Qu’est-ce que la « logique soralienne » ? Est-ce une logique spéciale, une sous-logique, une autre logique, une alterlogique ? La réponse est dans la bouche du jeune Victor Eyraud, qui officie chez (a)Valeurs actuelles.

« Et d’ailleurs, euh, Rima Hassan est, comment dire, assez subtile et intelligente dans ce…, elle arrivera à trouver la justification qui permettra de dire que ce n’était pas une menace caractérisée et directe. Elle arrivera à le faire, parce que Rimat Hassa, Rima Hassan encore une fois faut pas la sous-estimer, elle, elle est assez brillante là-dessus. On sent qu’elle n’était pas venue du tout pour l’interview. D’ailleurs, quand BFM, coupe l’interview en disant “bon écoutez on va s’arrêter là”, bon elle a un grand sourire et puis elle était venue pour ça, elle était venue pour dire ça, et si vous voulez y a, euh, déjà une erreur de logique derrière, alors c’est, c’est, c’est une attaque directe aux journalistes…
Moi j’y vois, la logique soralienne si vous voulez. J’y vois complètement la logique soralienne qui est que les médias seraient dirigés par les juifs donc, seraient, liés, à Israël et donc défendraient Israël, coûte que coûte, quel que soit, voilà.
Donc il n’y a pas, j’veux dire, c’est le, c’est le, c’est la… Rima Hassan était venue pour dénoncer ça… On parle souvent quand on parle de l’extrême droite de, de dog whistle, vous savez hein, le, le, le, l’appeau à, à, à chien, qui serait en gros un message dissimulé, un message, sourd, mais que seuls les intéressés pourraient entendre. Là c’est exactement ce, ce, c’est, c’est un cas d’école ! C’est-à-dire que les intéressés, que, que seraient les antisémites, euh, pro-Hamas, euh, ou propalestiniens, mais qui en tous les cas sont antisémites, entendent ce que veut dire Rima Hassan derrière, même si elle ne le dit pas directement, ils entendent très bien ce qu’elle veut dire. Euh, non mais c’est une attaque si vous voulez, directe au journalisme français. BFM TV d’ailleurs n’est pas responsable, il y a même une erreur de logique derrière, n’est pas responsable de qui le félicite ou qui ne le félicite pas. À ce moment-là, moi, je le dis dans ce micro, je félicite Rima Hassan. Voilà, est-ce que Rima Hassan est de droite ou d’extrême-droite maintenant ? Ça n’a aucun sens, mais voilà, ceux qui veulent entendre son message l’entendront. »

Après cette sortie quelque peu hasardeuse, qui prête à Rima des intentions délictueuses entre les lignes, les réseaux sociaux ont réagi avec précision. Ajoutons ici que si Rima, comme l’énonce le jeune homme, envoie un message caché, c’est peut-être parce que certains messages, pourtant fondés sur des faits indubitables, sont automatiquement attaqués par de puissants groupes de pression. De l’autre côté de l’Atlantique, la situation est de ce point de vue différente.

« Qui dirige Hollywood ? Allez... », est le titre d’un article du NYT, dont Google a pour nous traduit le début. Cet article sidérant date de 2008, lorsque les frères Weinstein régnaient encore sur le business.

Je n’ai jamais été aussi bouleversé par un sondage de ma vie. Seuls 22 % des Américains pensent aujourd’hui que « les industries du cinéma et de la télévision sont en grande partie dirigées par des Juifs », contre près de 50 % en 1964. L’Anti-Defamation League, qui a publié les résultats du sondage le mois dernier, voit dans ces chiffres une victoire contre les stéréotypes. En fait, cela montre à quel point l’Amérique est devenue stupide. Les Juifs dirigent totalement Hollywood.

Dans quelle mesure Hollywood est-il profondément juif ? Lorsque les chefs de studio ont publié une annonce pleine page dans le Los Angeles Times il y a quelques semaines pour exiger que la Screen Actors Guild règle son contrat, la lettre ouverte a été signée par : le président de News Corp. Peter Chernin (juif), le président de Paramount Pictures Brad Grey (juif), le directeur général de Walt Disney Co. Robert Iger (juif), le président de Sony Pictures Michael Lynton (surprise, juif néerlandais), le président de Warner Bros Barry Meyer (juif), le directeur général de CBS Corp. Leslie Moonves (donc juif, son grand-oncle fut le premier Premier ministre d’Israël), Harry Sloan, président de la MGM (juif) et Jeff Zucker, directeur général de NBC Universal (méga-juif). Si l’un des frères Weinstein avait signé, ce groupe aurait non seulement le pouvoir d’arrêter toute production cinématographique, mais aussi de former un minyan [1] avec suffisamment d’eau des Fidji sous la main pour remplir un mikvé [2].

Si Hollywood se suffit à lui-même pour ce qui concerne la propagande filmée, l’AIPAC s’occupe de la politique, c’est-à-dire principalement du Congrès et dans une moindre mesure, du Sénat. L’Amérique est ce pays qui a suffisamment de liberté de parole pour dire officiellement la puissance du lobby juif local sans déclencher les foudres de la justice. C’est un fait, voilà tout. D’ailleurs, beaucoup de juifs s’en vantent, parce que là-bas, la réussite financière et/ou communautaire n’est pas une honte.

Le « petit Eyraud », comme le rappelle affectueusement un internaute, officie chez Valeurs actuelles, un hebdo de droite éminemment sioniste.

Xavier Poussard égrène ici la liste des patrons et responsables de grands médias en France.

Dans ce qui suit, nous sommes loin d’une représentation démocratique, ne serait-ce que démographiquement, proportionnellement aux communautés de pensée, de confession ou de vote.

Conclusion : on peut retirer le qualificatif soralien à logique, et écrire tout simplement logique.