On a peine à le croire, mais ça se passe en 2025 dans un pays théoriquement civilisé et républicain. Un journaliste ou un technicien honnête a mis en ligne un synthé, c’est-à-dire un bandeau sur l’image, qui a déplu aux autorités. Et par autorités on comprend France Télévisions et les israélistes en poste.

Comme nous l’avions justement écrit, les prisonniers palestiniens sont les otages des Israéliens, et ce, depuis toujours. Les otages israéliens sont eux les prisonniers du Hamas. On peut tourner ça dans tous les sens, ça fonctionne quelle que soit la nationalité ou la confession.

La fusion entre les médias et le pouvoir profond ne se cache plus. Il n’y a pas une feuille de papier à cigarette entre la Attal et la Yadan, et on ignore pourquoi : peut-être se connaissent-elles dans le privé ? Toujours est-il que l’impudent a aussitôt été châtié, comme un vulgaire Palestinien. On espère qu’il n’a pas été torturé, la torture étant un marqueur du régime raciste de Tel-Aviv.

Si France Télévisions est sous occupation évidente, Radio France n’est pas en reste. On réécoute Adèle van Reeth qui se prend les pieds dans la liberté d’expression, à l’image de la responsable de la RTBF.

Quel étrange hasard ! La compagne de Raphaël Enthoven, le philosophe génocidaire, la Attal et la Yadan semblent sur la même ligne. Ont-elles été choisies pour cela ? Si oui, par qui sont-elles choisies ? Par qui ?

Arrêtons de jouer les innocents : plus rien ne nous étonne dans cette France en déconstruction, en transition diront les oligarques. Tout ce qui est France doit être nettoyé, oublié, et remplacé. Le grand remplacement, on le sait, n’est pas que migratoire, il est aussi culturel, médiatique.

Sur France 3, la chaîne des multivax, ce qui augure d’un sacré trou dans la pyramide des âges, on craint même les couleurs du drapeau national.

On marche sur la tête, ce n’est pas une découverte. En cinquante ans, les esprits ont été retournés et ça donne des Yadan qui donnent des ordres au service public audiovisuel (SPA). De toute façon, ces chaînes et stations sont merdiques au plus haut point, et elles produisent des anti à foison. C’est notre seule consolation.

Heureusement, pour la vraie liberté d’expression, il reste Gilles-William !

« J’ai toujours été intimement favorable au premier amendement américain, je rêverais d’une France où on pourrait tout dire. »

C’est drôle, on a connu GiWiG plus virulent contre la libre parole...
Nous aussi, on rêve d’une France où l’on pourrait tout dire, mais pas n’importe quoi, juste quelques vérités, comme cette histoire de milliers d’otages des Israéliens, afin de soulager les Français du fardeau qui leur pèse de plus en plus.