En 50 ans de Ve République, jamais un président n’était tombé aussi bas. Pourtant, l’honnêteté nous oblige à dire qu’il n’était plus président depuis deux ans et demi. Eh oui, Hollande a présidé notre pays du 6 mai 2012 au 31 mars 2014 (date à laquelle Valls se hisse sur le trône de Premier ministre), soit, si nos calculs sont bons, 696 jours. 695 en retirant le 6 mai au soir, consacré à la fête de la victoire et non au travail.
Et pourquoi le 31 mars 2014 ? Parce que c’est la date du putsch du CRIF, avec son homme de paillasson, Samuel Valls.
Oh, vous allez avoir des ennuis, vous.
On en a déjà.
Une image résume bien les deux ans de règne de Scooty : deux femmes, l’une plantureuse, presque plantigrade, Leonarda, et l’autre emmerdeuse, Valérie. Le symbole d’une pantalonnade intégrale, tachée du sang des attentats. Attention, on n’est pas en train de dire que François Dernier est co-responsable des tueries. C’est même plutôt pas le cas (houla c’est pas du joli français ça, on dirait du sous-Booba) puisque, selon nos calculs, il n’était déjà plus président quand toutes ces saloperies sont arrivées.
- Les femmes de sa vie (de merde)
En 2015 et 2016, sur décision du CRIF, c’est Samuel Valls qui commande. Hollande inaugure les MJC en province (ça inclut le reste du monde), et Valls prend ses ordres dans l’oreillette, comme un vulgaire animateur télé. Ne croyez pas que les animateurs ont réponse à tout, quand on les voit faire : ils ont la voix du rédacteur en chef – généralement plus cultivé qu’eux – dans l’oreille, gauche ou droite, peu importe si on est droitier ou gaucher des oreilles. Eux ne font, et c’est pas une mince affaire, que reprendre de volée les « inputs » pour les envoyer en direct. Il faut pour cela avoir deux cerveaux, un pour l’attention intérieure, l’autre pour l’attention extérieure. Donc et Denisot et Valls sont loin d’être des cons. On pourrait parler d’intelligence augmentée.
Et pourquoi Valls, l’homme qui ne pesait pas 6% (soit 149 103 voix !) à la primaire socialiste de 2011 ? Parce qu’il a pris sur lui de vaincre l’hydre à deux têtes soralo-dieudonnesque, pôle de la résistance française à l’occupation sioniste. Il en faut du courage pour résister à l’oligarchie, et il faut encore plus de lâcheté et d’ambition pour s’attaquer à ces deux valeureux guerriers. Valls l’a fait, abandonnant tout honneur, toute conviction (gauche, Palestine, souveraineté), pour devenir le prochain roi.
Roi de France ? Non, roi-pantin du CRIF, un roi qui ne vaut rien, un roi qui n’attire ni les foules ni le respect. Eh ouais, mon gars, c’est le prix à payer du pacte faustien. Tu auras l’or, l’ooor (enfin, un peu, pas tout, faut pas rêver non plus), mais pas l’Amour. Le Bien et le Mal...
Petite pensée pour Hollande, le grand partant (le gros partant), qui aura quand même bien profité. Si sa présidence a fait un heureux, c’est déjà pas mal. Il aura voyagé, mangé, bu et fourré à satiété. Quoique, niveau gonzesses, c’est pas le Pérou : Leonarda, Valérie et Julie, on a fait plus romantique. Il y a bien deux-trois autres pouliches, mais on veut pas briser leurs carrières. C’est déjà assez dur pour les stars, en ce moment. Au fait, que va devenir Julie ? Prison ? Déportation (en Guyane) ? Fouet (en public) ? On laisse le peuple décider. C’est ça, la démocratie.
Les (rares) bons moments de la présidence
François Dernier et Valérie Balance Trierweiler ont trouvé des amis à l’étranger. Au cours de ce dîner, un horrible chant folklorique réduit le président au silence, pendant que son employeur lui offre un objet bizarre mais pas cher :
Le jour de Valls est arrivé
Il n’y a pas qu’à gauche qu’on relooke les pantins. La nouvelle escroquerie du Système à droite s’appelle « Fillon ». Lifting complet de la vieille alternance droite/gauche. Simple rajeunissement des pions, la direction reste la même. L’alternance pour les dominés, l’invariance pour les dominants. Les têtes à claques changent, destinées à faire espérer puis à exaspérer le peuple, qui réclame alors du changement, et on lui refile le faux changement suivant.
Fillon et Valls sont les deux nouveaux yaourts dans le rayon, qui remplacent deux yaourts périmés, Juppé et Hollande. Le problème, c’est que la durée de consommation se réduit de jour en jour. On ne laisse pas deux ans à ces deux pions de l’oligarchie pour se planter, et se faire remplacer par deux autres têtes à claques. Jusqu’au clash final.
[INFOGRAPHIE] François Hollande, un mandat marqué par une impopularité inéditehttps://t.co/QHTTMHIUac pic.twitter.com/Hr3Aeo5A09
— franceinfo plus (@franceinfoplus) 2 décembre 2016
Globalement, sous la pression populaire qui rejette les trop gros menteurs, on va quand même vers plus de vérité oligarchique, moins de mensonge aux gens : regardez, Fillon promet la casse sociale et la moitié de la France applaudit, dont une partie va (en) souffrir. Valls, lui, promet la supersécurité, moins d’attentats, mais plus de réformes « courageuses », c’est-à-dire de flexisécurité. Il suffit de croiser les deux programmes pour savoir où l’oligarchie veut en venir : détruire la protection sociale des Français.
Normal, c’est l’union sacrée du CAC40, de la Banque et de l’OTAN qui emploie nos amis de la démocratie électorale !