Quelle belle journée sur toute la France ! Des températures jusqu’à 27 degrés ! Un temps splendide à aller se baigner pour entrer dans un sujet du 20 Heures de France 2 sur les Français qui profitent du beau temps pour aller à la plage et parler à la caméra !
Ce qui fait un sujet de 3 minutes bien naze et tout torché pour le Pujadas. Que voulez-vous, l’information est un éternel recommencement. À l’image de l’attaque américaine plus ou moins théâtrale sur un aéroport militaire syrien... évacué en partie avant la pluie de Tomahawk.
En Corse, on a les nuits bleues (tiens, ça n’a pas pété depuis un bail là-bas, peut-être que Hollande et ces pétochards de socialistes ont lâché du flouze pour avoir la paix), en Syrie, ils reçoivent du pétard à 1,5 million de dollars pièce. On multiplie ça par 59, et on obtient... le tiers de que l’animateur Arthur a gagné en revendant sa boîte de prod à Endemol ! Soit dans les 300 millions...
Bon, on n’est pas là pour parler pognon, même si le pognon sous-tend la politique. On va parler idées, avec un homme plein d’idées, surtout quand on les écrit pour lui, car quand on le lâche en live, le niveau baisse drastiquement. Il s’agit de Guy Bedos père, qui fut drôle sous Giscard, il y a un ou deux siècles, et qui aujourd’hui fait vraiment pitié sur les plateaux. Et tout vaut mieux que l’humiliation. Sauf peut-être l’auto-humiliation :
Guy Bedos est le symbole de l’humoriste-Système qui arrive en bout de course. Et par « en bout de course », on ne vise pas son âge, parce qu’il y a des octogénaires qui sont bien alertes – allez faire un tour en Savoie – mais l’impasse idéologique.
Bedos Sr se raccroche à une vieille scie antifasciste qui a justement plongé le PS, son parti de prédilection qui l’a décoré tant de fois pour services rendus à l’anti-Nation (harcèlement de Giscard pour Mitterrand), dans les poubelles de l’Histoire. La culture politique, c’est ça : croiser le présent avec le passé, afin de le comprendre un peu.
- Les deux caniches nains des USA pointent "l’entière responsabilité d’Assad"
« François Hollande et Angela Merkel portent l’entière responsabilité de donner à Donald Trump le pouvoir solitaire de frapper qui il veut quand il veut »
Mélenchon, c’est quand même plus balèze en politique. Peut-être trop, dans le sens où la sincérité, pardon, ses sincérités successives, se perdent un peu en route, et perdent aussi le lecteur. Jean-Luc a été PS et anti-PS, Grand Orient et communiste (normalement on ne peut pas faire les deux), proche du peuple et sénateur, etc. Toujours est-il que le trou béant à gauche lui laisse un boulevard qui peut lui donner quelques ailes, ces ailes qui lui ont été coupées par le même Système il y a 5 ans, quand il croyait battre Marine Le Pen au premier tour.
Aura-t-on le droit à une revanche ? Avec les Français, tout est possible. OK, c’était le slogan de Morandini, mais on va garder le impossible pas français de Napoléon Bonaparte, c’est mieux, non ?
État d'urgence, Délit d'entrave, Nationalophobie : c'est la peur qui ns gouverne, qu'on veut ns imposer. #Resistance https://t.co/2cFky72yM4
— JeanFrédéric Poisson (@jfpoisson78) 6 avril 2017
Puisqu’on parle du petit Corse qui a dévoré l’Europe, avant de la recracher sur la fin, on a appris avec stupéfaction que le drapeau « bleu blanc rouge » ne pouvait figurer dans aucun clip de campagne des 11 candidats. Vous savez, ces clips ridicules où tout le monde chante faux, sourit de manière forcée, avec de la détestation et parfois de la haine entre les protagonistes du même camp.
C’est bien bête ça, avoir honte du drapeau. Décision du CSA sur une vieille loi à la con de 1988, probablement parce que le FN y était associé. Sylvie Pierre-Brossolette (la petite-fille du grand résistant) explique que c’est pour « protéger les emblèmes nationaux ».
"Cette règle de protection des emblèmes existe depuis 1988 pour qu'ils ne soient pas détournés de leur sens" S. Pierre-Brossolette #E1Matin pic.twitter.com/WJNJC1DkOF
— Europe 1 (@Europe1) 7 avril 2017
Ça, pour les avoir protégés, on les a protégés, les emblèmes nationaux ! Au point que quand on les sort, on se fait traiter de « fasciste » ! À la limite, si on écoutait nos décideurs, il vaudrait mieux agiter le drapeau américain. Ou israélien.
Disons les deux, pour plus de sûreté.