Ainsi, deux casernes de sapeurs-pompiers de Montpellier n’auront pas droit à leur traditionnel bal du 14 juillet. Le SDIS (service départemental d’incendie et de secours) de l’Hérault en a décidé ainsi. Raison invoquée : « un risque au niveau de la sécurité ». La crainte d’un attentat terroriste ? Pas du tout : les bals en question seraient source de tensions avec les jeunes du quartier, dont celui de la Mosson-Paillade, réputé chaud.
On sait tous en France les exactions et provocations permanentes que subissent les pompiers dans toute la France, et évidemment, dans les cités « qui craignent ». Pris pour des représentants de l’ordre, alors qu’ils assurent la sécurité et le sauvetage des Français, ils sont reçus à coups de pierres, de crachats et d’insultes dans les quartiers abandonnés de la République. Nous avons déjà ici évoqué les séances de « training » proposées par des officiers pour enseigner aux sapeurs le bon comportement à tenir dans une cité. Toutes les cités n’étant pas par ailleurs des coupe-gorge, n’exagérons pas. Tout tient en six mots : ne pas répondre à la provocation.
Autre forme de réponse trouvée par les autorités : le rapprochement des « populations à risques ». Chaque année, les pompiers ouvrent leurs casernes aux jeunes ou vont dans les quartiers expliquer leur boulot, et ceux qui nous en ont parlé trouvent ça inutile. Mais les autorités politiques ont besoin de ce genre d’expérience de « vivre-ensemble ». Les gars de la base savent que c’est pisser dans un violon. C’est pas comme ça qu’ils se font respecter. Alors, parfois, certains vont à la castagne et se « font » quelques racailles. Ensuite, les provocations, feux de poubelles (ça inclut les voitures) reprennent de plus belle. Et le cycle est relancé…
Sans transition, même si certains y verront un lien, le Conseil d’État vient de donner son imprimatur à l’ouverture de la mosquée de Nice. L’ex-maire LR Christian Estrosi s’y était opposé, mais l’injonction en référé l’a fait plier. La raison invoquée est « la liberté de culte ». Le problème est que cette mosquée de 800 places est financée, officiellement – parce que parfois les montages financiers sont opaques – par l’Arabie saoudite. Qui avance ainsi ses pions en Occident, disent les souverainistes ou les partisans d’une France chrétienne. D’autres argueront que le royaume wahhabite a toujours financé les mosquées, parce que les maigres milliers d’euros ramassés en « crowdfunding » par les musulmans du coin n’y auraient jamais suffi. C’était une des explications officielles avancées.
Maintenant, les choses sont claires : la France a besoin de fric, l’Arabie nous achète du matériel militaire (pour un demi-milliard par an) qu’elle ne peut correctement employer, faute de formation et d’expérience tactique (elle se fait piler par de pauvres Houthis au Yémen et se venge sur les civils), elle achète aussi une partie de notre politique extérieure – ce qui explique la consternante phrase de Fabius, qui restera collée à son front à l’instar des milliers de victimes innocentes du sang contaminé –, en conséquence de quoi, malgré nos principes républicains laïcards pour les nuls, la charia avance dans notre beau pays. Car celui qui paye envoie son imam, qui n’est qu’un formateur politique. Certes, il y a des imams apolitiques, mais ceux qui viennent d’Arabie sont des prédicateurs salafistes. D’où l’étrange schizophrénie de nos dirigeants, « obligés » de pactiser avec le diable. C’est peut-être un missile français lancé par les Saoudiens qui a détruit un hôpital de Médecins sans frontières...
Sera-t-on un jour capables de récupérer notre indépendance, et de faire à nouveau entendre la voix de la France, faite d’équilibre entre les blocs et de bon sens ? Rien n’est moins sûr, avec des dirigeants comme Valls, qui, on le sent bien, brigue la fonction suprême. S’il arrive un jour au pouvoir, il risque de nous faire regretter Hollande, et on ne blague pas.
La question qui se pose, avec Valls, c’est : comment peut-il un instant imaginer se présenter avec son bilan désastreux ? Eh bien, en « démocratie », cela n’est pas gênant. Avec un taux de satisfaction de moins de 20% dans la population, on n’hésite pas à y aller. Il est vrai que la sympathie ne fait pas tout : un homme politique n’a pas à être aimé, il peut être craint, ou respecté pour ses choix, et la cohérence de ses choix. Et puis, avec une bonne campagne médiatique, et un peu d’ingénierie sociale (des événements « amis » qui tombent à pic), tout devient possible. La manipulation des foules permet de passer par-dessus la démocratie, tout en jouant au démocrate. Hitler et Staline n’auraient eu aucune chance, en démocratie.