Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier de votre présence, pour cette conférence de presse estivale qui intervient une semaine avant le début de la présidence Française de l’Union Européenne.
Pour mettre mon propos en perspective, permettez-moi de vous rappeler que Nicolas Sarkozy s’est prévalu d’être le Président du « pouvoir d’achat », qu’il a revendiqué le retour de la France dans l’Europe, la relance du processus de construction de l’Union Européenne grâce à la ratification du traité de Lisbonne et enfin la réintégration de la France à l’OTAN.
Malheureusement pour lui, et pour la France, les événements fondamentaux en cours remettent en cause l’ordre imprudemment établi par le verbe présidentiel :
1/ D’abord, nous assistons à une crise politique et institutionnelle du modèle fédéraliste de l’Union Européenne.
2/ Ensuite, dans la foulée de la crise financière et pétrolière, l’effondrement progressif du système économique, monétaire et bancaire mondial apparait de plus en plus probable.
I- La crise politique et institutionnelle, celle du modèle fédéraliste de l’Union Européenne, est absolument évidente.
Après les peuples de France et de Hollande qui avaient manifesté leur refus de la Constitution européenne en 2005, celui de l’Irlande s’est prononcé pour le NON au traité de Lisbonne, il y a quelques jours.
Une fois de plus, il apparait clairement qu’une majorité de citoyens de l’union refuse le modèle de « l’EUROPE-TITANIC », celle d’institutions anti-démocratiques qui jouent contre les peuples, celle d’une économie ultra-libréchangiste qui livre notre pays à la concurrence sauvage des pays à bas salaires et à la prédation des grandes entreprises multinationales.
Le vote irlandais, c’est la victoire de la liberté et de la raison sur les projets oligarchiques et artificiels de la bureaucratie européenne.
C’est aussi un coup d’arrêt politique et juridique définitif au traité de Lisbonne. François Fillon, Premier Ministre en droit sinon en fait, avait d’ailleurs clairement affirmé qu’en cas de refus irlandais, le traité serait caduc.
N’en déplaise au Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso ainsi qu’au secrétaire d’Etat aux Affaires européennes français, Jean-Pierre Jouyet, et à l’écrasante majorité de la classe politique franco-européenne, le traité de Lisbonne est mort. Il rejoint au cimetière des institutions utopiques la Constitution européenne.
On me répondra que cela n’empêchera pas, comme d’habitude, les eurocrates de passer outre, ou de faire revoter l’Irlande dans 6 mois, sous la menace de sanctions officielles ou déguisées.
Les fédéralistes n’en sont plus, il est vrai, à une forfaiture près.
Dès le début de la construction européenne, une méthode de viol subreptice de la liberté des peuples fut employée, puisqu’on fit l’Europe économique comme une première étape discrète du projet de lier les nations, pour aboutir à l’Europe politique, c’est-à-dire supranationale.
C’est cette intuition appuyée sur les écrits de Monnet et de Coudenhove-Kalergi qui me conduisit en 1957 à voter contre le Traité de Rome.
L’hypocrisie et le cynisme ont des limites. Il s’agit en effet du troisième NON au même texte, puisque le traité de Lisbonne reprend pour l’essentiel les éléments du projet de Constitution européenne déjà rejeté par la France et les Pays-Bas au printemps 2005.
Dès lors, les choses sont claires : les citoyens ne veulent plus de cette Europe-là.
La tentative de passage en force pour faire ratifier le nouveau traité européen par voie parlementaire, en refusant tout référendum, a abouti à une radicalisation de l’opinion publique contre les institutions et les dirigeants de l’Union.
En réaction, les Irlandais ont courageusement et symboliquement exprimé l’exaspération d’une majorité d’Européens devant la méthode « anti démocratique » retenue.
Si les européistes en doutent, je les mets au défi de soumettre le Traité aux peuples d’Europe par référendum.
Les gouvernants et leurs conseillers, par dogmatisme et impéritie, ont sous-estimé la force des réalités nationales, ouvrant une grave crise politique.
Ils n’ont pas prévu davantage la grave crise économique dans laquelle nos compatriotes se débattent aujourd’hui.
Celle-ci était pourtant inévitable : tous les économistes sérieux ont dit et répété que la monnaie forte serait, à terme, destructrice d’emploi.
La politique de hausse des taux d’intérêts directeurs de la Banque Centrale Européenne, puisqu’on y revient toujours, finira par engendrer un profond chaos social.
A cet égard, durant la campagne Présidentielle, Nicolas Sarkozy a fait mine de stigmatiser les mauvaises relations entre les Etats de l’Union et la Banque Centrale Européenne.
Le 6 mars 2007, il déclarait : « Je proposerai à nos partenaires, si je suis élu, que la politique de surévaluation de l’euro, qui est en train d’accentuer tous les problèmes d’Airbus et d’accélérer la désindustrialisation de l’Europe, soit abandonnée. Tous les grands pays du monde aujourd’hui cherchent à sous-évaluer leur monnaie en pratiquant une politique de dévaluation compétitive. »
Cela revenait à dire qu’il fallait changer d’Europe.
Eh bien, le « NON » Irlandais nous encourage à nous battre pour que ce pari soit gagné.
L’horizon est maintenant dégagé pour une nouvelle Europe des coopérations nationales.
2 / Celle-ci est d’autant plus nécessaire qu’un effondrement mondial progressif du système économique, monétaire, bancaire et financier est en cours.
De juin 2008 à mi 2009, la récession américaine causée par la crise du marché hypothécaire, dite crise des « subprime », devrait se transformer en véritable dépression.
La déflagration américaine se propagera, par effet de contagion, en Europe et en Asie, sous forme de « stagflation ».
Elle sera amplifiée par le troisième choc pétrolier, la hausse du prix du brut entrainant mécaniquement le retour de l’inflation.
De plus, il est très probable qu’un 3éme choc économique majeur, après les « subprimes » et la crise pétrolière, se produira d’ici l’automne 2008 : il s’agit de l’explosion de la bulle spéculative des « CDS », un monstre financier dérivé du crédit et qui représente un marché d’environ 50.000 milliards de dollars, soit 5 fois l’ampleur des « subprimes ».
L’effet des pertes enregistrées sera dévastateur pour la solidité financière du système bancaire international.
Si rien n’est tenté pour endiguer cette menace, d’ici 2009, les conséquences pour la France et les Français devraient être dramatiques :
· D’abord, un retour durable de l’inflation officielle comprise entre 4 à 5% et due principalement aux importations de pétrole.
· un fort ralentissement de la croissance économique Française, qui devrait être de 1 à 1,2% à peine en 2008.
· L’explosion des déficits publics entre 2008 et 2012.
· Une hausse vertigineuse de la dette de l’Etat, en contradiction avec les critères du Pacte de Stabilité et de Croissance que s’est imposé la France lors du traité de Maastricht.
· Une accélération des délocalisations d’entreprises, hors de la zone euro (EADS, Dassault Aviation,…).
· Un impact inéluctable sur le pouvoir d’achat des Français, sous la forme d’une nouvelle baisse de celui-ci.
· Une augmentation du chômage réel et parallèlement de l’immigration massive et planifiée par monsieur Attali.
· Un risque géopolitique très élevé avec une probabilité de « guerre » d’ici novembre 2008, entre l’Iran d’un côté, Israël et les Etats-Unis de l’autre, éventuellement flanqués de la France puisqu’elle intègre le commandement de l’OTAN.
L’incapacité des Etats et des institutions internationales à réguler cette grave crise économique, bancaire et financière, démontre que le modèle ultra-libréchangiste de l’euro- mondialisme ne fonctionne pas.
Comme vous le constatez, les prévisions des économistes sont malheureusement peu réjouissantes. Raison de plus pour réagir maintenant !
Un sursaut est essentiel.
Il faut mettre en place un « bouclier anticrise » par une politique créatrice de valeur pour les peuples et rétablir une Europe socialement responsable et politiquement assise sur les nations souveraines.
Nicolas Sarkozy en a la possibilité.
Grâce aux pouvoirs exécutifs conférés par le Conseil Européen, il a toutes les cartes en mains.
Il est en position de nous démontrer véritablement sa sincérité et son ardeur réformatrice pour convaincre, dès l’été 2008, les autres chefs d’état et de gouvernement européens de changer de cap.
Un certain nombre d’enquêtes montrent qu’une majorité de citoyens européens jugent "négatif" l’impact de l’Euro sur l’économie de leur pays.
Aussi au nom de tous les Français, je lance un autre défi solennel au nouveau Président de l’Union Européenne, celui d’établir un « Euro-OR », seul moyen de sauvegarder notre intégrité face à l’idéologie destructrice de la Banque Centrale Européenne.
Ce dispositif est le seul qui permettra de résoudre un grand nombre de difficultés économiques et sociales structurelles dans la zone euro.
Cette action de « salut public » est indispensable, et je demande à chacun de prendre date.
Si Nicolas Sarkozy ne saisissait pas cette chance historique, le Front National seul véritable gardien des intérêts politiques, économiques et sociaux des Français proposera son plan B : une « nouvelle gouvernance économique et sociale » au service de la France et de l’Europe des nations.
Cette « nouvelle gouvernance économique et sociale » que je présenterai dans les mois qui viennent, dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, aura pour objectif une politique monétaire plus orthodoxe, plus protectrice, afin de privilégier la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat de nos compatriotes.
Plus généralement, il faudra retrouver les moyens de la souveraineté pour endiguer la submersion humaine et économique de la France et des nations européennes.
L’enjeu en est l’avenir des Français.
Dans l’espoir que chacun prenne ses responsabilités, j’engage les Français à exiger de leurs hommes politiques des résultats politiques, économiques et sociaux concrets.
Je vous remercie.
Jean-Marie LE PEN
Source : http://www.frontnational.com
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier de votre présence, pour cette conférence de presse estivale qui intervient une semaine avant le début de la présidence Française de l’Union Européenne.
Pour mettre mon propos en perspective, permettez-moi de vous rappeler que Nicolas Sarkozy s’est prévalu d’être le Président du « pouvoir d’achat », qu’il a revendiqué le retour de la France dans l’Europe, la relance du processus de construction de l’Union Européenne grâce à la ratification du traité de Lisbonne et enfin la réintégration de la France à l’OTAN.
Malheureusement pour lui, et pour la France, les événements fondamentaux en cours remettent en cause l’ordre imprudemment établi par le verbe présidentiel :
1/ D’abord, nous assistons à une crise politique et institutionnelle du modèle fédéraliste de l’Union Européenne.
2/ Ensuite, dans la foulée de la crise financière et pétrolière, l’effondrement progressif du système économique, monétaire et bancaire mondial apparait de plus en plus probable.
I- La crise politique et institutionnelle, celle du modèle fédéraliste de l’Union Européenne, est absolument évidente.
Après les peuples de France et de Hollande qui avaient manifesté leur refus de la Constitution européenne en 2005, celui de l’Irlande s’est prononcé pour le NON au traité de Lisbonne, il y a quelques jours.
Une fois de plus, il apparait clairement qu’une majorité de citoyens de l’union refuse le modèle de « l’EUROPE-TITANIC », celle d’institutions anti-démocratiques qui jouent contre les peuples, celle d’une économie ultra-libréchangiste qui livre notre pays à la concurrence sauvage des pays à bas salaires et à la prédation des grandes entreprises multinationales.
Le vote irlandais, c’est la victoire de la liberté et de la raison sur les projets oligarchiques et artificiels de la bureaucratie européenne.
C’est aussi un coup d’arrêt politique et juridique définitif au traité de Lisbonne. François Fillon, Premier Ministre en droit sinon en fait, avait d’ailleurs clairement affirmé qu’en cas de refus irlandais, le traité serait caduc.
N’en déplaise au Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso ainsi qu’au secrétaire d’Etat aux Affaires européennes français, Jean-Pierre Jouyet, et à l’écrasante majorité de la classe politique franco-européenne, le traité de Lisbonne est mort. Il rejoint au cimetière des institutions utopiques la Constitution européenne.
On me répondra que cela n’empêchera pas, comme d’habitude, les eurocrates de passer outre, ou de faire revoter l’Irlande dans 6 mois, sous la menace de sanctions officielles ou déguisées.
Les fédéralistes n’en sont plus, il est vrai, à une forfaiture près.
Dès le début de la construction européenne, une méthode de viol subreptice de la liberté des peuples fut employée, puisqu’on fit l’Europe économique comme une première étape discrète du projet de lier les nations, pour aboutir à l’Europe politique, c’est-à-dire supranationale.
C’est cette intuition appuyée sur les écrits de Monnet et de Coudenhove-Kalergi qui me conduisit en 1957 à voter contre le Traité de Rome.
L’hypocrisie et le cynisme ont des limites. Il s’agit en effet du troisième NON au même texte, puisque le traité de Lisbonne reprend pour l’essentiel les éléments du projet de Constitution européenne déjà rejeté par la France et les Pays-Bas au printemps 2005.
Dès lors, les choses sont claires : les citoyens ne veulent plus de cette Europe-là.
La tentative de passage en force pour faire ratifier le nouveau traité européen par voie parlementaire, en refusant tout référendum, a abouti à une radicalisation de l’opinion publique contre les institutions et les dirigeants de l’Union.
En réaction, les Irlandais ont courageusement et symboliquement exprimé l’exaspération d’une majorité d’Européens devant la méthode « anti démocratique » retenue.
Si les européistes en doutent, je les mets au défi de soumettre le Traité aux peuples d’Europe par référendum.
Les gouvernants et leurs conseillers, par dogmatisme et impéritie, ont sous-estimé la force des réalités nationales, ouvrant une grave crise politique.
Ils n’ont pas prévu davantage la grave crise économique dans laquelle nos compatriotes se débattent aujourd’hui.
Celle-ci était pourtant inévitable : tous les économistes sérieux ont dit et répété que la monnaie forte serait, à terme, destructrice d’emploi.
La politique de hausse des taux d’intérêts directeurs de la Banque Centrale Européenne, puisqu’on y revient toujours, finira par engendrer un profond chaos social.
A cet égard, durant la campagne Présidentielle, Nicolas Sarkozy a fait mine de stigmatiser les mauvaises relations entre les Etats de l’Union et la Banque Centrale Européenne.
Le 6 mars 2007, il déclarait : « Je proposerai à nos partenaires, si je suis élu, que la politique de surévaluation de l’euro, qui est en train d’accentuer tous les problèmes d’Airbus et d’accélérer la désindustrialisation de l’Europe, soit abandonnée. Tous les grands pays du monde aujourd’hui cherchent à sous-évaluer leur monnaie en pratiquant une politique de dévaluation compétitive. »
Cela revenait à dire qu’il fallait changer d’Europe.
Eh bien, le « NON » Irlandais nous encourage à nous battre pour que ce pari soit gagné.
L’horizon est maintenant dégagé pour une nouvelle Europe des coopérations nationales.
2 / Celle-ci est d’autant plus nécessaire qu’un effondrement mondial progressif du système économique, monétaire, bancaire et financier est en cours.
De juin 2008 à mi 2009, la récession américaine causée par la crise du marché hypothécaire, dite crise des « subprime », devrait se transformer en véritable dépression.
La déflagration américaine se propagera, par effet de contagion, en Europe et en Asie, sous forme de « stagflation ».
Elle sera amplifiée par le troisième choc pétrolier, la hausse du prix du brut entrainant mécaniquement le retour de l’inflation.
De plus, il est très probable qu’un 3éme choc économique majeur, après les « subprimes » et la crise pétrolière, se produira d’ici l’automne 2008 : il s’agit de l’explosion de la bulle spéculative des « CDS », un monstre financier dérivé du crédit et qui représente un marché d’environ 50.000 milliards de dollars, soit 5 fois l’ampleur des « subprimes ».
L’effet des pertes enregistrées sera dévastateur pour la solidité financière du système bancaire international.
Si rien n’est tenté pour endiguer cette menace, d’ici 2009, les conséquences pour la France et les Français devraient être dramatiques :
· D’abord, un retour durable de l’inflation officielle comprise entre 4 à 5% et due principalement aux importations de pétrole.
· un fort ralentissement de la croissance économique Française, qui devrait être de 1 à 1,2% à peine en 2008.
· L’explosion des déficits publics entre 2008 et 2012.
· Une hausse vertigineuse de la dette de l’Etat, en contradiction avec les critères du Pacte de Stabilité et de Croissance que s’est imposé la France lors du traité de Maastricht.
· Une accélération des délocalisations d’entreprises, hors de la zone euro (EADS, Dassault Aviation,…).
· Un impact inéluctable sur le pouvoir d’achat des Français, sous la forme d’une nouvelle baisse de celui-ci.
· Une augmentation du chômage réel et parallèlement de l’immigration massive et planifiée par monsieur Attali.
· Un risque géopolitique très élevé avec une probabilité de « guerre » d’ici novembre 2008, entre l’Iran d’un côté, Israël et les Etats-Unis de l’autre, éventuellement flanqués de la France puisqu’elle intègre le commandement de l’OTAN.
L’incapacité des Etats et des institutions internationales à réguler cette grave crise économique, bancaire et financière, démontre que le modèle ultra-libréchangiste de l’euro- mondialisme ne fonctionne pas.
Comme vous le constatez, les prévisions des économistes sont malheureusement peu réjouissantes. Raison de plus pour réagir maintenant !
Un sursaut est essentiel.
Il faut mettre en place un « bouclier anticrise » par une politique créatrice de valeur pour les peuples et rétablir une Europe socialement responsable et politiquement assise sur les nations souveraines.
Nicolas Sarkozy en a la possibilité.
Grâce aux pouvoirs exécutifs conférés par le Conseil Européen, il a toutes les cartes en mains.
Il est en position de nous démontrer véritablement sa sincérité et son ardeur réformatrice pour convaincre, dès l’été 2008, les autres chefs d’état et de gouvernement européens de changer de cap.
Un certain nombre d’enquêtes montrent qu’une majorité de citoyens européens jugent "négatif" l’impact de l’Euro sur l’économie de leur pays.
Aussi au nom de tous les Français, je lance un autre défi solennel au nouveau Président de l’Union Européenne, celui d’établir un « Euro-OR », seul moyen de sauvegarder notre intégrité face à l’idéologie destructrice de la Banque Centrale Européenne.
Ce dispositif est le seul qui permettra de résoudre un grand nombre de difficultés économiques et sociales structurelles dans la zone euro.
Cette action de « salut public » est indispensable, et je demande à chacun de prendre date.
Si Nicolas Sarkozy ne saisissait pas cette chance historique, le Front National seul véritable gardien des intérêts politiques, économiques et sociaux des Français proposera son plan B : une « nouvelle gouvernance économique et sociale » au service de la France et de l’Europe des nations.
Cette « nouvelle gouvernance économique et sociale » que je présenterai dans les mois qui viennent, dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, aura pour objectif une politique monétaire plus orthodoxe, plus protectrice, afin de privilégier la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat de nos compatriotes.
Plus généralement, il faudra retrouver les moyens de la souveraineté pour endiguer la submersion humaine et économique de la France et des nations européennes.
L’enjeu en est l’avenir des Français.
Dans l’espoir que chacun prenne ses responsabilités, j’engage les Français à exiger de leurs hommes politiques des résultats politiques, économiques et sociaux concrets.
Je vous remercie.
Jean-Marie LE PEN
Source : http://www.frontnational.com