Prologue
Les larmes de l’Anne de Paris – apparemment liftée pour l’occasion – lors de l’attribution...
#Paris2024 : l'annonce des résultats, les larmes d'Anne Hidalgo#rmclive ➡️ https://t.co/oXyDC35gVu pic.twitter.com/Ummurwa65T
— RMC Sport (@RMCsport) 13 septembre 2017
Les JO 2024 à Paris, ça commence bien. Surtout pour la délégation française qui est allée se faire une ventrée à Lima, au Pérou. Boeing affrété, hôtel 5 étoiles sur place et grand resto pour fêter l’attribution, Mediapart a chiffré la petite sauterie à un million et demi. Ce n’est que le début, le combat contre la pauvreté continue !
Un million et demi ? Une paille par rapport aux 6,2 milliards annoncés avec l’alibi du développement « économique et sportif » de la ville ( de Paris). On sait tous que l’attribution des JO commence dans l’allégresse, et se termine généralement dans la dèche. Voici ce qu’énonce Emmanuel Frot, auteur d’un rapport sur le potentiel économique des JO 2024 en France :
« C’est celui qui estime le plus mal qui remporte les Jeux, puisqu’il vend des choses à un prix inférieur à ce qu’il en coûtera vraiment pour séduire. Et après, il doit payer. C’est ce qu’on appelle la malédiction du vainqueur. »
Côté Hidalgo, on réplique qu’on attend entre 5 et 11 milliards de retombées économiques avec trois scénarios : le premier, très optimiste, fait état de 247 000 emplois et de 11 milliards, le deuxième 189 000 et 8 milliards, le dernier, le scénar catastrophe, 119 000 emplois et 5 milliards. Heureusement, le contribuable français paiera, comme l’Allemagne en 1919...
Petit correctif, la mégateuf des organisateurs n’est supportée qu’à 50% par les fonds publics, l’autre moitié incombant aux sponsors. Pour plus de sécurité, la ville de Paris devrait mettre un compteur des dépenses pour les JO... Ça fait un peu mesquin de notre part, mais le maire de Paris nous a habitués à une gestion glandilleuse des deniers publics. Chat échaudé craint l’eau froide socialiste.
Ceci étant dit, à droite, enfin chez les libéraux de LREM, c’est pas mieux. Le ministre du Travail Muriel Pénicaud était l’invitée de l’émission Cash Investigation d’Élise Lucet, qui a réalisé un sujet courageux sur les conditions de travail dans les centres d’appels de l’opérateur Free (nous y reviendrons, car les journalistes qui « s’attaquent » à Xavier Niel ne sont pas légion). Placée devant une question concrète, elle a pataugé dans la semoule...
- Les gens licenciés abusivement vont gagner bcp moins avec votre réforme.
- C'est faux.
Muriel Pénicaud sort les rames#cashinvestigation pic.twitter.com/AgbpXxsCG5— Debout Avec Ruffin ! (@RuffinDebout) 26 septembre 2017
Pas facile, même quand on est ministre, d’affronter le retour du réel sur une entourloupe macronienne. On sait tous que les salariés vont déguster, et ceux qui ont voté Macron parmi les 18 millions de salariés français vont sentir leur douleur. Heureusement, tous ne perdront par leur emploi, mais le Profit, incarné par l’axe du Mal MEDEF-Banque, grignote la falaise des acquis sociaux en douce... Pénicaud n’a pas fini de ramasser des tomates mais ça, les oligarques s’en foutent : les politiques, c’est du consommable, et c’est justement ce turn-over qui fait croire en la Démocratie !
Vu qu’on vient de taper sur la team Macron, on va s’en prendre, toujours dans un souci d’égalité républicaine, à la team Mélenchon. Sa perle noire franco-gabonaise Danièle Obono, qui s’est rendue célèbre en préférant ceux qui crachent sur le drapeau national à ceux qui crient « vive la France », discutait hier le projet de loi sur la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste. Dans la droite ligne de son idéologie antifrançaise pas très chrétienne, Danièle se lance dans une argumentation pour le moins originale...
Il y a "des idées extrêmement violentes" dans "les livres de n'importe quelle religion" : @Deputee_Obono cite l'Ancien testament. #DirectAN pic.twitter.com/DqBDN1jq6S
— LCP (@LCP) 26 septembre 2017
Une lycéenne voilée de Bobigny n’aurait pas dit mieux. Soyons honnêtes : les terroristes qui tuent des Français sur le sol national ne sont pas de vrais musulmans, puisqu’il tuent des gens. Mais ils les tuent au nom du salafisme, ou du takfirisme, pour être précis. Nul doute que l’argument religieux peut être battu en brêche par l’argument manipulatoire, de jeunes hybrides – mi-délinquants mi-islamistes– pouvant être poussés à l’action (qu’ils désirent ardemment) par des infiltrés du renseignement. Les années de sang de l’Algérie (1992-1999) le prouvent.
Épilogue
Ceux qui en France trahissent l’intérêt national sont à la fois vénérés et grassement payés. Ceux qui défendent l’intérêt national sont frappés au portefeuille et déconsidérés.