S’il subsistait un quelconque doute sur le fait que les gouvernements financent la terreur et montent de toute pièce de fausses attaques contre eux-mêmes, ce dernier doit disparaître à l’écoute d’un récent échange au sein de la Chambre des Lords britannique.
En s’adressant à ses pairs à la Chambre, Lord James of Blackheath a révélé qu’il avait été impliqué dans le blanchiment de milliards de livres d’argent du terrorisme, en particulier celui de l’IRA et de divers terroristes d’Afrique du Nord, à la demande de la Banque d’Angleterre. James a également expliqué qu’il avait été contacté par une organisation secrète qui offrait d’aider la Grande-Bretagne à rembourser son énorme dette.
La question de la dette a été en fait ce qui a provoqué un aveu de culpabilité aussi incroyable de la part de Lord James au départ. Au début, il a annoncé qu’il avait été contacté par une très « étrange » et secrète organisation qui voulait « investir de grosses sommes d’argent pour aider à la reprise de l’économie » en Angleterre.
Après avoir relayé cette information à un collègue à la Chambre des Lords, on aurait apparemment dit à Lord James qu’il n’était pas suffisamment important pour que cette organisation le contacte directement, une déclaration que James a évidemment mal pris. En réponse à la déclaration de son collègue selon laquelle il n’avait pas l’expérience nécessaire pour traiter avec cette agence, qui est apparemment inconnue pour tout le monde sauf pour ceux qui sont dans le secret des dieux, la réponse de James a été remarquable.
« Si c’est le cas », a-t-il dit. « Je dispose d’une des plus grandes expériences dans le blanchiment de l’argent du terrorisme et de l’argent sale/contrefait qui soit à la City. J’ai eu sous ma responsabilité des milliards de livres de l’argent du terrorisme. »
Lorsque la baronne Hollis of Heigham lui a demandé où cet argent était allé, il a en outre expliqué :
« Pas dans ma poche. Mon plus gros client terroriste était l’IRA, et je suis heureux de dire que j’ai réussi à blanchir plus de 1 milliard de son argent. J’ai également eu de nombreux contacts avec des terroristes d’Afrique du Nord, mais ceci était d’une nature bien plus nauséabonde, et je ne veux pas en parler parce que c’est toujours une question de sécurité. »
James est allé encore plus loin dans ses révélations, impliquant également la Banque d’Angleterre dans le financement des terroristes. « Je m’empresse d’ajouter que ça ne serait pas une bonne idée de faire intervenir la police, parce que j’appellerais immédiatement la Banque d’Angleterre en tant que témoin pour ma défense, étant donné que c’est elle qui m’a chargé de m’occuper de ces problèmes. »
Bien que l’idée que la Banque d’Angleterre, la Chambre des Lords, et d’autres institutions gouvernementales financent les terroristes mêmes dont ils prétendent avoir si peur ne soit pas du tout surprenante ; il est juste étonnant de voir une discussion aussi ouverte à ce sujet en public.
La Grande-Bretagne a dégénéré en un Etat policier, ces dernières années sous couvert de lutte contre le terrorisme, mais leurs propres institutions gouvernementales et bancaires admettent ouvertement qu’elles financent ces terroristes. Il s’agit d’un exemple évident de mise en oeuvre de la technique Problème-Réaction-Solution qui a été un tel succès pour les gouvernements et les dirigeants sociaux durant des milliers d’années.
Mais les commentaires de James ne s’arrêtent pas là. « Le fait est« , dit-il, »que lorsque j’accomplissais cette activité étrange, j’avais à ma disposition une intéressante série de numéros de téléphone et de références que je pouvais utiliser pour demander de l’aide quand j’en avais besoin.
Donc, les gens à la City savent que s’ils veulent vérifier quelque chose qui leur semble anormal, ils peuvent venir me voir et je peux composer quelques numéros de téléphone pour obtenir une référence. » James n’a pas expliqué qui sont ces contacts en réalité, mais ils s’agit à n’en pas douter de gens qui ont beaucoup de relations et sont très puissants s’ils peuvent être appelés ainsi pour confirmer et fournir des références pour des affaires intérieures telles que celles evoquées par Lord James.
Pourtant, les commentaires de James révèlent une activité encore plus secrète, quand il commence à parler de l’organisation de l’ombre, la Fondation X comme il l’appelle, qui l’aurait contacté pour proposer d’aider l’Angleterre dans le paiement de sa dette. Il ne fait aucun doute que la stature de la Fondation X est supérieure à celle de toutes les organisations que nous connaissons.
Alors que Lord James tentait de mettre en rapport la Fondation X avec les personnes appropriées au sein de la Chambre des Lords et de la Banque d’Angleterre, il a dit, « je me suis retrouvé entre le marteau et l’enclume qui étaient totalement paranoïaques les uns vis-à-vis des autres, parce que les gens de la fondation X font preuve d’une obsession incroyable pour leur propre sécurité. Ils s’attendent à n’être contacté que par une personne ayant un statut équivalent à celui d’un chef d’Etat, ou une personne ayant une cote de sécurité internationale équivalente à celle des six personnes les plus hauts placées dans le monde. »
James décrit clairement des personnages très puissants ayant des tendances élitistes. Ils sont de manière évidente habitués à être contactés par des personnes très haut placées dans la hiérarchie sociale, et ils n’apprécient pas d’être contactés par ceux des couches inférieures. Cependant, lorsque des membres de la Banque d’Angleterre et de la Chambre des Lords britannique sont considérés comme des membres inférieurs de la société, ont peut se demander où les gens de la Fondation X se situent dans la hiérarchie ?
Alors que des blogueurs ont suggéré que la mystérieuse organisation pourrait être l’Office des Nations Unies de contrôle du Trésor international (UNOITC), certains laissant même entendre qu’il s’agirait du Vatican, Lord James a précisé que la Fondation X, quelle que soit son identité, en est « toujours à l’étalon-or depuis les années 1920, et que leurs avoirs en devises dans le monde entier, qui sont très importants, sont appuyés sur des lingots d’or. » Cela signifie que « le chiffre pour le montant de lingots qui seraient nécessaires pour couvrir leurs réserves de devises, ainsi qu’il est soutenu, serait supérieur à la valeur totale de lingots qui a jamais été extraite dans l’histoire du monde. » Selon Lord James, la Fondation X est disposée à prêter des milliards de livres au gouvernement britannique pour des projets aussi divers que des hôpitaux, des écoles, et des crossrails.
Quel que soit le résultat final de la discussion sur la Fondation de prêt X, son offre a provoqué un aveu des plus étonnants de la part d’un membre de la Chambre des Lords britannique. Un gouvernement qui admet ouvertement financer le terrorisme, qui vise sa propre population, et envisage ensuite de passer des accords commerciaux avec des organismes financiers de l’ombre sans les en informer devrait provoquer une vague d’indignation. Mais, étant donné l’état actuel des choses en Angleterre, ceci n’arrivera probablement pas.