C’est devenu une habitude, chaque année, Le Parisien publie la liste des 50 meilleurs lycées de France, qui ressemble à la liste des hommes les plus riches du monde : c’est toujours la même. Eh bien pas du tout. Démonstration (par l’absurde).
On se dit qu’on va retrouver dans le top 10 du top 50 toujours les mêmes bahuts pour super riches, super pistonnés, ou super têtes, à savoir l’École Jeannine-Manuel, que fréquentent les enfants de ministres et de présidents (de la République ou de grands groupes du CAC40, c’est pareil), par exemple les Bouygues, Bruni, Madelin, Kessler… Puis L’École alsacienne, avec tous les rejetons des hiérarques du PS (Aubry, Guigou, Montebourg, Cheysson, Schweitzer, Peillon)… Sans oublier le Lycée Montaigne, qui rassemble la crème du cinoche, de la pub et de la presse (une école très communautaire dont nous ne publierons pas les patronymes parentaux sous peine de poursuites pendant un siècle ou plus). Et les gros bahuts du « public » qui ne recrutent que les dossiers en béton armé : Henri IV, Louis le Grand, Condorcet, Stanislas (les petits gris !), Chaptal…
Autant dire qu’un gosse de pauvre a autant de chance d’intégrer l’un de ces établissements qu’un patron du CAC40 de passer par le chas d’une aiguille. Mais le classement du Parisien n’est pas du tout le même. À force d’intégrer des facteurs un peu spéciaux qu’on peut résumer par « discrimination positive », l’échelle s’est quelque peu inversée, les premiers devenant les derniers, les derniers les premiers, et c’est un lycée de Guadeloupe qui remporte la palme académique, le lycée Robert-Weinum à Saint-Martin. Sinon il y a du 9-3 dans le début de la liste. Cependant, on sait tous que ce classement va faire du bien aux partisans de l’égalitarisme socialiste, mais que la réalité reprendra vite le dessus. Les gosses de riches feront de grosses études avec de super profs dans d’excellentes conditions matérielles ; quant aux autres, il faudra qu’ils soient vraiment bons.
La journée du classement du Parisien – le quotidien du ministère de l’Intérieur, d’où la coproduction probable avec l’Éducation nationale – c’est un peu comme la journée de la Femme : on leur fait la vaisselle le 8 mars mais dès le 9, elles se retapent 364 jours de vaisselle d’affilée.
Ça tombe bien qu’on parle de gonzesses parce que l’éditeur Actes Sud a sorti une drôle de vidéo, qui fait son chemin sur les réseaux sociaux depuis la date fatidique du 8 mars. Des femmes célèbres y sont représentées en couverture, avec pour chacune une avancée dans le domaine des « libertés ».
(Pour voir la vidéo en entier, mieux vaut cliquer sur ce lien)
On se dit OK, les femmes ont le droit d’avoir leurs stars, ça leur fait du bien, sauf qu’à un moment donné, on se repasse la courte vidéo, et là, on tremble de tous nos membres, totalement raidis de stupeur : la somme de toutes ces avancées correspond exactement, point pour point, au programme du « progrès » oligarchique ! Moins de frontières, moins de différences, plus d’avortements, on croirait entendre les têtes creuses d’une section LGBT dans une réunion d’antifas !
- Cette espèce de mite a quelque chose de diabolique...
Il faut donc comprendre que le féminisme, à l’image de l’antiracisme, n’est qu’un vecteur de propagande de plus pour la dominance. Elle est belle, la libération, dites donc ! Les pires dans ce domaine, puisqu’il faut être concret, ce sont les socialistes actuels, dits aussi socialo-sionistes, ou socionistes. Eux, ils appliquent le programme des Maîtres à la lettre, quitte à se faire lyncher politiquement par les foules.
Et c’est ce qui se passe, actuellement. Le PS implose dans un grand fracas (auxquels se mêlent les applaudissements du public), ce parti centenaire, bousillé de l’intérieur par les taupes trotskistes, un maléfique boulot de mites grignoteuses, et badabling, un jour, la maison de bois vermoulu s’effondre. On y est, et en plein dedans. Normal que les gens applaudissent, c’était devenu la maison du Mensonge (permanent) et du Vol (des impôts, notamment).
On ne rêve pas non plus, les mites se sont sauvées juste avant l’écroulement dans la maison d’en face, construite à la hâte, bientôt nommée Les Progressistes, et provisoirement En Marche ! en attendant que les choses se calment.
Si elles se calment.