La popularité de Valls est faible pour un candidat qui brigue le poste de président de la République. Mais si l’oligarchie le décide, en évitant de refaire une « Juppé », il sera président. Ce qui veut dire qu’il doit se passer quelque chose qui infléchira dans le bon sens sa popularité, et qui le mettra sur le trône. Sinon tout son parcours – soumission au CRIF, coup d’État de février 2014, limitation des libertés, attentats sous faux drapeau, dépôt du président en poste – n’aura servi à rien.
Vu qu’un nouvel attentat attribué aux « islamistes » n’aurait aucun effet sur sa cote, on le voit sur la courbe, c’est même plutôt le contraire – et on se souvient tous de la réaction très violente des Niçois lors de l’hommage aux victimes du 14 juillet 2016 –, il faudra qu’un autre événement artificiel le remette dans la course. On ne voit qu’un attentat de « l’extrême droite », du type Bologne. Un coup qui affaiblira et Fillon, et le FN. D’une pierre tordue, deux coups vallsiens. Mais bon, maintenant qu’on l’a dit, va falloir trouver autre chose, là-haut.
Primates de gauche
Stéphane Le Foll se dit prêt à prendre la succession de Valls à Matignon… Pourquoi pas Najat Belkacem, pendant qu’on y est ? Le ministre de l’Agriculture qui s’était fait secouer par les paysans que les sanctions européennes, et donc françaises, avaient mis sur la paille, se rêve en grand chambellan. Ce quinquennat socialiste est ce qu’on a connu de pire depuis le remplacement de Néandertal par Sapiens en France, il y a 24 000 ans. Une cohabitation qui aura tout de même duré 10 000 ans. Mais à la fin, c’est le moins con qui gagne.
Les socialistes contemporains font penser à une race idéologique en voie de logique extinction. Un festival de médiocres, de menteurs et, parfois, d’abruti-e-s (pour le coup, on applique la méthode orthographique très laide des LGBT). Dans le tas surnagent malgré tout quelques bons professionnels – on n’est pas dogmo-rigides non plus –, on pense à Le Drian, envoyé faire le VRP pour Dassault dans le Golfe, ou Cazeneuve, qui a l’air de faire son possible au milieu des provocations oligarchiques (attentats inexplicables, neutralisation de la police française, limitation des libertés). Cependant, personne ne l’oblige à aller faire le singe chez les amis du CRIF. Quant à Montebourg, la machine à trahir, capable de dire tout et n’importe quoi chez Bourdin le 2 décembre 2016, « plan européen de hausse des salaires », « gaullisme social », il court derrière Mélenchon, qui a pris trop d’avance.
Libéralisation du pouvoir d’achat, plan de relance massif européen, service national civil et militaire. Extraits de #BourdinDirect pic.twitter.com/FueDeBThbn
— Arnaud Montebourg (@montebourg) 2 décembre 2016
Taubira, la femme qui risque de nous faire apprécier Valls
Dernier gag en date chez nos gouvernants : Taubira, qui voulait se présenter à la primaire de la gauche contre Hollande, recentre le tir sur Valls, son grand ennemi idéologique. La mère « GPA » contre le valet du CRIF, ça va donner, en janvier. Cela provoquera peut-être un déchirement moral chez Bergé, qui est à la fois pro-GPA (c’est lui qui s’est payé la loi et la ministre) et pro-sioniste. Son grand dada est effectivement d’associer les gays et les juifs, ces peuples d’exception qui ont tant souffert. Mais il n’y a pas que ces minorités très agissantes qui ont souffert, il y a aussi les obèses.
Guy « 240 kilos » Carlier sermonne Cyril « 250 millions » Hanouna
Depuis qu’il a obtenu une lucarne chez Marc-Oliver Fogiel en 2007, Guy Carlier se voit en figure intellectuelle majeure de la Télé. Il distribue les bons et les mauvais points, alors que personne ne lui ne reconnaît d’autorité morale. Des problèmes de santé (un pic à 240 kilos) l’ont écarté des sunlights, et il a été progressivement remplacé par un autre donneur de leçons archi bien-pensantes, le triste Stéphane Guillon. Faux gauchiste, vrai larbin des lobbies, traduisant en vannes poussives le règlement du Système, affligé d’une inculture politique sidérante, ce dernier fait du sous-Carlier depuis 10 ans.
Alors qu’on le croyait perdu pour la télé, Guy revient soudain, via une chronique vidéo estampillée Télé 2 Semaines. Surfant comme tout le monde sur le succès de Cyril Hanouna, un Oncle Guy amaigri le menace d’un avenir à la Jean-Luc Delarue. On ne sait s’il s’agit d’un cancer, ou d’un pétage de plombs cocaïnesque.
Avec ou sans Guy, la machine médiatico-politique s’emballera, empêtrée dans des mensonges de plus en plus gros. Assis au bord de la rivière, on attend le moment où la bulle de ce vieux monde va éclater. Ce sera, pour une fois, un beau spectacle.