« T’es grosse, arrête de mettre des jeans slim », « Crève », « T’assumes pas ton corps ». Les smartphones des adolescents sont saturés par des applications anonymes comme Yik Yak, Secret, Gossip, Curious Cat, Ask, Blindspot. La petite dernière, apparue cet été en France après avoir essaimé dans le monde arabe et aux États-Unis, a été créée par un informaticien saoudien. Elle s’appelle Sarahah (« la franchise » en arabe). Le principe est toujours le même. Sous couvert de « faciliter les relations de travail entre collègues timides », la plateforme arabe est aussi utilisée pour diffuser des ragots et messages violents. La messagerie est asymétrique : l’expéditeur est anonyme et le destinataire ne peut pas répondre.
On a préféré laisser Le Figaro du 24 octobre 2017 résumer le topo. Mais d’où vient cette violence, ce besoin de balancer, de salir, de rabaisser ? Bon, rabaisser c’est le hanounisme, mais salir et balancer ?
Logiquement, de la position de supériorité que confère ce genre d’applis, on décide de « tuer » (moralement) untel ou unetelle, on peut détruire quelqu’un ou sa réputation en un clic, c’est le pouvoir négatif à la portée des cloportes. Une tendance qui révèle le fond de la construction mentale des élèves qui s’en servent : une éducation morale médiocre, quel que soit le rang social. Mais cela traduit une autre chose : que l’esprit de compétition a pris le pas sur la solidarité. La concurrence entre les élèves fait rage, l’école française n’a toujours pas compris l’intérêt d’une éducation solidaire, où le collectif prime.
Ceux qui ont été à l’école il y a 20 ou 30 ans le savent : il y avait certes des souffre-douleur, mais il se trouvait aussi de belles âmes pour les protéger. Et une solidarité certaine régnait entre les enfants. C’était pas « tous contre les profs » mais presque. L’autorité étant réelle, la résistance et la solidarité qui en découlent l’étaient aussi. Aujourd’hui, on peut donc en déduire que c’est la diminution de l’autorité – et donc du pouvoir – qui est à l’origine de cette ébullition de violences.
- Hakim est harcelé ici par les premiers de la classe bien éduqués
Par le principe des vases communicants, parce que rien ne se perd et que la nature a horreur du vide, le pouvoir laissé vacant par le corps enseignant a été capté instinctivement par les enfants, précisément par les plus agressifs d’entre eux. Qui décident alors d’une hiérarchie basée sur des critères morpho-psychologiques évidents ou cérébraux inversés (on casse le plus intelligent ou le plus sensible).
Bravo aux théoriciens de Mai 68 et aux vedettes trotskystes de l’Éducation nationale, ce désastre est le leur.
Mention spéciale aux chefs d’établissements qui se couchent devant la violence du harcèlement, préférant conseiller aux parents de changer leur enfant de bahut plutôt que de sévir. De vraies fiottes qui trempent dans le jus de leur idéologie malsaine !
En dehors de l’école, beaucoup de jeunes se mettent en danger, par exemple avec l’alcool. La consommation d’alcools forts est en augmentation permanente, des lycéens prennent l’apéro une fois sortis de cours, on sent qu’on va bien rigoler dans les 10-15 ans qui viennent. Ça va être compliqué de mettre tous ces avachis au turbin pour relever la France ! Il va en falloir des Bigeard pour que le troupeau renforce ses défenses immunitaires ! Quand on voit déjà les résultats de la bien-pensance LGBT à travers les médias...
Pour échapper à un quotidien ennuyeux ou un destin médiocre (tu seras docteur, mon fils), certains ont décidé de grimper sur les toits de Paris. Les toits, c’est encore jouable, si l’on ne glisse pas sur le zinc, ce métal malléable et léger facile à découper par les... zingueurs. Mais depuis peu, le sport urbain extrême consiste à grimper sur les toits d’un métro en marche...
Eh bien patatras, un gars vient de se prendre la verrière à la station Bir-Hakeim et il a été rayé des cadres de la Vie. Il faudrait expliquer aux survivants qu’il existe des sports où l’on peut repousser ses limites sans risquer la mort à coup sûr. Par exemple l’escalade, comme Spiderman mais sans les trucages à la con, la natation en eau libre, vaincre un grand lac à deux (principe de sécurité), le vélo, en augmentant chaque semaine kilométrage et difficulté, la marche à pied en montagne, etc.
Cependant, et l’actu nous le rappelle, il y a d’autres façons de vivre dangereusement, mais sans le savoir ! Par exemple, consommer de la nourriture de mauvaise qualité, en permanence et en se foutant de sa composition. Quand on gratte un peu, on trouve de ces trucs ! Le Canard enchaîné de ce mercredi 25 octobre 2017 nous apprend que 3 000 tonnes de viande de bœuf tuberculeuse est vendue et consommée chaque année en France.
Eh ouais, 8 000 vaches sont diagnostiquées positives à la tuberculose chaque année, et ça finit dans nos assiettes. Les autorités sanitaires nous expliquent qu’il n’y a rien à craindre, puisque les organes les plus infectés auraient été retirés. On aime le conditionnel et le « infectés », ça rassure tout de suite.
Mais le pire est à venir : nos amis britanniques, qui sont au courant de la légèreté de notre législation et des très vagues textes européens en la matière, en profitent pour nous refiler leurs steaks contaminés ! Perfide Albion ! Ils changeront jamais, ces putain de Rosbifs ! On leur doit quand même le syndrome de la vache folle et la création de l’État d’Israël !
Conclusion : faites gaffe à ce que vous bouffez, même les Vegans – puisque le glyphosate est partout, donc dans vos salades et autres tourtes végétariennes –, défoncez-vous dans des sports ou des activités de qualité et pas dans les trucs nazes qui débouchent sur rien (glisser d’un toit, se foutre les doigts dans la prise, se faire exploser devant un commissariat, regarder Hanouna), vivez sainement et intelligemment, bordel !