Syrte va peut-être tomber. On voit mal ce qui pourrait l’empêcher, à part que les terroristes de l’OTAN cessent leur intervention, ce qui ne semble pas à l’ordre du jour.
Je vous propose ici un petit article, en fait une dépêche d’agence, qui vous donne un aperçu de ce qu’est la guerre « humanitaire » selon Bernard-Botul-Henri Lévy. Avec le mensonge habituel d’un cadre « militaire » du Conseil national de Transittion (CNT).
No comment, sauf pour dire que je n’ai pas trouvé l’équivalent de cette dépêche en langue française. Sûrement parce que rien ne doit perturber ceux qui seront dans l’avion « bourré d’entreprises » affrété par pierre Lellouche et qui doit bientôt atterrir en Libye.
La Croix Rouge forcée de rebrousser chemin
Un convoi de la Croix Rouge transportant de l’aide pour la ville assiégée de Syrte a dû rebrousser chemin lundi parce que les forces du gouvernement intérimaire libyen ont déclenché un tir de barrage d’artillerie.
Les forces gouvernementales de l’autre côté de la ville natale de Kadhafi, ont mis fin à des semaines de blocage en montant une offensive contre un quartier de Syrte où, selon leur commandement, se cacherait Mo’atassem, un des fils de Kadhafi.
Les organisations humanitaires dissent être préoccupés pour les civils de Syrte qui sont piégés par les combats et sont à court de vivres, d’eau, de carburant et de médicaments.
Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a envoyé une petite quantité d’aide humanitaire la semaine dernière, et il a essayé de le faire lundi encore, avec deux camions chargés d’aide, et accompagnés par deux véhicules tout terrain.
Le convoi est parti d’un pont à quelques kilomètres à l’ouest de Syrte mais a été obligé de s’arrêter au bout d’une centaine de mètres parce que les forces du gouvernement intérimaire ont commencé à tirer sur la ville.
Ils ont déclenché un puissant tit de barrage de mortiers, d’artillerie, de grenades et d’armes anti-aériennes juste au moment où le convoi s’est ébranlé. Le convoi du CICR a fait demi-tour et d’est éloigné de Syrte.
Un officier anti-Kadhafi présent sur les lieux, Ismail Al-Sosi, a déclaré à Reuters : “Les rebelles avaient sécurisé la route pour les véhicules du CICR, mais dès qu’ils sont entrés dans la ville, ils ont fait demi-tour parce que les miliciens [pro-Kadhafi] ont tiré. Nous n’avons pas ouvert le feu. Ce sont les miliciens qui ont commencé à tirer. »
Une équipe de Reuters qui a assisté à l’incident a déclaré n’avoir vu aucun tir en provenance des positions des forces fidèles à kadhafi