Les images retouchées de la première dame fournies par l’agence Bestimage #Macron #Cdenquete pic.twitter.com/Zq6iffngfb
— Complément d'enquête (@Cdenquete) 21 septembre 2017
Un peu de légèreté dans ce monde on ne sait plus si c’est de « putes » ou de « brutes », mais on ne peut pas toujours faire dans l’holocauste ultracommunautaire et l’apocalypse thermonucléaire. Parfois, l’esprit de l’homme doit se reposer un peu, souvent le vendredi après-midi. Beaucoup de Français travaillent 35 heures par semaine, et ont leur vendredi après-midi. Ceux-là ont de la chance ! En vérité, les Français bossent 39,6h en moyenne par semaine, ce qui fait toujours 8h par jour. Notez que les Néerlandais ont vraiment partagé le travail puisqu’ils sont à 30h en moyenne.
Comme le montre ce schéma, globalement, on bosse moins longtemps et moins dur en Occident. Mais c’est une illusion : la tendance au salariat et au CDI diminue chez nous (la France compte 18 millions de salariés), et le double job se développe. Certains cumulent un job alimentaire et un job passion, mais beaucoup sont obligés de cumuler deux jobs mal payés. C’est le cas des autoentrepreneurs, dont le statut va changer. Et n’oublions pas les jobs élastiques du type Uber.
La réforme du Travail vient brouiller encore cet ensemble puisque le télétravail, par exemple, y est encouragé. Ceux qui bossent à domicile savent qu’on n’y compte pas ses heures, au sens propre et au sens figuré. En fait on trime tout le temps. Un bureau et un travail invisibles qui ne rentrent pas dans les stats. Fini le temps des grandes usines avec 10 000 ouvriers dedans. Pour voir ça il faut aller en Roumanie (l’usine Dacia de Renault à Pitesti) ou en Chine (30 000 ouvriers dans la chaussure à Yue Yuen).
- Brigitte à New York aux Nations unies le 19 septembre 2017
Nous étions partis sur les jambes de Bibi, et voilà qu’on a dérivé sur le travail et son évolution. On ne voit pas pourquoi la presse s’acharne sur notre Brigitte nationale, surtout que les Américains peuvent fermer leur gueule sur leurs premières dames, qui avalent de sacrées couleuvres, surtout celle à Obama (hush hush). C’est bien simple, avec tout le bordel que foutent les Américains dans le monde, leurs leçons de morale ne valent rien. Quant à leur sens de l’esthétique...
Justement, l’esthétique. Les naïfs apprendront que la presse arrange le physique des personnalités. Quelle découverte. Le Pharaon lui-même avait sa tribu de maquilleuses, pédicures, manucures et parfumeurs ! Et on ne parle même pas des embaumeurs. Être à son avantage dans une société de l’image plus que du fond confère un avantage stratégique : ça place le people dans la case des demi-dieux, des éternels, des intouchables. Et comme l’immense majorité du grand public ne croisera jamais Brigitte ou l’autre vieille horrible baderne de Soros, ces derniers sont tranquilles.
- Cara Delevingne avant et après
Sur ce cliché (qui est un montage puisque l’actrice ne peut pas être à côté d’elle-même), Cara Delevingne, la star de Valérian (4 millions d’entrées en France, tout de même), pose avec et sans maquillage. C’est pas la même chose, hein ! Il y a bien des pervers qui triperont sur la Cara de gauche, celle aux cheveux sales et au torchon sur la tête (femme de ménage style), mais la plupart des jeunes filles voudront être la Cara de droite, la princesse inaccessible pétée de tunes et de flashs. Pour info, histoire de retomber sur terre, Cara passe son temps entre deux films un peu nazes à picoler avec ses copines gousses, donc rien de bien transcendant pour une princesse.
Les femmes font des efforts constants pour être attirantes (même Christine Angot), ça leur donne confiance et ça les avantage pour le boulot. Les mecs, eux, doivent être sérieux. C’est pas la même chose. Et une femme habillée sexy dans un bureau d’hommes, ça crée une tension sexuelle : les homment tendent vers les femmes, c’est affreux mais c’est inévitable. En dessous de la communication interpersonnelle d’entreprise, il y a le langage des corps. Cependant, loin de nous le désir de voir hommes et femmes séparés dans les entreprises : en effet, la tension sexuelle non satisfaite est utilisable comme carburant de travail. Rien de tel qu’une bonne frustration pour redoubler d’efforts.
C’est pour ça qu’il faudrait un peu plus de gonzesses à la rédaction d’E&R. Les papiers seraient moins sexistes, plus équilibrés, moins graves dans l’ensemble. Les femmes veulent l’égalité ? Qu’elles la prennent !