Le retour de François Hollande en chef de guerre contre les colis piégés
Hollande à Trump : "Ici, il n'y a pas de personnes qui prennent des armes pour tirer dans la foule"
Aujourd'hui, fusillade à #Grasse ... pic.twitter.com/LOfqf7B9dI
— EL ЯAFA ن (@IsrafilElRafa) 16 mars 2017
Et voilà, Hollande vient encore de louper une bonne occasion de se taire. À l’occasion de ce jeudi « terroriste » du 16 mars 2017, le couard est sorti de son bunker – encerclé par les Français en colère – pour communiquer. Après nous avoir annoncé que le fascisme c’était mal – comprendre « le socialisme c’est super » – l’ex-président de la République a lancé que le colis piégé envoyé au siège du FMI à Paris était un « attentat ». On se doute bien qu’il ne s’agissait pas d’un colis de la Redoute. Pendant ce temps, un élève de première littéraire dans un lycée de Grasse tirait sur le proviseur, blessant 2 personnes. Un fils de droitiste !
On sent qu’on nous prépare, en cas de forte poussée de fièvre nationaliste (oui car les médias assimilent le patriotisme à une maladie), un magnifique attentat qui aura pour tâche d’éteindre l’incendie. Ça sert à ça, au fond : à glacer les ardeurs revendicatives politiques et sociales. Et accessoirement, à faire rentrer le troupeau dans l’enclos d’où il commençait à se barrer dangereusement. Les événements du jour sont à comprendre comme une préparation mentale à une graduation.
La guerre du Média Unique contre le FN
Parallèlement, la pression se fait plus forte sur le FN et ses représentants. Après les armes légères, on passe aux armes lourdes : tout l’entourage professionnel de Marine Le Pen est dénoncé pour une raison ou pour une autre. L’oligarchie a soufflé l’halali, et toute la presse mainstream se lance dans la chasse au nationalistes. On ne le répétera jamais assez : le grand ennemi de l’oligarchie, au fond, c’est le nationalisme.
Perquisitions chez Arnys. Les enquêteurs veulent savoir pourquoi son tailleur est(si) riche... En kiosque demain,sur le site dès maintenant. pic.twitter.com/krr6guPb4u
— Renaud Dély (@RenaudDely) 16 mars 2017
Notre couv' de la semaine : le scénario noir des 100 premiers jours de @MLP_officiel à l'Elysée pic.twitter.com/i2xELjEZfc
— L'Obs (@lobs) 16 mars 2017
La presse, fidèle à sa tradition et à sa logique de meute, balance tout ce qu’elle peut dans la bataille. Il est vrai qu’elle joue sa tête, politiquement et économiquement. Adieu les subventions et autres soutiens oligarchiques, en cas de victoire de la France. On comprend Renaud Dély et ses amis. À leur place, on se battrait jusqu’au dernier. Même son de cloche(s) en télé, où tout est bon dans le cochon délateur. Sur C8, la petite sœur de Canal+, Guy Lagache vient de déraper en bidonnant un reportage anti-FN. Le militant raciste et homophobe n’était qu’un employé de la chaîne...
Le fameux militant raciste et homophobe du documentaire de @C8TV est en vérité ingénieur du son pour Canal+ ! Lagache est une crapule ! pic.twitter.com/eVDVX0w9Gc
— Steeve Briois (@SteeveBriois) 16 mars 2017
Quel merdier ! Comment voulez-vous que les Français respectent leurs médias ? Enfin, leurs, n’exagérons pas : on paye pour ces médias, la redevance pour le service public, la pub ou les abonnements pour les chaînes privées, mais ils ne nous appartiennent pas. Pareil avec les autoroutes. On a beau payer leur construction, payer leur entretien, payer à chaque passage, leur propriété nous échappe encore. C’est ballot.
Décodex : « on a déconné, mais on a eu raison »
Un autre truc de ballot c’est les excuses de Décodex, ou plutôt la mise au point, ça fait moins foireux. Oh évidemment, les Décodexeurs ne disent pas « on s’excuse, on a vraiment merdé », non. On dit :
« Six semaines après son lancement, notre outil de vérification de la fiabilité des sites évolue. L’occasion de répondre aux critiques qui ont accompagné sa sortie. »
Genre on fait dans l’interactivité, on est ouverts, on a entendu la critique... Exactement la méthode Hollande quand il dit que sa mesure est bonne mais la communication mauvaise et que donc il faut expliquer, faire de la pédagogie, nous prenant ainsi pour des enfants...
- L’équipe des juges de Décodex au grand complet
Les Décodexeurs justifient leur outil en arguant que le public a besoin de fact checking (« vérifier les faits », on parle français nous) à cause de « la montée croissante d’une mal-information, d’une désinformation sur le Web ». Surtout la concurrence à leurs salades oligarchiques, pour dire la vérité. Et Philippot a raison quand il envoie au journaliste de TF1 que « les gens ont un cerveau ». Le Monde veut continuer à croire que les gens ont besoin de lui, alors qu’ils s’en foutent, et fabriquent leur propre menu informationnel avec ce qui leur plaît, leur paraît sensé, ou tout simplement moins con que la soupe officielle.
C’est comme si les Français redécouvraient les petits commerçants de proximité et de qualité (vive le marché ! mais avec un petit « m ») et délaissaient les hypermarchés, ce qui est un fait. Cela montre aussi qu’il y a une tendance générale à la recomposition des habitudes de consommation, que ce soit de la bouffe ou de l’info, sur des bases plus saines, plus cohérentes. Les journalistes du Monde ont beau nous faire un cours sur le fait – merci les gars, on sait ce que c’est –, ils ne comprennent pas qu’ils se fourvoient avec leur outil à dénoncer les dissidents, ce qui n’a rien à voir avec les faits, qui servent juste de prétexte. Quoi qu’ils disent, les Décodexeurs seront toujours du côté du manche, de la surveillance, de l’inquisition. Ce sale boulot leur colle à la peau. C’est la matrice même de leur journal qui ressort, révélant son véritable moteur idéologique. Non pas faire de l’info, mais juger l’info. Ou plutôt, juger ceux qui n’obéissent pas à leur ligne.
« Nous avons également reçu de nombreux soutiens de la part de professionnels de l’éducation ou de la modération, saluant ce qu’ils considèrent comme un premier pas face à un phénomène qu’ils voient, eux aussi, prendre une grande ampleur depuis des années. »
Mince, on pensait que vous étiez des bêtes en faits, les gars : où est passé le fait que tout le Net non-aligné vous a pris pour des rigolos et des danseuses au son du pipeau de l’oligarchie socialo-sioniste ? C’est pas un fait ? Ah. Bon. C’est peut-être un mauvais fait. Un fake fait. Pardon, un fake fact.