Voici deux extraits accolés de cet article de Télérama écrit par l’association de femmes journalistes « Prenons la Une » et diffusé sur le site de l’hebdomadaire de gauche culturelle le 7 juillet 2020 :
« La diversité à l’intérieur des rédactions amènera à plus de diversité sur les plateaux, sur les unes, dans les paroles données en reportage. Il est urgent de multiplier les points de vue. [...] Sans ça, les rédactions resteront désespérément blanches et uniformes. Ce n’est pas comme cela que notre profession pourra raconter le monde d’après. »
Nous rappelons à ces « journalistes », à toutes fins utiles, que la diversité rédactionnelle n’est pas une question de couleur de peau mais de couleur politique. Le pluralisme, ce n’est pas mettre Fary ou Claudia Tagbo dans le fauteuil du 20 Heures à la place des Ken & Barbie Anne-Claire Coudray et Laurent Delahousse, mais de faire entrer la diversité des opinions, par exemple celle d’E&R, dans le débat public. Hélas, le pouvoir profond qui n’est ni contre le féminisme ni contre l’antiracisme, bien au contraire !, ne veut pas de nous.
- Les Ken & Barbie de la PPP
(propagande publique privée)
« Notre métier consiste à faire entendre toutes les voix, notre responsabilité est en jeu, nous ne pouvons pas continuer à nier que le très faible nombre de personnes racisées dans les rédactions nuit à notre mission d’information, que cela perpétue les stéréotypes racistes, la violence. » (La tribune des femmes journalistes)
Et les voix patriotes ? Et le très faible nombre de personnes soraliennes dans les rédactions ?
Or, on le sait tous, amis comme ennemis, notre parole, certes originale et différente, mais cohérente et lucide (surtout sur la durée), est interdite par les tenants du Système dans les médias mainstream et désormais sur les grandes plateformes internet. Dans ce cas, que vaut cette tribune de femmes journalistes, comme si en plus il y a avait une information mâle et une information femelle ?
Quand on écrit que YouTube, sous la pression du lobby sioniste, efface 80 millions de vues de vidéos ERTV, c’est un fait et un fait politique. Mais ça n’a pas l’air de bousculer les ovaires de ces dames, qui préfèrent focaliser sur leur petit nombril féministe et la couleur de peau de leurs « sœurs » racisées, c’est-à-dire les femmes noires et arabes, pour parler vrai et pas bobo.
Nous sommes les racisés du sionisme !
Toute cette charge antiraciste et pseudo-démocratiste n’est qu’un leurre, un contre-feu sociétal à la vraie censure, celle des patriotes en général, blacklistés dans leur propre pays !, et des soraliens en particulier, poursuivis par les sbires du Système dans tous les domaines possibles : justice, police, économie, médias. Du coup, la persécution des femmes en général, et des femmes de couleur en particulier, dans les médias français, alors que ces derniers sont devenus majoritairement un monde de femmes (sous la direction d’hommes blancs, hé hé hé) avec de plus en plus de femmes de couleur bénéficiant de la discrimination positive, ça nous fait sourire.
- Devinette : où sont les racisés et racisées du site d’information socialo-sioniste
de France Info ?
Que ces femmes dites racisées ou discriminées viennent travailler chez nous, d’abord bénévolement, puis avec une petite rémunération (le lobby sioniste nous interdit de gagner de l’argent, car on ne peut servir Dieu et l’argent, Christ avait raison), elles verront ce qu’est une véritable école de journalisme, solidaire, populaire et efficace, et aussi ce qu’est une université spécialisée dans la recherche en politique. Elles, noires ou blanches, brunes ou vertes, qu’elles viennent de la planète Mars ou des quartiers de Marseille, apprendront à la vitesse de la lumière ce qu’est le journalisme de résistance, le vrai, celui de ce fameux quatrième pouvoir qui n’existe pas en France, les médias mainstream étant tous couchés devant le pouvoir économico-politique visible qui les maintient sous respiration artificielle, et devant le pouvoir profond qui les surveille idéologiquement du coin de l’œil, sous-entendu l’œil de Moscou, ou plutôt de Tel-Aviv.
« Nous sommes des journalistes femmes. Nous exerçons dans la presse écrite, à la télé, à la radio, sur le Web. Parmi nous, nous comptons des consœurs issues de la diversité, comme on aime dire. Nous sommes des professionnelles de l’information qui observons chaque jour les pratiques de notre métier, ses excès, ses dérives racistes aussi.
Comme lorsqu’un journaliste noir, en train de nettoyer son ordinateur, entend un collègue se mettre à chantonner “Nétwayé, baléyé, astiké,” de Zouk Machine. Ou qu’une consœur stagiaire est qualifiée de “nègre” par un collègue ‒ il ne sera pas inquiété, même après signalement aux ressources humaines. C’est aussi ce confrère à qui l’on dit : “T’es le seul Noir de la rédaction. Ah non, regarde, il y a aussi les vigiles et les femmes de ménage”. C’est une journaliste qui souligne auprès d’un rédacteur en chef en quoi le mot “beurette” est insultant et qui se voit répondre : “Bah, ’beurette de banlieue’, c’est un pléonasme, non ? Ça va ensemble. Tu sais ce que c’est, un pléonasme ?” C’est encore une consœur à qui une collègue demande : “Ta maman, elle porte le voile d’intégriste ?” C’est une journaliste d’origine maghrébine aux cheveux bouclés à qui l’on affirme : “Ce serait mieux que tu te lisses les cheveux pour les duplex”. C’est une journaliste conviée sur une chaîne d’info et déprogrammée à la dernière minute parce qu’une autre invitée racisée se trouve aussi sur le plateau – “Ça ferait doublon”, lui explique-t-on. »
Et maintenant, place aux femmes journalistes racisées de Télérama dans une tribune au parfum de délation qui aurait pu être écrite par un enfant de CM2 !
Couverture caricaturale des manifestations contre les violences policières, remarques racistes au sein des rédactions… Dans une tribune, l’association de femmes journalistes Prenons la une appelle les médias à se remettre en cause et à embaucher des personnes issues de la diversité.
[...]
Au sein de l’association Prenons la une, qui travaille à une juste représentation des femmes dans les médias et à l’égalité professionnelle dans les rédactions, nous répertorions depuis des mois ces exemples. Ils sont nombreux et frappants. En pleine crise sanitaire, des rassemblements ont eu lieu pour protester contre les violences policières et pour la justice autour d’Assa Traoré : certaines rédactions parlent d’« émeutes raciales ». Qu’est-ce que cela dit de notre travail ? Que l’on caricature, que l’on ne se renseigne pas assez (alors que c’est la base de notre métier), que l’on parle d’une seule voix alors que la société et notre lectorat sont divers. Tant qu’il n’y aura pas plus de journalistes racisé.e.s dans les médias, le racisme frontal ou « ordinaire » continuera dans les rédactions ; il s’insinuera dans les articles que nous écrivons et les reportages que nous réalisons ; il s’affichera sur les unes d’un quotidien national et sur les plateaux de télévision. Sans cela, le traitement du racisme, des inégalités sociales ne pourra être précis, informé, ouvert, pertinent. Le recrutement de personnes issues de la diversité est indispensable. La diversité à l’intérieur des rédactions amènera à plus de diversité sur les plateaux, sur les unes, dans les paroles données en reportage. Il est urgent de multiplier les points de vue.
Nous ne sommes pas les seules à le dire, mais encore beaucoup de rédactions ne voient pas le problème. En 2018, Libération se posait la question : sa rédaction était-elle blanche ? « On l’a été. On l’est encore. Ça a changé un peu. On part de loin. » Le ministre de la Ville et du Logement Julien Denormandie le soulignait le 13 juin 2020 dans une interview au Parisien :
« La diversité dans nos chaînes de télévision n’a encore rien à voir avec la société. Le CSA publie tous les ans un rapport sur la représentation de la diversité de la société française à la télé et à la radio. Les résultats sont éloquents. Nous devons absolument créer les conditions pour y remédier. »
Il propose de renforcer les capacités d’évaluation du CSA avec des indicateurs plus fins et un suivi, chaîne par chaîne, rendu public afin d’inciter les médias à prendre des engagements plus forts en matière de diversité. Nous le souhaitons aussi, ainsi qu’un croisement des données avec celles du genre, comme nous l’avons expliqué lors de quatre auditions à l’Assemblée et au Sénat ces six derniers mois.
« Nous ne pouvons pas continuer à nier que le très faible nombre de personnes racisées dans les rédactions nuit à notre mission d’information. »
Notre métier consiste à faire entendre toutes les voix, notre responsabilité est en jeu, nous ne pouvons pas continuer à nier que le très faible nombre de personnes racisées dans les rédactions nuit à notre mission d’information, que cela perpétue les stéréotypes racistes, la violence. Le Washington Post, quotidien américain de référence, vient d’ailleurs d’annoncer le recrutement de douze personnes, y compris à des postes à responsabilité, pour mieux documenter les questions raciales – toutes thématiques confondues – et s’engage à plus d’inclusion et de diversité dans sa politique salariale. En Grande-Bretagne, la BBC, qui estime que « les changements dans les médias ne sont pas assez rapides », vient également d’annoncer qu’elle investira 100 millions de livres sur trois ans pour diversifier le recrutement mais également les programmes.
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