Tout est parti de quelques lignes dans le nouveau livre du magistrat Philippe Bilger. Dans Contre la justice laxiste, ce dernier s’étonne que Christiane Taubira ait « laissé dire, et ne l’a jamais contesté dans l’espace médiatique, qu’elle avait deux doctorats, l’un en économie, l’autre en ethnologie ». Or, selon lui, nulle trace de thèses soutenues par la garde des Sceaux.
Comme le relève Rue 89, de nombreux articles de presse font en effet état de doctorat en dressant le portrait de Christiane Taubira, évoquant soit « un doctorat de sciences économiques et en agroalimentaire » soit « un doctorat de sciences éco » à Assas-Paris .
Le site d’informations politiques d’Europe 1, Le Lab, a lui passé le web en revue. Difficile de trouver des informations officielles sur le CV de la ministre : sur le site du gouvernement, ses diplômes n’apparaissent pas. Il y est seulement mentionné qu’elle est « professeur de sciences économiques ». Le trombinoscope du gouvernement évoque lui un « 3e cycle de sciences économiques ».