Voici le résultat de la violence des racailles qui a été encouragée par le hollandisme avec son angélisme à la justice, et par le sarkozysme avec ses calculs électoraux. La mère du jeune Marin (20 ans), tabassé pour avoir défendu un couple qui s’embrassait devant des racailles à Lyon, raconte l’enfer de toute une famille. Marin n’a pas récupéré toute sa mémoire immédiate, mais il est vivant. Pendant ce temps, des abrutis manifestent contre les violences policières. Où sont les manifs contre les racailles ? Contre les abrutis ?
La mère de Marin est convaincue que l’agresseur n’a pas agi seul : en effet, ils étaient aux moins quatre. Où sont-ils ? On ne va pas interférer dans l’enquête, mais les racailles, d’une lâcheté absolue, n’attaquent qu’en bande. Et uniquement des victimes plus faibles qu’eux. La notion d’honneur dans le combat leur est étrangère.
L’atmosphère de la France de 2017 devient irrespirable, en partie à cause à la défiance envers nos dirigeants : on ne les croit plus, et on les croit capables de tous les sales coups. Leur « justice » n’inspire plus le respect. C’est un des facteurs de la hausse de la violence interindividuelle. Un pays dans lequel les policiers et les pompiers sont caillassés est un pays qui a besoin d’un vrai redressement, on le sait tous. De vrais dirigeants, pas des escrocs ou des lâches. D’ailleurs, quand des escrocs et des lâches sont en haut de l’échelle, rien d’étonnant à ce que les escrocs et les lâches se sentent encouragés tout en bas. C’est la collusion des racailles d’en haut et d’en bas.
Et dans la série La France marche sur la tête, on en a eue une belle cette semaine. Imaginez que les pompiers de la Sarthe ont été condamnés à payer 50 000 euros pour un feu mal éteint. C’est France Bleu qui rapporte le fait :
Mal renseignés par le propriétaire, les pompiers n’avaient pas pu inspecter les combles et le feu était reparti. Dans son arrêt du 8 février dernier, la cour administrative d’appel a estimé que le SDIS était responsable à 50%.
Les SDIS (services de secours et d’incendie) sont eux aussi sous pression : celle des gens, de la pauvreté, de la violence, et de la paupérisation qui grignote nos concitoyens. Cela ne résoudra pas tout, mais il nous semble qu’un peu d’autorité ne fera pas de mal à ce pays, qui souffre de l’abandon des élites. Les élites ont véritablement abandonné le peuple. On espère que ce dernier saura s’en souvenir dans les urnes les 23 avril et 7 mai prochains !
- La France de 2017 a plus que jamais besoin de ses pompiers
Mais ne perdons le goût de la vie pour autant, on est des Français, merde. La vie reprend ses droits, et le rire est là pour ça.
Élie Semoun se déclare « toujours pote avec Dieudonné »
« On se téléphone assez souvent, ouais… En fait je l’ai appelé il n’y a pas longtemps, parce qu’il m’a clashé encore dans une vidéo débile… Donc je lui ai dit que c’était un con, et qu’il ne se renseignait pas de ce que l’on disait sur moi, et que c’était faux ce qui se disait sur Internet, mais lui il a éclaté de rire, il m’a dit “Mais tais-toi un peu, on fait les cons, c’est marrant, etc.”. Et finalement, j’avoue à ma grande honte que j’ai rigolé avec lui, et qu’on a passé une heure à déconner tous les deux »
Ah, voilà un bon début de réconciliation nationale ! Même si les deux parties du célèbre duo ne se sont jamais quittées de vue. Certes, ils ont pris un chemin différent, Dieudonné devant des salles combles – dont les salles d’audience – et Élie devant des salles à moitié vides, et c’est un peu de la faute de Dieudo, qui a explosé les limites du genre.
- Dieudonné va lire son texte devant une salle difficile
Du fait de la surpolitisation et de la surexposition médiatique de l’humoriste franco-camerounais, ou camérouno-français (on l’entend moins celle-là), on oublie de voir ce que ce dernier a apporté à l’humour. Alors que les copieurs habituels ramenaient le stand up des USA pour briller sur les plateaux de Canal+, lui, tout seul dans son coin, réinventait l’humour politique qui avait sombré dans la revue de presse de bas étage. On peut comparer le passage des sociétaires de l’humour mainstream à Dieudonné au passage des dinosaures aux mammifères. Une bête (pas immonde pour le coup) beaucoup plus adaptée aux exigences du présent. Une bête de scène et de scénario.
Une France qui ne marcherait pas sur la tête serait une France où les témoins auraient défendu le jeune Marin, lui qui a défendu un couple agressé ; une France où Dieudonné serait célébré en prime time à la télé, et une France où les pompiers seraient bien payés pour leur dur boulot. Mieux payés que les escrocs et les lâches qui nous gouvernent. Cette France-là est-elle possible ?