Ah ! Quelle tragédie que ce mariage ajourné — le fils de Sa Majesté Netanyahou privé de ses noces ! L’univers chancelle. Les cieux eux-mêmes ont dû verser une larme, et l’on entend dans les couloirs du pouvoir les soupirs des puissants, inconsolables devant tant de douleur.
Espérons — prions même ! — que cette noble lignée trouve en elle la force de se relever de ce séisme nuptial, que nul ne vienne troubler leur convalescence psychologique. Une pause dans les réjouissances, certes, mais rien qu’un bon banquet diplomatique ou une nouvelle opération éclair ne puisse compenser…
Et s’ils devaient ressentir trop cruellement l’absence de cérémonies, disons que le destin, avec sa délicatesse coutumière, pourrait leur en organiser d’autres, un peu plus… funèbres. L’Iran, toujours si prompt à rendre service, pourrait fort bien s’improviser maître de cérémonie.