Naturellement, les réseaux sociaux ont été plus rapides que la presse mainstream, qui craint un attentat trans, comme il y a des attentats islamistes ou du Mossad.
Une femme pilote militaire aux commandes d’un hélicoptère d’attaque a guidé l’appareil kamikaze sur un avion en plein vol, tuant tous les passagers…
Était-elle vexée par les exigences de Trump d’arrêter le wokisme ??Assassins pour Trump, Fico, on découvre aussi que la CIA… https://t.co/tAoDm24pTV pic.twitter.com/3fIE78x1IA
— David van Hemelryck #D (@David_vanH) January 31, 2025
D’après Libération, le pilote de l’hélico n’était pas une femme, et encore moins la trans qui a été décrite sur les réseaux.
Dans un point presse tenu le lendemain, Donald Trump a rejeté la faute sur ses prédécesseurs, « Obama, et Biden, et les démocrates, [qui] ont tout politisé ». Dans ses déclarations, le président des Etats-Unis a également mis en cause, sans aucune preuve, « l’effort de la FAA [le régulateur américain de l’aviation, ndlr] en faveur de la diversité, [qui] inclut l’accent mis sur l’embauche de personnes souffrant de graves déficiences intellectuelles et psychiatriques… c’est incroyable ».
De quoi exciter ses partisans qui, dans la foulée, ont accusé, sur les réseaux sociaux, le pilote de l’hélicoptère d’être en fait une femme transgenre. « Elle a écrit une longue lettre sur la « dysphorie de genre » et la dépression un jour avant l’accident mortel ! Ce pourrait bien être une autre attaque terroriste trans… », a assuré vendredi matin sur X, dans une publication vue près de cinq millions de fois, un internaute qui se présente comme « conseil d’Elon Musk ».
Le trans dont la photo a tourné sur les RS est bien vivante, ou vivante, et l’a fait savoir.
Alors pourquoi Trump, qui est théoriquement bien informé, a-t-il parlé de « diversité » à propos du pilotage ? Peut-être a-t-il voulu impliquer la politique démocrate en faveur de la diversité au détriment de la sécurité, comme pour les incendies de Californie.
Une étape importante pour comprendre les causes de la catastrophe. Les deux boîtes noires de l’avion qui s’est écrasé à Washington, tuant 67 personnes, ont été retrouvées tard dans la soirée du jeudi 30 janvier.
L’enregistreur vocal du cockpit et l’enregistreur des données de vol de l’appareil, un petit avion de ligne rentré mercredi soir en collision avec un hélicoptère de l’armée, ont été récupérés par les enquêteurs depuis les eaux glaciales du fleuve Potomac.
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Donald Trump, après avoir observé une minute de silence et regretté une « nuit sombre et atroce », a porté jeudi ce drame sur le terrain politique. « J’ai donné la priorité à la sécurité. [Barack] Obama, [Joe] Biden et les démocrates avaient mis la politique en premier », a-t-il attaqué depuis le podium de la Maison Blanche, accusant ses prédécesseurs d’avoir affaibli les exigences en matière de sécurité aérienne.
Il a aussi ciblé les programmes qui promeuvent la diversité au sein de l’administration américaine, et plus spécifiquement du régulateur américain de l’aviation, la FAA.
« Les personnes les plus intelligentes » doivent être contrôleurs aériens, a-t-il déclaré. « Peu importe leur apparence, la façon dont ils parlent, qui ils sont… Ils doivent être talentueux, naturellement talentueux. Des génies. »
Pressé de questions pour savoir s’il mettait directement en cause le recrutement de contrôleurs aériens fondé sur des politiques de diversité pour expliquer la catastrophe, Donald Trump a reconnu « ne pas [encore] savoir » mais ajouté cela était « possible ».
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