Les médias mainstream français ont choisi leur président : ce sera le pédophile Joe Biden. Il y a quatre ans, c’était la gouine cruelle Hillary. Mais pour gagner, les médias français devront passer sur le corps de l’actuel président et candidat républicain fraîchement déclaré, Donald J. Trump, 1m90 pour 110 kilos.
Des gauchistes du camp du Bien (Black Lives Matter) s’en prennent aux Américains qui sortent de la convention républicaine :
The Black Lives Matter mob in Washington DC is harassing people leaving the RNC convention. pic.twitter.com/FqY1Wq6NSt
— Ian Miles Cheong (@stillgray) August 28, 2020
« J-68 avant le scrutin. Donald Trump doit formellement accepter l’investiture républicaine en vue de l’élection présidentielle, jeudi 27 août, lors d’un discours prononcé depuis les jardins de la Maison-Blanche. Une prise de parole pour clore la convention nationale du parti et remobiliser ses troupes, alors que la campagne du conservateur semble battre de l’aile. Donald Trump est critiqué jusque dans son propre camp pour sa gestion de la pandémie de Covid-19, qui a coûté la vie à près de 180 000 Américains, selon le décompte de l’université Johns-Hopkins. Et depuis plusieurs semaines, il est devancé par son adversaire Joe Biden dans les intentions de vote : le 25 août, il accusait près de neuf points de retard sur le démocrate, indique l’agrégateur de sondages du site Five Thirty Eight. » (France Info)
Chaque article nous décrit en détails les faiblesses du candidat républicain (par ordre chronologique depuis 2016 : idiot, fou, raciste, fasciste), qui n’a de républicain que le nom : Trump est trop spécial, trop unique pour entrer dans le moule reaganien.
« Je me tiens devant vous ce soir, honoré par votre soutien, fier des progrès extraordinaires que nous avons réalisés ensemble au cours de ces incroyables quatre dernières années, et débordant de confiance dans le brillant avenir que nous allons construire pour l’Amérique au cours des quatre prochaines. »
« Ces derniers mois, notre nation et la planète entière ont été frappés par un nouvel et puissant ennemi invisible. Comme les braves Américains avant nous, nous avons relevé ce défi. Nous fournissons des thérapies qui sauvent des vies et nous produirons un vaccin avant la fin de l’année, voire plus tôt encore. »
« Malgré toute notre grandeur en tant que nation, tout ce que nous avons accompli est maintenant en danger… À aucun moment auparavant, les électeurs n’ont été confrontés à un choix plus clair entre les partis, deux visions, deux philosophies ou deux agendas. Cette élection décidera si nous allons sauver le rêve américain ou si nous allons laisser un programme socialiste démolir notre destinée. »
Le discours plus complet traduit par les DéQoupeurs :
« Mon programme, c’est “made in USA” »
En attendant, parce qu’il faut bien faire un peu d’information, France Info, qui est ni très français ni très informatif, nous explique comment Trump va essayer de renverser une défaite annoncée... par les médias mainstream, qu’ils soient américains ou français.
Et dans la liste des armes de Trump, il y a, tenez-vous bien, « vanter (et embellir) son bilan à la Maison-Blanche ». Ça alors, c’est bien le premier président à se représenter qui cherche à vanter son bilan ! Le niveau des journalistes mainstream nous étonne chaque jour !
« Pour le clan Trump, le deuxième pilier de cette stratégie de sauvetage consiste à vanter le bilan de ces quatre dernières années. Son équipe a mis en ligne un site complet détaillant les “promesses tenues” par le Président au cours de son premier mandat. La page dédiée à son programme pour sa réélection est, en revanche, beaucoup plus succincte. On y trouve des projets comme “créer 10 millions d’emplois en dix mois”, “ramener un million d’emplois délocalisés en Chine” ou “établir une présence humaine permanente sur la Lune”, sans le moindre détail sur la façon dont l’exécutif compte y parvenir. « Il n’a pas vraiment de programme, juste des slogans », résume Jean-Éric Branaa. »
Jean Éric Branaa, « spécialiste des États-Unis » selon France Info, plus sûrement agent de propagande anti-Trump, oublie quelques petites choses : le redressement productif de l’Amérique (avant le Covid mondialiste), la taxation à venir des GAFAM, le niveau historiquement bas du chômage (avant le Covid mondialiste), le retour progressif des soldats d’Asie, la lutte sourde contre le pouvoir profond et le capitalisme financier, le rééquilibrage des relations commerciales avec la Chine, la baisse de la tension avec la Corée du Nord, l’affaiblissement de l’OTAN, la fausse soumission à Israël, la politique de la main tendue aux Russes (au risque de passer pour un traître à la patrie), bref, pas vraiment de programme, juste des slogans.
« Ce pari avait tout son sens en début d’année, lorsque Donald Trump pouvait se targuer de bons résultats économiques. Mais la pandémie de Covid-19 a détruit plusieurs millions d’emplois et mis un coup de frein à la croissance. Au deuxième trimestre 2020, le pays est officiellement entré en récession après avoir enregistré une chute historique de 32,9 % de son PIB. Pas de quoi désarçonner le républicain, dont l’objectif est désormais de “vendre un mythe”, selon USA Today. Lundi 24 août, il assurait ainsi qu’avant la crise sanitaire, “nous prenions une direction jamais vue : l’économie la plus florissante, les plus bas chiffres du chômage de l’histoire du pays”. Et tant pis si son bilan économique n’est, en réalité, pas plus reluisant que celui de Barack Obama. “Il espère qu’à l’automne, les chiffres de l’emploi seront meilleurs, ce qui redonnerait une dynamique à sa campagne”, souligne Jean-Éric Branaa. »
C’est donc après coup, une fois que l’économie américaine a plongé sous l’impact du Covid mondialiste, que la presse mainstream admet que Trump a eu « de bons résultats économiques ». Heureusement pour le pédophile Joe Biden, ces résultats positifs se sont effondrés depuis. Ce virus, quelle chance pour le camp progressiste !
Normalement, si on suit la logique de France Info, devant les mauvais sondages, la révolte des Noirs (légèrement excités par Soros, les médias, et les lobbies) et l’effondrement économique dû à une pandémie dont le Président n’aurait pas pris la mesure, ce dernier devrait démissionner au plus vite, rendre son tablier au pédophile Joe, ou se suicider devant le tableau apocalyptique de l’Amérique trumpisée.
Hélas, n’écoutant que son ego, qui semble démesuré, Trump est résolu à se battre, et à utiliser tous les arguments, dont la décrédibilisation de son adversaire. Ça alors, comment peut-il oser décrédibiliser Joe, pourtant démocrate et pédophile ? C’est quand même le camp du Bien, merde !
En France, le camp du Bien est incarné par le réalisateur Mathieu Kassovitz, le fils de socialo-sioniste :
Mathieu Kassovitz, sur la présidentielle américaine :
"J'ai vraiment l'impression de voir la fin du monde arriver. Le 3 novembre, si #Trump passe, ce sera le début d'une dictature, le début de la fin de notre époque".
#Le20HdeDariusRochebin. pic.twitter.com/cGsRPrVGMK
— LCI (@LCI) August 27, 2020
À deux mois du scrutin, Donald Trump tente désormais de renverser la vapeur à l’aide d’une stratégie de campagne reposant sur trois piliers.
Attaquer sans relâche Joe Biden
Début 2020, la stratégie de campagne de Donald Trump était claire : jouer sur l’opposition entre la droite et la gauche.
« Il avait fait le pari que [le progressiste] Bernie Sanders, largement en tête dans les sondages, remporterait les primaires démocrates, rappelle Jean-Eric Branaa, maître de conférences à l’université Paris 2, interrogé par franceinfo. Il comptait donc se présenter comme le dernier rempart face au socialisme incarné par le sénateur du Vermont. »
Mais c’est finalement le modéré Joe Biden qui a emporté l’investiture démocrate.
Qu’à cela ne tienne, Donald Trump a simplement adapté sa rhétorique : à chaque événement de campagne, le républicain dépeint « Joe l’endormi » en « pantin » des socialistes. « Il répète que le chaos gagnera l’Amérique si Joe Biden est élu et que le démocrate est manipulé par les pires gauchistes du pays », souligne Jean-Éric Branaa, auteur de Joe Biden, le troisième mandat de Barack Obama (éditions VA).
Dès le premier soir de la convention nationale républicaine, lundi 24 août, le message a été martelé :
« Ils veulent détruire ce pays et tout ce pour quoi nous nous sommes battus, a déclaré Kimberly Guilfoyle, belle-fille et conseillère de Donald Trump, citée par Reuters. Ils veulent voler votre liberté. Ils veulent contrôler ce que vous voyez, pensez et croyez dans le but de contrôler votre vie. »
Le camp républicain a par ailleurs investi des millions de dollars pour produire des clips de campagne attaquant le démocrate. Une vidéo diffusée début août montre ainsi Joe Biden avec les représentantes progressistes Ilhan Omar et Alexandria Ocasio-Cortez, et assure que le modéré a « adopté le programme de la gauche radicale ». L’objectif des conservateurs : s’assurer qu’un maximum d’Américains voient ces spots censés décrédibiliser le camp adverse. Selon le New Yorker, les républicains ont dépensé 60,2 millions de dollars entre mars et début août, rien que pour l’achat de publicités sur Facebook.
Vanter (et embellir) son bilan à la Maison-Blanche
« Le Parti républicain tente de faire de cette élection un référendum sur Donald Trump et sur son bilan, ce qui est un incroyable pari. » (Branaa)
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La convention nationale républicaine de cette semaine joue un rôle central dans cette stratégie de campagne. « Donald Trump est un homme d’affaires qui sait se vendre. Il aime haranguer les foules lors de meetings géants : c’est ce qui avait fait le succès de sa campagne il y a quatre ans », rappelle le spécialiste des États-Unis. Cette fois, la pandémie de Covid-19 et les mesures sanitaires qui en découlent privent le milliardaire de grands rassemblements. La convention nationale républicaine est donc l’occasion rêvée de se remettre sous le feu des projecteurs, avant les trois débats de l’automne. Alors que Joe Biden n’a pris la parole qu’au dernier jour de la convention démocrate, Donald Trump s’exprime chaque soir de la grand-messe des conservateurs.
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