À peine élus, Macron et ses macronnettes aux QI foudroyants déclenchent la colère du Ciel. Une vague de canicule sans précédent s’abat sur le pays. Les Français écrasés d’ignorance et de divertissement payent leur vote antinational. Le problème c’est que le soleil chauffe les justes et les injustes.
J'espère que quelqu'un pense à hydrater Brigitte Macron. #Canicule
— Paul (@1_Paulo_1) 19 juin 2017
Conséquence de ce bouleversement climato-politique, à l’image des criquets de l’Antiquité, cette plaie d’Égypte, les claquettes font leur apparition. Mais dans une version qui a muté, plus dangereuse encore qu’avant : les claquettes avec chaussettes.
Alerte claquettes-chaussettes dans toute la France. Vous validez ? https://t.co/cHjx6IZ1Be pic.twitter.com/K5sFQ2OG7F
— franceinfo plus (@franceinfoplus) 20 juin 2017
Heureusement, notre Premier ministre, qui a été reconduit dans ses fonctions hier, veille. Avec lui, rien ne peut nous arriver. Il développe chez Bourdin sa logique antiterroriste. Comme ses prédécesseurs avec l’état d’urgence, il prolonge la durée de « la menace terroriste élevée »…
"Les Français ont envie qu'on leur raconte la vérité : nous allons vivre pendant longtemps avec une menace terroriste élevée" @EPhilippePM pic.twitter.com/L9SQAmOen8
— RMC (@RMCinfo) 20 juin 2017
Sa logique relative à la tentative d’attentat sur les Champs-Élysées du lundi 19 juin 2017 peut surprendre. Mais c’est le lot des grands esprits que d’être au départ incompris. Des années après on se dit « ah mais merde Doudou 1er avait raison, il faut pas désarmer les fichés S sinon ils vont se rendre compte qu’on les surveille, bong sang mais c’est bien sûr ! »
"Si on retire une autorisation à quelqu'un de surveillé, il va comprendre pourquoi on lui retire", dit Philippe pic.twitter.com/u1pvJlMESL
— BFMTV (@BFMTV) 20 juin 2017
Pendant ce temps, un truc autrement plus dangereux rampe en douce sous nos radars personnels, sous les radars du peuple : l’austérité. Et ça, c’est pas du flan, c’est du vrai terrorisme antipeuple. Baisse des salaires, baisse de la protection sociale, baisse des indemnisations en cas de chômage, et hausse du chômage de masse. Les retraités et les petits salariés qui ont voté Macron avec un sourire éclatant vont perdre leurs dents.
Le #budget s’annonce sous le signe de l'#austérité via @Mediapart https://t.co/7uoxwuLq6a
— Romaric Godin (@RomaricGodin) 19 juin 2017
On ouvre le pays aux multinationales qui ne nous rapportent rien, mais qui viennent faire leur marché chez nous, avec nos brevets, nos idées, notre force de travail, et qui ne reversent rien ou presque au trésor national, car elles ont les moyens de défiscaliser, comme les grands barons de la drogue.
"Il faut attirer les multinationales en faisant en sorte qu'elles respectent les spécificités françaises" @EPhilippePM #BourdinDirect pic.twitter.com/IR76BxzQVT
— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 20 juin 2017
Le plan est clair, non ? Heureusement, la France peut toujours compter sur de vrais patriotes. Mais un vrai patriote, que ce soit dans la politique ou dans l’armée, n’a pas la vie facile. Albéric Riveta, l’enfant de Papeete et du 1er RCP, est mort dimanche 18 juin 2017 au Mali
Pensée et prière pour le parachutiste Riveta, mort au service de la France dans l’accomplissement de sa mission
Opération #Aquila au Mali. pic.twitter.com/JlvQwEP4ja— AbbéGaëtan de Bodard (@abbegaetan) 19 juin 2017
Papeete c’est Tahiti, et Tahiti est loin, très loin de Paris. La pauvreté polynésienne oriente beaucoup de jeunes vers l’armée, planche de salut pour les condamnés au chômage. Ici un reportage de 2011 sur les soldats polynésiens en Afghanistan :
Un peu au-dessus du Mali sur la carte, du côté de l’Asie, c’est en Irak qu’un journaliste français d’Envoyé spécial a trouvé la mort. Stephan Villeneuve faisait son boulot au plus près du danger avec son fixeur le journaliste Bakhtiyar Addad. Ils ont sauté sur une mine dans la vieille ville de Mossoul aux mains de Daech.
Albéric et Stephan rappellent que la France est en guerre, même si elle est lointaine, au Sahel et au Proche-Orient. En 1914 les Parisiens sirotaient leur café sur les terrasses, pendant que les jeunes mourraient au front. La vie est un paradoxe parce que la mort y est omniprésente.