La papesse du people a été trop loin : elle a fait shooter la fille de Karine Le Marchand qui sortait de gardav, et a fait chanter la mère, plutôt solvable, avec les clichés. C’est un classique de la PPP (presse people pourrie), qui verse dans l’extorsion.

Michèle Marchand, c’est tout un système qui fonctionnait très bien jusqu’au moment où elle n’a plus été en cour au Château. Tout le monde se souvient du cliché stupéfiant de cette repris(e) de justice dans le bureau « ovale » du Président, et de la présidente, même si la fonction n’existe pas dans la constitution.

Quand la relation entre Mimi et Brigitte s’est dégradée, on a vu apparaître des couv people pas très sympas pour la première dame, voire carrément repoussantes. Autant dire que malgré ses condamnations – Mimi a déjà fait de la taule ferme –, elle conserve tout son réseau de pouvoir. Et puis, les Macron sont en chute libre dans l’opinion, surtout depuis que le GifleGate les a achevés. À ce propos, Manu a tenté de dédramatiser le truc, mais le résultat est évidemment pire.

Le people, c’est un secteur glauque, à cheval entre les histoires de cul, de fric, de came, de réseau, d’arnaque et de chantage. Il faut dire que les people, ces cibles molles, ne sont pas forcément intelligents, même si le petit peuple croit à l’équation « connu = intelligent ». En fait, pas du tout. Regardez la dernière sortie de ce pauvre Kassovitz, qui a un raisonnement d’enfant de 8 ans.

Comme tous les ânes, il a fait marche arrière devant le tollé, mais il devra s’y résoudre un jour : il n’est définitivement pas un intellectuel, ce qu’il croyait pourtant. Ses justifications grotesques valent le rétropédalage de Macron.

« Je suis moi-même un Français de souche, ma mère est Française de race. Ma grand-mère (s’appellait) Henriette […] on ne peut pas faire plus français, prolétaire […] On était dans une France de l’après-guerre, qui était plutôt ouverte au monde, et c’est dans cette France-là que j’ai vécu. Je respecte évidemment tous les Français, qu’ils soient de souche ou immigrés, qu’ils soient métissés, qu’ils soient importés (sic) ou qu’ils soient là depuis longtemps ; j’aime le peuple français et ce qu’il représente – cette pugnacité qui fait qu’on est un peuple différent. »

Déjà jeune, il était insupportable. Il avait tout du bourgeois de gauche « fils de ». Pas facile de s’extraire d’une telle condition : les parents assurent (papa est producteur), offrent des facilités, on n’a pas besoin de travailler à l’école, ce truc pour pauvres, on se fait refiler un job en or. Logiquement, ensuite, c’est le drame : on se croit génial.