Comment sauver le PS d’un naufrage annoncé ? C’est bien simple, les électeurs français fuyant le parti de la rue de Solférino par wagons entiers, les hiérarques roses ont trouvé une première parade : créer des électeurs.
Ils ont d’abord imaginé, dans l’élan humaniste des années SOS Racisme, de faire voter les étrangers. Oh, pas d’un coup, dans une France qui venait de terminer la guerre d’Algérie 20 ans plus tôt (1962-1981). Car c’est Mitterrand, ce renard, qui avait inscrit la promesse dans ses fameuses 110 propositions (à la place numéro 80), le terme proposition passant mieux que promesse, car il engage moins. Il s’agissait de remporter les municipales de 1983, qui sentaient le roussi à cause de la rigueur. De toute façon, le Sénat étant à droite, Mitterrand jouait sur du velours : sa loi ne pouvait pas passer.
La grande ouverture socialiste se termina en eau de boudin, avec l’intervention du secrétaire d’État en charge des Immigrés, le futur sénateur François Autain, l’oncle de Clémentine, qui expliqua que les étrangers pourraient voter « une fois le processus d’intégration achevé ». Il est vrai que le premier essai à Mons-en-Bareul ne sera pas très concluant, à cause ou grâce à l’opposition du Front national. Depuis, la Gauche plurielle a essayé de placer son vote des étrangers mais le Sénat a retoqué le truc. Il faut dire que cette proposition brandie par le PS avant chaque élection fait plutôt figure de menace qui réveille le FN... une petite ingénierie habituelle à gauche, qui permet de « faire gauche » et d’agiter le repoussoir Le Pen.
- Pour vous informer, nous ne reculons devant aucune démonstration
Vu que la perspective d’un vote des étrangers semble enterrée, et de plus en plus profond, vu aussi la montée du sentiment antisocialiste dans le pays, les génies du socialisme ont trouvé une seconde parade à la fuite des électeurs : le vote des 16-18 ans. Etant des professionnels très pointilleux sur les chiffres, nous avons aussitôt consulté la pyramide des âges, et trouvé qu’au 1er janvier 2016, la France comptait 822 000 jeunes de 16 ans (22 000 garçons de plus que les filles en passant), 814 000 ados de 17 ans (avec là aussi 18 000 mecs en plus, ça commence à expliquer une certaine pression sexuelle sur les gonzesses, voyons, on plaisante), soit 1 636 000 électeurs en plus. Chiffre que nous avons ramené aux 36 millions de votants au 1er tour sur les 46 millions d’inscrits aux dernières présidentielles, celles de 2012. Ce qui nous donne près de 5% d’électeurs en plus, qui peuvent faire pencher la balance à gauche car voilà, les jeunes, souvent mal politisés, sous-informés et archi-intoxiqués, votent à gauche, et c’est normal.
Si 80% de ces 1 636 000 nouveaux électeurs votent pour le PS, ça fait 1 308 800 voix de plus pour le PS au premier tour. Et 4% des voix au 1er tour, c’est énorme, ça peut changer le visage d’une élection. Tout le monde se souvient du petit 0,7 point qui a manqué à Jospin pour passer le premier tour et éclater Chirac... Ce sera Le Pen avec 16,86% des voix contre 16,18 pour Jospin. Donc on sent bien que la gauchosphère médiatique est en train de doucement nous bourrer le mou avec ce nouveau réservoir de vote. Si l’on voulait déconner, on dirait qu’un jour, pour sauver leurs fesses au 1er tour, il feront voter les 6-8 ans. Mais on préfère ne pas déconner avec ça, tant les vannes les plus connes deviennent rapidement réalité.
Les jeunes, c’est donc très important pour les partis, parce que c’est assez facile à convaincre. Il suffit de dire qu’on va sauver les baleines, que Le Pen est méchant et hop, un bulletin dans la besace. Le seul problème, c’est de les faire se déplacer de leur divan au bureau de vote. Là, ça demande du doigté.
Dans la série des jeunes pénibles, celui qui défraye la chronique du jour, c’est Jawad, le logeur des deux terroristes de Saint-Denis. On va vous dire carrément ce qu’on pense. Le gars passait sa première journée de procès aujourd’hui pour deal, et il a insulté les juges et la cohorte de policiers qui l’entourait.
« Fils de pute, tu crois que je suis un terro moi ? Attends que je sorte, je vais te niquer (...) Je suis Salah Abdeslam moi ? J’ai tué qui ? »
Boum, 8 mois ferme. Jawad explique les raisons de sa colère et de ses gros mots :
« Ils m’ont donné des coups de matraque, ils m’ont tapé, m’ont insulté de tous les noms ! »
Son avocat a essayé de le calmer, peine (uh uh) perdue. Jawad se plaint de la solitude et que toute la France se fout de sa gueule. Tout le monde se souvient des détournements du Jawad qui jouait au con après l’intervention des policiers à Saint-Denis, le samedi suivant le massacre du 13 Novembre. Mais quand on pense aux 130 morts et aux centaines de blessés, on repasse au sérieux. Et Jawad retourne à l’isolement dans sa prison de Villepinte (93, peut-être pour pas le dépayser). Si lui ouvre sa gueule, Abdeslam, lui, se tait. On attend toujours la vérité dans cette affaire.
Peut-on faire confiance à la justice ? Sans jouer les Jawad, qui respecte encore la justice française ? « Le mur des cons », la dépendance au politique (et le politique dépendant des lobbies), la gauche majoritaire chez les magistrats, l’impossibilité pour les pauvres de se défendre (l’aide juridictionnelle bidon), le carnage Taubira, les avocats mal payés… On ne le répétera jamais assez : la justice française est une vieille putain trop maquillée volontairement entretenue dans un état de délabrement, de sous-effectif et de sous-financement, uniquement pour qu’elle ne soit ni puissante, ni indépendante. Elle est aux ordres, on le voit régulièrement à leurs corps défendants avec Dieudonné et Soral, et elle n’inspire plus le respect. Dommage, parce que la Justice, c’est beau.
- "Faut faire attention, la pédophilie c’est pas dans 68"
Des fois, rarement mais des fois, il est des hommes mauvais qui regrettent leurs actes. Le problème philosophique qui se pose est : est-ce qu’un acte mauvais condamne un homme à être mauvais à vie ? Ça c’est une putain de bonne question. Dans les années de grande liberté sexuelle, quand la pédophilie n’était pas encore le crime qu’il est devenu, des personnalités s’en vantaient ouvertement. Cohn-Bendit, fier comme un paon, avait raconté chez Pivot son expérience avec un enfant. Aujourd’hui, sur une télé suisse, il dit regretter les « bêtises ». Ouais. En même temps, ça mange pas de pain. Mais si Dany est un bon chrétien, on peut éventuellement lui pardonner. Quoi ? Qu’est-ce qu’on a dit ? Aïe, ouille !
Voici l’émission suisse où Cohn-Bendit exprime ses regrets par rapport à l’agression sexuelle sur mineur qu’il a décrite dans un livre :
Ah non merde pardon, erreur de vidéo, la bonne c’est celle-ci !