Le fondateur du FN reprend la parole. Encore sous le coup de la colère après la perquisition dont il a fait l’objet à son domicile, il préconise le rétablissement de la peine de mort « avec décapitation » pour lutter contre le terrorisme islamiste.
Quand l’état de guerre est déclaré et que sifflent les balles, l’ancien officier de parachutiste qu’est Jean-Marie Le Pen ne reste pas l’arme au pied. Au cours d’une conférence de presse menée sur un ton martial ce vendredi [20 novembre], le fondateur du FN a livré ses dix propositions pour lutter contre le terrorisme. Chauffé à blanc par la deuxième perquisition dont il a fait l’objet dans le cadre d’une instruction pour blanchiment de fraude fiscale qu’il qualifie « d’agression pour délit de bas de laine » (les magistrats auraient découvert 29 pièces d’or dans son coffre d’une valeur de 5000 euros), il a retrouvé les accents du tribun d’extrême droite.
Reprenant à son compte quelques propositions formulées par le FN comme l’application de la préférence nationale pour décourager l’immigration, l’expulsion de clandestins et la création de 100 000 places de prison, il les enrichit de quelques mesures plus radicales encore que ce qu’imagine sa fille.
Au tout premier rang de son programme, il préconise de sortir les guillotines de leurs musées : « Il faut rétablir la peine de mort pour les terroristes », suggère-t-il, « avec décapitation », histoire de faire subir au tortionnaires le même sort que celui qu’ils réservent à leurs otages.