François Taillandier, écrivain, auteur d’« Une autre langue » s’interroge sur cette tentation d’accorder un statut constitutionnel aux langues régionales. Il prône au contraire un encouragement de la francophonie.
On peut espérer que le vote des députés visant à entériner dans la Constitution l’existence des langues régionales sera une affaire enterrée après le refus du Sénat. Provisoirement du moins, et c’est pourquoi il faut y revenir : car les pressions exercées en ce sens ne cesseront pas, et le comportement de nos élus en cette affaire a donné une pénible impression d’irresponsabilité, pour ne pas prononcer un mot plus grave. Tout s’est passé comme si, en évitant soigneusement de préciser à quoi l’on s’engage, on s’était à la fois dédouané et donné les coudées franches, au moyen d’une formule apparemment innocente, mais qui tient de la boîte de Pandore ou de la bombe à retardement.
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On peut espérer que le vote des députés visant à entériner dans la Constitution l’existence des langues régionales sera une affaire enterrée après le refus du Sénat. Provisoirement du moins, et c’est pourquoi il faut y revenir : car les pressions exercées en ce sens ne cesseront pas, et le comportement de nos élus en cette affaire a donné une pénible impression d’irresponsabilité, pour ne pas prononcer un mot plus grave. Tout s’est passé comme si, en évitant soigneusement de préciser à quoi l’on s’engage, on s’était à la fois dédouané et donné les coudées franches, au moyen d’une formule apparemment innocente, mais qui tient de la boîte de Pandore ou de la bombe à retardement.
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