché depuis une station de métro du centre de Washington.
Parmi eux figuraient Jason Kessler, organisateur de l’événement et déjà à l’origine du rassemblement de l’an dernier à Charlottesville. Les manifestants ont été accueillis par au moins 300 militants antiracistes qui leur ont crié « Honte à vous » et « Partez de ma ville ».
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« Non aux nazis, non au Ku Klux Klan, non à une Amérique fasciste »
« Antifa », militants du mouvement « Black Lives Matter » (contre les violences visant les Noirs) ou simples citoyens venus exprimer leur rejet des néonazis, ils étaient des centaines dans le centre de Washington dimanche. Certains avaient commencé à se rassembler dès le début d’après-midi, brandissant notamment des pancartes disant « Non aux nazis, non au Ku Klux Klan, non à une Amérique fasciste ».
Certains « disent que la meilleure stratégie, c’est d’ignorer les suprémacistes blancs, que nous leur accordons trop d’attention. Mais nous pensons vraiment que ce serait une énorme erreur de laisser des fascistes battre le pavé dans la capitale du pays, sans opposition », a dit à l’AFP Kei Pritsker, 22 ans, une volontaire de Answer Coalition, un groupe antiraciste.
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Ivanka Trump prend position
La fille du président, Ivanka Trump, a de son côté écrit sur Twitter qu’il n’y avait « pas de place pour le suprémacisme blanc, le racisme et le néonazisme dans notre grand pays ». Elle est ainsi allée plus loin que son père, qui avait dit samedi « condamner tous les types de racisme et actes de violence », mais sans désigner l’extrême droite ou les néonazis.