Les grèves se multiplient dans de nombreux secteurs. Les petites bulles commencent à s’agglomérer pour former de plus grandes bulles...

Trump a donné ou redonné du boulot à des millions d’Américains, Noirs et Blancs réunis. Il a été chassé de la présidence par le pouvoir profond qui a installé un pantin, corrompu et pédophile, à sa place. Le peuple travailleur a été volé, grâce au covidisme qui a permis de camoufler la guerre contre le peuple sous une guerre contre le virus.

Sur ces images (en VO non sous-titrée) du Striketober dans l’industrie du cinéma, on découvre le logo de Black Lives Matter...

Loi numéro un : tout mouvement social populaire infiltré par le gauchisme mène à la trahison, donc à l’échec. On l’a vu en France avec la récupération progressive des Gilets jaunes (via ses leaders) par l’extrême gauche, dont les intérêts correspondent objectivement à ceux de la Banque.

Le 16 octobre, Mediapart diffuse un article qui montre toute la répugnance des gauchistes à s’unir avec le peuple contre l’oligarchie.

Le Puy-en-Velay (Haute-Loire).– « Pour moi, ça a été comme un coup de poignard. Pourquoi tant de haine ? Qu’est-ce que je leur ai fait ? » Ilana Polac n’a pas encore digéré la surprise nauséabonde qui l’attendait lors des manifestations anti-passe sanitaire cet été, au Puy-en-Velay.

Après une jeunesse en Israël et une première installation à Paris, l’urgentiste a répondu à une annonce et posé ses valises en Haute-Loire en 2009. « Je pensais que les gens ici étaient gentils, qu’il n’y aurait pas de risque d’y trouver des radicaux », se souvient-elle. Mais au cœur des puissants cortèges qui ont investi les rues du Puy – 2 000 à 3 000 manifestants au plus fort du mouvement, début août, pour une agglomération comptant moins de 40 000 habitants –, elle a déchanté.

Bien visibles dans les manifestations, des pancartes – « pas une ou deux, un bon paquet », souligne-t-elle – sont venues lui rappeler que les juifs restaient des boucs émissaires commodes en temps de crise, même si l’antisémitisme emploie désormais un langage légèrement crypté pour éviter les condamnations.

Au Puy, Ilana s’est ainsi retrouvée nez-à-nez avec des libelles proclamant « Non à la manipulaSion », des « Je suis Cassandre » marquant une solidarité envers Cassandre Fristot, militante d’extrême droite qui encourt trois mois de prison pour provocation à la haine raciale, et d’abscons « Qui ? » suivis de listes de noms de personnalités réputées juives, ou encore des photomontages représentant le président Emmanuel Macron affublé d’un brassard aux couleurs nazies, frappé du signe du dollar, sur fond de drapeaux israélien et américain. Tout un attirail accusant à mots mal couverts un « complot juif » mondial d’être responsable de la pandémie et de la politique vaccinale.

Le mécanisme est simple : il suffit d’associer peuple à antisémitisme, et le tour est joué. Les gauchistes peuvent alors revendiquer de représenter – eux et eux seuls – le peuple, après l’avoir nettoyé de ses éléments non pas les plus antisémites, mais les plus radicalement anti-oligarchiques. L’amalgame étant fait par les agents de l’oligarchie eux-mêmes. L’oligarchie peut alors poursuivre sa politique de destruction sociale tranquillement.

Le mouvement « Striketober » est désormais mené par des dizaines de milliers de travailleurs américains, qui attendent des mesures de la part des entreprises. Ouvriers, infirmiers ou travailleurs du spectacle, des dizaines de milliers de travailleurs américains, fatigués par de longues heures de travail pendant la pandémie et frustrés face aux profits de leurs employeurs, ont engagé des mouvements de grève cet automne.

S’ils ne parviennent pas à un accord avec les studios hollywoodiens sur l’adoption d’une nouvelle convention collective, les 60.000 membres du syndicat IATSE, qui représente les équipes de tournage dans le pays, ont prévu de débrayer lundi.

Quelque 31.000 employés du groupe de santé Kaiser Permanente dans l’ouest des États-Unis menacent aussi de cesser, sous peu, le travail.

Depuis jeudi, 10.000 salariés du constructeur de tracteurs John Deere sont, eux, déjà en grève ; 1400 chez le fabricant de céréales Kellogg’s depuis le 5 octobre, et plus de 2000 employés de l’hôpital Mercy à Buffalo depuis le 1er octobre.

Le mot « Striketober », contraction de « strike » (grève) et « october » (octobre), est apparu sur les réseaux sociaux. La star de l’aile gauche du parti démocrate, Alexandria Ocasio-Cortez, l’a même mis en avant jeudi sur Twitter.

Sacrifices

Pendant la pandémie, pour compenser les nombreux absents, « on a sacrifié du temps avec nos familles, on a manqué les matchs des enfants, des dîners, pour s’assurer que les boîtes de céréales soient dans les magasins », raconte Dan Osborn, mécanicien chez Kellogg’s depuis 18 ans.

« Et c’est comme ça qu’on nous récompense ? En nous demandant de faire des concessions alors même que le PDG et les grands chefs s’accordent des augmentations ? », s’offusque-t-il.

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La grève « durera le temps qu’il faudra, il suffit de tenir un jour de plus que l’entreprise », dit-il.

Phénomène de contagion

Les grévistes « revendiquent en majorité une amélioration des conditions de travail », remarque Kate Bronfenbrenner, spécialiste des mouvements syndicaux à l’université Cornell.

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« Plus il y a de grèves qui parviennent à leurs fins, plus il y en a qui démarrent, car les gens commencent à vraiment croire qu’ils peuvent gagner et sont prêts à risquer leur salaire ou leur emploi », explique Josh Murray.

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En attendant, « les économistes et les sociologues ont démontré que plus le marché du travail est tendu (comme c’est le cas actuellement aux États-Unis, NDLR), plus les travailleurs ont du pouvoir, plus la probabilité de grèves est élevée ».

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