Préambule
Faites une phrase avec les mots suivants : Vichy, Vel d’Hiv, Shoah, CRIF, République, Le Pen, Macron, Le Monde, Libération, élections, soumission, Hamon, sionisme, socialisme, mondialisme, France, Histoire, Gayssot.
Ceux qui auraient eu besoin d’un petit rappel sur la soumission de la majorité des candidats de cette élection présidentielle au sionisme tout-puissant seront servis. Tous, ils ont défilé sous la bannière du CRIF, en rivalisant de superlatifs pour décrire l’horreur, non pas de la Shoah, mais de la phrase de Marine Le Pen, qui a juste rappelé une réalité historique. Quel que soit le gouvernement en place à l’époque, c’était bien les boches qui étaient aux commandes. Et ce que l’envahisseur veut, le gouvernement défait le veut. Remarquez, c’est un peu pareil aujourd’hui !
La République, c’est le CRIF
Suite à la petite phrase de Marine Le Pen, toute la sionosphère s’est réveillée et à l’image de l’Etna, il y a eu du boucan, des émanations de gaz, de la fumée (noire), des projections, des éruptions et des coulées de lave. Et de bave. Tout ça pour UNE phrase, qui en plus n’est pas historiquement fausse : c’est sous la pression des Allemands que le pouvoir français a raflé les juifs étrangers, la plupart des juifs français étant épargnés par les déportations, on le sait aujourd’hui. C’était le deal entre Pétain ou Laval et les autorités allemandes. D’ailleurs, c’est quand les autorités de Vichy ont renâclé sur la déportation des juifs français que Berlin a directement envoyé des durs de durs, dont Alois Brunner. C’est en mai 1943, jugeant que les Français traînaient trop la patte sur le programme de déportation, que Brunner s’occupera du problème en personne, avec une équipe de SS et des méthodes germaniques. Ceux qui disent le contraire sont des falsificateurs et des manipulateurs de l’Histoire à des fins politiques.
Ça n’empêche pas les habituels singes hurleurs et leurs obligés de pleurnicher et de se rouler par terre en psalmodiant « fascisme, fascisme » avec toute la litanie des amalgames, pour finalement appeler à voter contre le FN les 23 avril et 7 mai. Ce qui est bien l’essentiel. Franchement, on n’avait pas besoin de ça pour savoir que le CRIF et ses officines LRPS votaient TSMLP, « tout sauf Marine Le Pen ». On ne reviendra pas sur les manipulations américano-sionistes de l’Histoire réécrite par Paxton l’Américain au bénéfice des Klarsfeld, Zemmour l’a très bien expliqué dans Le Suicide français, alors on va quand même le rappeler :
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À la même époque, le grand intellectuel Raymond Aron exhortait ses coreligionnaires israélites à rejeter « l’obsession du souvenir ». Pompidou comme Aron seront balayés. En 1981, Paxton, avec un autre historien nord-américain, Michael Marrus, enfoncera encore le couteau dans la plaie avec Vichy et les Juifs. La doxa est édifiée. La thèse restera inchangée. Elle repose sur la malfaisance absolue du régime de Vichy, reconnu à la fois responsable et coupable. L’action de Vichy est toujours nuisible et tous ses chefs sont condamnables.
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Mais dans les années 1970, la détestation de la France se double d’une détestation des Français, surtout des plus humbles d’entre eux ; à la haine de la France s’ajoute la haine du peuple français. Dans le contexte historico-politque – ouvrage de Paxton, Le chagrin et la pitié, Nuit et brouillard, etc. – remontent en même temps les souvenirs peu glorieux de la guerre, de la collaboration, de l’extermination des Juifs. Cette jeunesse qui n’a pas connu l’Occupation condamne sans savoir le comportement de ses pères, coupables à la fois d’avoir perdu la guerre, collaboré, et donné des Juifs. Les dirigeants des groupuscules gauchistes sont le plus souvent juifs, fils de ces Ashkénazes qui avaient été chassés, ou livrés aux Allemands, parce qu’ils n’étaient pas de nationalité française. Le peuple français est alors accablé de tous les péchés d’Israël !
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Diminué par la maladie, Mitterrand s’était débattu, sans jamais céder. Il avait consacré « une « Journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait de Vichy (1940-1944) », croyant que la concession suffirait. Il s’était longuement et passionnément justifié devant Jean-Pierre Elkabbach après les révélations faites par Pierre Péan sur son amitié persistante avec René Bousquet, l’organisateur de la rafle du Vel’ d’Hiv’, et la parution de la fameuse photographie – que le général de Gaulle avait refusé de rendre publique pendant la campagne présidentielle de 1965 – où l’on découvre le jeune Mitterrand recevoir la Francisque des mains du vieux Maréchal.
Mitterrand subit sans ciller, le 16 juillet 1994, les sifflets des jeunes militants juifs, tandis que Robert Badinter, hors de lui, les houspillait : « Vous me faites honte ! » Les pires attaques vinrent de ceux qu’il avait faits. Lionel Jospin, pressé de donner corps à son « droit d’inventaire », jeta sa petite pierre : « On voudrait rêver d’un itinéraire plus simple et plus clair pour celui qui fut le leader de la gauche française des années 1970 et 1980. Ce que je ne peux comprendre, c’est le maintien, jusque dans les années 1980, des liens avec des personnages comme Bousquet, l’organisateur des grandes rafles des Juifs. »
Épuisé, le jour de son départ de l’Élysée, Mitterrand fulminait encore, à l’oreille de Jean d’Ormesson, contre le « lobby juif » qui l’avait tant tourmenté.
L’expression choqua, révulsa, suscita mille traits acides sur l’incoercible antisémitisme du président Mitterrand.
Serge Klarsfeld était visé. Mitterrand l’accusait d’avoir remué ciel et terre, Juifs français et américains, pressions nationales et internationales, pour le faire plier. Mitterrand n’avait jamais cédé ; Chirac n’aura jamais résisté. Klarsfeld triomphait. C’était le combat de sa vie.
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La victoire de Serge Klarsfeld et, derrière lui, de tous ceux qui attendaient que la France arrogante des « droits de l’homme » reconnût – enfin – ses crimes, était totale ; mais ce fut une victoire à la Pyrrhus.
Après la longue résistance mitterrandienne, cette expiation française serait vécue par certains comme la preuve aveuglante de l’écrasante et impudente domination juive, capable de soumettre le chef de « la cinquième puissance du monde ». Depuis de nombreuses années, la lente érection de la « Shoah » comme crime des crimes, et des Juifs comme « victime absolue », avait déjà beaucoup agacé les survivants et héritiers d’autres massacres de l’Histoire. Dès 1976, Charles Aznavour, d’origine arménienne, avait déclaré, en commentant sa chanson Ils sont tombés : « Qui ne fait pas sien tous les génocides, n’en fait sien aucun. »
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Le 16 juillet 2012, pour célébrer avec éclat son arrivée récente à l’Élysée, et afin de s’opposer à son prédécesseur qui avait cru bon de dauber sur la repentance, François Hollande dénonça « le crime commis en France par la France ». En une phrase, le nouveau président donnait sa pleine mesure à la transgression de son ami corrézien ; il avait effacé les quelques précautions oratoires dont Chirac avait encore parsemé son discours. Hollande avait éliminé toute référence à l’Allemagne, à la guerre, à la défaite, comme si la volonté exterminatrice des Hitler, Himmler et Eichmann avait été négligeable, comme si toute contextualisation historique était inutile ; la geste gaullienne était renvoyée au mythe, pour sauver l’honneur. La survie des trois quarts des Juifs de France fut tout entière mise au crédit des Français, ces « héros anonymes », ces Justes, reprenant ainsi la thèse pourtant matériellement impossible de Serge Klarsfeld. La France était cette nation coupable en soi, pour toujours, à jamais. De toute éternité.
Rappel à ceux qui tentent d'instrumentaliser les propos de @MLP_officiel au sujet de la responsabilité de la France lors du régime de Vichy. pic.twitter.com/5n0vYAwTUI
— Sébastien JALLAMION (@SJallamion) 10 avril 2017
Conclusion ?
La petite phrase a eu le mérite de servir de révélateur à tout ce qui était inféodé au CRIF en matière de médias et de personnalités, ce qu’on savait déjà. Cela a permis de faire craquer un Jean Lassalle, auteur d’un magnifique « ça me fait vomir » sur France Info. Quant à Macron, le candidat du CRIF, de la Banque et du Média, il s’en est sorti par un sympathique « c’est une faute grave ce qu’elle a fait » de premier de la classe, le fayot qui se fait pourchasser à la récré. Au lieu de débattre du sujet, tout simplement.
Florian Philippot, vice-président du FN, sur LCP ce lundi 10 avril 2017 :
« On peut continuer avec la repentance permanente, enseigner à nos enfants que la France est toute noire, toute pourrie, et que son histoire est bonne à jeter à la poubelle. Ça nous mène à des discours à la Emmanuel Macron, où on finit par dire que la France est responsable de “crimes contre l’humanité liés à la colonisation”, ce qui est une abjection. »
Où l’on s’aperçoit que l’invective et la furia médiatique ne sont que des leurres et des écrans de fumée lancés contre le débat, pourtant la base de la démocratie. Ainsi, en France, les débats fondamentaux sont-ils interdits par ceux qui y ont associés leurs intérêts bien sonnants et trébuchants. Il n’y a pas que la Shoah ou Vichy, mais c’est le sujet le plus sensible, parce qu’il a été sensibilisé de force. Sinon, aujourd’hui, les Français s’en foutraient comme ils se foutent de l’an 40.
Toute cette agitation est donc bien artificielle et on soupçonne le CRIF d’être plus emmerdé par un FN à 30% au premier tour que par la persécution des juifs (dans les années 30 et 40) à proprement parler. Si l’on devait être honnête, il faudrait aujourd’hui en France parler de la persécution des patriotes et ne pas se tromper de guerre.
Paxton, l’historien américain qui a – ô surprise – un regard américano-sioniste sur la période de Vichy. Interviewé sur « France » Inter en 2014 :