Reportez-vous à l’article complet de Marianne, pour y lire :
"En exigeant que les têtes roulent et que le sang coule pour riposter à la barbarie, Jean Marie Le Pen entend faire parler de lui, de peur que son exclusion ne le plonge dans l’oubli. Par la même occasion, il double sa fille sur la droite. Ce faisant, il lui rend un fier service en pleine campagne électorale, alors qu’elle met tout en œuvre pour se glisser dans des habits présidentiels."
Comme toujours, le commentaire de Marianne est truqué, et, accessoirement, débile. Deux remarques suffiront :
1) "faire parler de lui" ? Comme si Le Pen avait besoin de vouloir faire parler de lui pour qu’on parle de lui ! Et va-t-on nous faire croire qu’on peut obliger la presse écrite à parler de telle ou telle chose malgré elle ? La presse prouve au contraire chaque jour que, quand elle entend passer quelque chose sous silence, elle sait parfaitement le faire toute seule ; ici au contraire, c’est bien elle, et elle seule, qui veut qu’on parle de Le Pen, pour l’accuser de collusion électorale avec sa fille.
2) Le Pen "double sa fille sur la droite" ? Mais Marine est déjà doublée sur la droite par son père depuis belle lurette, vu qu’elle ne cesse de se recentrer ! (C’est un peu comme si quelqu’un vous dépassait à gauche sur la route, et que vous vous disiez : "Zut, je n’ai pas le droit de doubler à droite")