Sale semaine pour le député LREM de la 3e de Moselle, Richard Lioger. Dès qu’il a su que 67 millions de Français, moins les riches à jet privé, les proprios de villas à pistoche et les connards de l’axe Élysée-Matignon allaient être privés de liberté pendant un à deux mois, il a sauté dans sa limousine ou son TGV pour aller se planquer dans sa villa du Lubéron, loin des pue-la-sueur !

Un grand geste de solidarité, un exemple pour tous ses administrés. Malheureusement, ça s’est su, et le pauvre Riri s’est fait lyncher sur les réseaux sociaux. Il aurait même reçu des « menaces de mort », preuves à l’appui. Mais bon, les menaces de mort sur Twitter, c’est comme les mensonges dans la bouche d’Édouard Philippe, on les compte plus. Nous on en reçoit tous les jours de la part des antogoyistes primaires, et on s’en bat les steaks.

Message à EnModeMacaron : E&R reprend toujours les infos populaires. Évidemment, devant la fronde populaire, Riri a pleurniché, et a pondu un message qui va arracher des larmes à tous les confinés :

« Je suis un député de la Nation, je peux être partout, je suis en télétravail comme des millions d’autres Français ; je n’ai rien fait de mal et il n’y a aucune raison que l’on me jette en pâture de la sorte. Les gens ne savent pas ce qui m’a conduit ici. »

Ben, l’envie de se la couler douce pendant que les pauvres en chient dans le Grand Est, non ?
Ensuite, Riri-la-pleurniche – décidément, c’est une maladie ce truc de chialer dès qu’on se fait gauler la main dans le sac – a invoqué la « violence » des Gilets jaunes, ces Morlocks cannibales qui veulent dévorer des membres de l’hyperclasse. Il dénonce un

« climat pré-insurrectionnel, réplique du mouvement des Gilets jaunes qui conduit des individus, avec la complicité d’organisations d’extrême gauche, à prôner la violence à l’égard d’élus de la République. C’est très grave pour la démocratie. »

Ah, ah, ah ! Quand on touche à leur confort ou à leurs intérêts, c’est la démocratie qu’on attaque ! Les députés LREM, et les ministres de la République, devraient savoir que depuis qu’ils ont maté la révolte des Gilets jaunes dans le sang, rien ne leur sera pardonné, et rien ne leur sera épargné. C’est pas nous qui le voulons, vous nous connaissez, on est des non-violents, mais c’est la loi de la politique 2.0. Tu cognes sur ton chien ? Un jour il te sautera à la gorge.

À propos de clébards, la news la plus insolite de la semaine : Macron a autorisé les Français à sortir de taule pour aller adopter des animaux de compagnie (un coup de fil de BB à Brigitte ?). Il faut savoir que les refuges sont pleins, que beaucoup de trous du cul ont abandonné leur animal parce qu’ils avaient peur que ce dernier leur refile le virus. On espère que ces merdes humaines l’ont chopé quand même.

Dans la série des haineux qui cognent sur leur chien et qui n’ont pas idée des conséquences, on a la Runacher :

On voit sur la photo qu’elle n’est qu’amour pour le peuple de France, qui va bien le lui rendre.
Non, sérieux, l’avenir risque d’être très rock and roll. C’est le moment de vous passer un morceau de musique classique nord-américaine par un trio à cordes en chambre qui s’appelle « La Descendance ». Ils sont confinés, comme nous, alors ils jouent pour des enfants dans une petite école, à bonne distance bien entendu.

Le guitariste solo du groupe, qui a été déclaré un jour le « guitariste rock le plus mal habillé de l’histoire », raconte que son grand-père, en revenant de la guerre (on suppose que c’est la 2e mondiale) lui a refilé un ukulélé et lui a appris à en jouer. C’est pour ceux qui causent pas rosbif.

Pendant ce temps, en France prisonnière des néolibéraux, un autre trio donnait un concert dans l’église que les néolibéraux ont brûlée, devant le monde entier, pour foutre une merde de commerce satanique à la place et détruire notre foi, mais notre foi a doublé après :

La chanson du trio à cordes nord-américain raconte l’histoire d’un garçon qui n’a pas d’amour-propre. Il lui arrive plein de déboires avec sa copine : elle l’humilie, se fait pécho par ses potes, revient la nuit bourrée taper à sa porte, lui tape sa thune, le traite de malade, il s’en prend plein la gueule, mais il en redemande, c’est plus fort que lui.
Cette histoire est vraiment dure mais elle illustre la loi selon laquelle les emmerdes ne viennent jamais seuls, ils volent en escadrille, c’est le penseur grec Audiard (ou Chirac) qui disait ça à ses élèves dans l’agora.

Quand elle dit qu’elle ne veut que moi
Alors je me demande pourquoi elle couche avec mes potes
Quand elle dit que je suis comme une maladie
Alors je me demande combien de temps je peux encore tenir
Eh ben je suppose que je devrais m’occuper de moi-même

Maintenant je vais raconter quelque chose
Ça arrive plus souvent que je ne veux l’admettre
Tard dans la nuit, elle frappe à ma porte
Elle a encore bu et cherche à tirer un coup
Maintenant je sais que je devrais dire non
Mais c’est plutôt dur quand elle est sur le point de partir
Je dois être un imbécile, mais je ne suis pas un pauvre mec
Je ne suis qu’un mec naïf sans amour-propre

Il s’agit d’une allégorie. Le mec ce sont les Français qui se font maltraiter par leur élite, qui se fout ouvertement de leur gueule, qui les fout en taule, qui les baise et leur fait les poches. Souvent des chansons simples disent des choses profondes.
Que ceux qui ont des oreilles...

Bonus : pourquoi que le fennec il a des grandes oreilles ?

Grâce à ces radars gigantesques, il peut entendre les termites comploter dans le sous-sol profond...