J – 12 ! Après avoir bien explosé la gauche, voici que ces élections spéciales « truande oligarchique » explosent la droite. Mais elle était déjà un peu explosée avant, pour être honnêtes. Obligés de se positionner par rapport à la ligne de fracture mondialistes/patriotes, élite/peuple ou haut/bas, tout dépend de votre niveau de culture politique, les représentants des droites françaises montrent leur vrai visage. Il en est peu qui osent s’opposer au candidat de la clique mondialiste en France, le jeune Mac40 [1].
Parachuté de A à Z dans cette campagne, qu’il remporte au premier tour grâce à toutes les tricheries imaginables. Mais c’est comme ça : les clubs de foot européens qui se faisaient entuber par les Italiens dans les années 90 n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Les arbitres étaient arrosés, les penalties généreusement distribués, les cartons rouges rares (pour les défenseurs italiens), c’est la loi du plus fort qui s’impose, point barre. C’est pour cela que Barcelone peut truander le PSG en Ligue des Champions, mais aussi que le PSG est protégé en Ligue 1. En politique, c’est pareil : le candidat du Système a le système médiatico-politique avec lui, logique.
Cependant, la recomposition de la droite ne se fait pas sans poignardages. Dans un petit article très dense, Valeurs actuelles dresse le portrait d’une droite décomposée :
Et voilà maintenant la droite Hara-Kiri. Celle qui dès 20h01 hier soir appelait à voter pour Emmanuel Macron tout d’un coup porté en « sauveur du système » alors qu’une semaine plus tôt il s’appelait encore « Emmanuel Hollande » pour tous les ténors de la droite. Et qui de surcroit appelait à faire barrage contre le Front National, comme si la République était en danger, comme si la peste brune était de retour et comme si la France allait basculer dans l’enfer et la damnation.
Effectivement, quand on lit ce qui suit, on peut se demander ce qu’il se passe dans leur tête. Panique dans les états-majors, perte de contact avec la base, soumission absolue au Système, trahison du peuple de droite ?
Mais faut-il avoir bien peu d’intelligence politique pour appeler à voter Emmanuel Macron tout en s’attelant à la préparation des législatives de manière à obtenir une majorité parlementaire contre le leader d’En Marche ! Quelle crédibilité vont avoir Messieurs Baroin, Estrosi, Woerth ou Madame Kosciusko-Morizet et consorts, pour appeler les électeurs de droite, dans leur circonscriptions respectives, à se rallier à leur panache un peu déplumé, alors qu’ils auront qualifié Emmanuel Macron de « sauveur de la Nation ».
Il en est un, malgré tout, qui n’appelle pas à voter Macron. Ce gars-là, c’est Fenech. Oui, le Fenech atlanto-sioniste, le lieutenant de Sarko qui voulait la peau de Fillon – et qui l’a obtenue –, celui aussi qui a refermé la boite de tous les secrets sur le terrible attentat du 15 novembre 2015... Fenech, le député LR du Rhône, qui va souvent chercher ses ordres en Israël, eh bien lui, il n’appelle peut-être pas à voter FN, mais il prévient avec lucidité ses collègues du risque qu’ils prennent :
« Je n'ai pas trouvé un seul des électeurs de droite que je connais qui m'ait dit "je vais voter Macron" »
C'est aux Français de décider ! pic.twitter.com/mac0jgIBoN— Totoff (@CharlesTelmar) 25 avril 2017
La finale Macron/Marine a déstabilisé pas mal de gens, et pas seulement dans le landerneau politique. Chez les intellos, certains se sentent ragaillardis, d’autres flippent grave. C’est dans la zone grise entre les penseurs indépendants et les anti-système qu’on a pêché deux poissons et leurs réactions. D’abord, Michel Onfray. C’est Le Figaro qui ouvre ses colonnes au père de l’Université populaire, 15 ans d’âge (comme les gros scores du FN aux présidentielles). Michel attaque fort :
« Qu’est-ce qui explique cette étrange perversion qui consiste à nourrir le monstre qu’on prétend combattre ? »
Suit une longue série de remerciements ironiques à ceux qui ont fait le FN depuis 1981, que ce soit par leur calcul cynique ou leur ignorance des besoins du peuple : Mitterrand (le virage libéral de 1983), le PS, Mélenchon (Maastricht), le PCF, Serge July (le Libé du « oui » à Maastricht), Laurent Joffrin (le Libé de Rothschild), Terra Nova (le think tank libéral rose), Yves Montand (la gauche caviar), la gauche bobo LGBT anti-prolo, la droite cassoulet, BHL et les va-t-en guerre, l’Américain Kouchner, Pierre Bergé (GPA), Manuel Valls... Tiens, à propos de Valls, Onfray oublie de citer le CRIF et la LICRA.
- Michel est bipolaire : il est de gauche (à gauche) et de droite (à droite)
Ce que Michel reproche au Système, c’est d’avoir fabriqué Le Pen et sa fille pour se reproduire automatiquement avec un repoussoir de second tour. Un argument qui passe l’éponge sur le vrai ras-le-bol populaire et sur la nouvelle conscience politique des perdants du mondialisme. Heureusement, Onfray, cet ex-gauchiste, termine par une pointe anti-oligarchique assez piquante :
« Mais tout cela [le bruit de la campagne-spectacle] est une fable. L’essentiel est ailleurs. Le Capital met en scène ces diversions qui lui permettent de rester dans l’ombre et d’oeuvrer à sa tâche tranquillement. Le lundi, c’est jour de reprise ; et rien n’a changé. »
La gauche, elle, ramasse ses morts. Luc Rouban, prof à Sciences Po (les journalistes du Monde, issus généralement de cette école de cadres du régime, quand ils ont besoin d’une expertise, interrogent généralement des sciences-potards) annonce la couleur :
« Il faut tout d’abord souligner le poids désormais écrasant du populisme et du souverainisme. Parmi les quatre candidats principaux qui se sont détachés lors de la semaine précédant l’élection, deux, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, sont ouvertement populistes »
- La pensée à Sciences Po
Luc avance qu’un tiers (36%) des électeurs de Macron sont des indécis qui n’adhèrent même pas aux thèses de leur champion : « Emmanuel Macron a été le porteur le plus visible de ce vote désabusé ».
Mais nous, qui avons développé une intelligence de survie dans le genre parano-lucide, on se demande si, sachant cette masse mouvante d’électeurs, les grands calculateurs du Système n’ont justement pas préparé un candidat suffisamment évasif pour qu’on vote pour lui en étant indécis !
Le candidat de l’indécision, au programme flou et aux phrases faibles... le candidat du compromis total... Et bingo ! Cependant, n’oublions pas que derrière Mac40 se prépare une armée de tueurs de coûts et du travail. Alors méfiance. L’indécision n’est que de façade pour attraper un maximum de mouches crédules.
Et des mouches crédules, il n’y en a pas que chez les électeurs pas assez politisés pour piger les arnaques oligarchiques. Chez les profs d’histoire-géographie – cette matière noble qui a été hachée menue par Najat et ses maîtres penseurs de l’Éducation nationale trotskiste – on a la hantise non pas du FN, mais de Vichy et compagnie. Écoutez cette bande de branques sur un blog Mediapart :
« Nous y sommes, dans le scénario sordide que nous redoutions tant de voir se reproduire, le Front national au second tour de l’élection présidentielle. Voici le communiqué du collectif Aggiornamento-histoire-géographie. »
Scénario « sordide »... sordide comme le peuple ? Cet énième collectif de gauche post-68tarde tente de nous faire croire que le FN est anti-peuple et même anti-pauvres. Mais alors, qui sont les 7,7 millions de Français qui ont voté FN ? De riches nazis antisémites assoiffés de sang qui veulent gazer les profs de gauche dans les futurs camps de la mort que le FN construit en secret autour de ses 11 villes ? Ces donneurs de leçons oublient de quel côté sont les riches...
Le degré d’abrutissement de ces « intellectuels » autoproclamés dépasse l’entendement. Mais au milieu de cet étalage de bibelots BHLiens, il y a la peur, la peur insinuée par 50 ans d’intoxications, cette peur qui a transformé une partie des Français en anti-Français et en défenseurs d’un Système – bien fasciste pour le coup – qui les condamne à une pauvreté matérielle et spirituelle.
Regardez ces dominés (sous) payés à gaver nos enfants de propagande oligarchique défendre les « valeurs universelles » qui sont, on le rappelle, celles qui permettent aux États-Unis de bombarder qui ils veulent depuis 70 ans, et aux Israéliens de voler sa terre à tout un peuple martyrisé. Les valeurs de gauche sont une arnaque, qui ont permis à toute la partie crédule de la population de croire aux mensonges oligarchiques, parce que c’était plus confortable.
Le confort, voilà l’ennemi !