À peine les vacances de Noël tiraient leurs dernières cartouches, que déjà le foutoir socialiste reprenait. Notre ministre de l’Intérieur qui n’a même pas l’autorité d’un flic de base, Bruno Le Roux, avec sa tête de bouledogue de dessin animé, mentait sur le nombre de voitures brûlées. Le socialisme de pouvoir s’est encore ridiculisé, et ceux qui ont sauté du train en marche ne sont pas épargnés.
- Guy vient de faire une vanne dans sa couche
Tenez, prenez Arnaud Montebourg, qui clame partout sa fierté d’avoir un grand-père algérien, croyant que ça lui assurera un bon million de voix musulmanes à la primaire de gauche. Plus démago que ça, on ne voit pas, à part peut-être Belkacem, qui s’est pris une volée de crèches de Noël à travers la gueule, suite à son pauvre « bonnes fêtes » qui sentait la loge maçonnique à plein nez. Ces abrutis ont voulu changer la France, la gauchiser, la genriser, la sioniser, mais la France ne s’est pas laissée faire.
Aujourd’hui, Montebourg croit faire un coup politique en plaçant Guy Bedos à la tête de son comité de soutien. Guy Bedos. Qui était relativement drôle sous Giscard, moins sous Mitterrand, et plus du tout après. Il faut dire que sans parolier, les saillies de ce riche habitant de Neuilly sont du niveau d’un lycéen. C’est le drame des interprètes. Guy Bedos, qui passe son temps à insulter Marine Le Pen, croyant faire acte de résistance, se ridiculise devant la France entière. Il n’y a que les médias pour le supporter. Même la gauche a pitié de lui.
- Nous non plus on n’est pas arrivé à lire l’organigramme mais c’est pas grave
Alors il faut être vraiment déconnecté du réel comme un élu socialiste pour penser que ce Bedos incarne l’humour, le talent, la subversion, ou le courage politique. Et quand on voit l’équipe de campagne du candidat Montebourg, avec des « aubryistes », des « chevénementistes », et des machinistes, on se dit qu’il faut être un sacré alchimiste pour arriver à faire de l’or avec ce plomb. La vanne finale est pour Montebourg lui-même, qui assure avoir des « bons retours de terrain ». Les Français lui balancent des mottes de terre ?
Heureusement, il reste la gauche « culturelle » pour faire croire que le combat continue. Dernier le-fascisme-ne-passera-pas-par-moi en date, le « cinéaste » Lucas Belvaux (son frère Rémy, mort à 50 ans, avait lui du talent, celui d’avoir réalisé C’est arrivé près de chez vous), qui pense frapper un grand coup avec un film contre le FN. On lui suggère pour ses prochaines productions une grande œuvre contre la guerre, la pluie, et tout ce qui ne vote pas socialiste. Se coucher à ce point devant l’idéologie dominante pour un cachet de réal et une presse admirable, c’est comme dénoncer des juifs ou des communistes pendant l’Occupation et recevoir les félicitations du SS local. Mais à l’instar de Guy Bedos, Lucas Belvaux se prend probablement pour un résistant. Il est loin le cinéma des Jean-Pierre Melville, Robert Enrico et autres Henri Verneuil ! Aujourd’hui, à côté du cinéma sociétal de la bande du triste Desplechin, on doit se cogner le cinéma social de réalisateurs dont la maturité politique n’a pas bougé d’un centimètre depuis le lycée…
Il y a un grand film à faire, non pas sur le FN, mais sur Jean-Marie Le Pen. L’enfance du petit Jean à la Trinité-sur-Mer, la mort de son père sur son chalutier qui saute sur une mine, l’engagement à 16 ans dans les FFI, le droit à Paris, l’Action française, l’amitié avec Chabrol, l’Indochine, Monsieur Éric, Pierrette, Poujade, puis l’ascension. Autre chose qu’un film-délation pour complaire à l’Occupant sioniste, n’est-ce pas ? Face à Bourdin, Lucas n’assume même pas le caractère anti-FN du film. Poucave, et lâche par-dessus le marché !
On espère pour Belvaux-la-balance que les Français se précipiteront dans les salles (occupées à 15% seulement) pour admirer son oeuvre de Kommandantur. Si les Français boycottent sa daube, il peut espérer se refaire avec les migrants, puisque les Blancs sont des salauds. Mais il faut se dépêcher, car le migrant ne semble pas en odeur de sainteté, en ce début janvier. Le FN veut les foutre dehors, Fillon propose de stopper l’inflation, et à gauche, plus personne n’ose s’engager à perte sur ce sujet. Se faire cracher à la gueule sur les marchés le dimanche matin en pleine campagne pour les primaires de gauche, non merci.
Alors on la joue à l’hypocrite. Tout le monde se souvient du spray anti-SDF inauguré par certaines mairies du Sud de la France pendant la saison estivale. Eh bien là, c’est pareil, sauf que la méthode, c’est la grille anti-migrant. Partout où les précédents clandestins ont nidifié, et qu’il a fallu dégager à coups de CRS, les mairies de Paris et de Saint-Denis grillagent en douce. Le discours d’ouverture de leurs élus de gauche est une chose, la réalité du chaos et des électeurs en rogne en est une autre. Alors on sévit, mais à la socialiste : honteusement. Car on n’est pas de droite, et encore moins d’extrême droite.
- C’est affreux, les migrants vont se presser contre ces grilles et s’étouffer
On aurait bien proposé de murer plus large, c’est-à-dire la capitale et la ville des rois, mais ça serait un retour au Moyen-âge, et ça c’est pas progressiste. Pourtant, les grilles ne plaisent pas à tout le monde, il y a encore des masos indécrottables. Ainsi, France Bleu a-t-elle trouvé une habitante du XIXe arrondissement qui témoigne, avec son petit cœur de gauche :
« Je trouve cela agressif, ce grillage me dérange, c’est absurde. Ces grilles ont été installées là dans la précipitation, sans réflexion »
On cherche encore la différence entre une grille installée avec et une grille installée sans réflexion.
Ces habitants ont vécu pendant des mois devant un bidonville écœurant, et voilà qu’ils chialent leur race parce que les autorités veulent éviter toute récidive ! On savait qu’il fallait de tout pour faire un monde, mais là… Pour info, le « centre humanitaire » de 550 places dans le XVIIIe est bourré à craquer. Et il va bien falloir le vider un jour. Qui va hériter de ce gros lot humain ? Quel charmant petit village de France va se coltiner ces jeunes travailleurs, prêts à se sacrifier pour leur pays d’accueil ? On attend la réponse d’Arnaud Montebourg, celle de son vieux clown et celle de Lucas-la-poucave. Là, ça sera difficile de s’en sortir en chiant sur le FN.