Egalité et Réconciliation
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De quel droit Ernotte peut dire que Drucker est "chez lui à France Télévisions" ?

La petite phrase est passée inaperçue, ou plutôt personne n’a trop voulu la commenter. Et pour cause : elle retourne complètement, dans la bouche de sa propre présidente !, toute la charte sur le pluralisme du groupe audiovisuel de service public.

 

En assénant que « sa vie, c’est la télé, il est chez lui à France Télévisions, c’est sa maison », Ernotte fait de Michel Drucker un inamovible, un juge suprême à vie du service public audiovisuel. Pourtant, tous les autres mâles blancs de plus de 50 ans (Lepers, Tex, Sébastien, Pujadas, Leymergie, Pernoud) ont été chassés sans vergogne de l’antenne, et sous les prétextes les plus fallacieux : jeunisme ici, sexisme là. Il ne reste plus que Drucker, qui semble avoir plus de pouvoir que celui de simple animateur producteur.

 

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Si l’opération du cœur de Michel réussit, ce qu’on lui souhaite, on va en bouffer encore pour 10 ans !

 

Sa fonction est comparable à celle d’Alain Finkielkraut sur France Culture où il détient, accrochez-vous, l’émission la plus ancienne du paysage, Polémiques. Une heure mensuelle où il laisse libre cours à ses lubies et à ses obsessions, enfin, son obsession, Israël, les juifs, l’antisémitisme, les racailles, le patriotisme (français) bref, tout ce qui touche au national-sionisme auquel il s’est tardivement converti.

On ne va pas le répéter six millions de fois : personne n’est propriétaire de ce qu’on appelle une case en radio ou en télé. Les animateurs passent, au gré des castings, des besoins du public et de la charte pluraliste du groupe. En réalité, c’est la politique des renvois d’ascenseur selon l’équilibre des forces en présence qui décide des places, qui reste, qui part, et les forces en présence sont les réseaux occultes qui structurent la télé, bien au-delà de l’organigramme officiel.

 

Féminisme & sionisme sont les deux mamelles de FT

Le CSA n’a pas bronché, mais la phrase d’Ernotte – la femme de paille de FT comme Anne Hidalgo l’est pour Paris – est une violation du droit, en quelque sorte, du service public audiovisuel. On sait tous pourquoi Drucker reste en place, et pourquoi les autres ont été virés. Le pouvoir occulte ne l’est plus tellement, et les Français, même s’ils apprécient Drucker (qui leur a été imposé depuis plus de 50 ans maintenant), sont en droit de se poser des questions sur ce 2P2M. 

Le jeu des chaises musicales sur ces postes à fric est un 100 % truqué, réservé à une pseudo-élite qui décide dans la coulisse sans passer par le CSA, qui d’ailleurs ne sert qu’à une chose : se cacher les yeux devant cette injustice et bouffer un budget de plus de 30 millions d’euros par an pour envoyer trois courriers à des émissions où l’on a entendu « crotte », « bite » et « couille ». L’hypocrisie française, que voulez-vous...

 

 

Et pendant que l’Ernotte déroule le tapis de la soumission devant l’animateur de 78 ans, à qui on souhaite un prompt rétablissement et un retour en force, alors qu’il aurait pu prendre une retraite bien méritée depuis 15 ans, laissant ainsi la place à un jeune (animateur communautaire), le jeu des chaises musicales entre amis se poursuit à gauche : Véronique Cayla, l’ancienne présidente du CNC et d’Arte, va diriger l’Académie des César.

Là non plus, pas de suspense puisque Véro, associée à Éric Toledano, coreligionnaire, pardon, coréalisateur du film christianophobe Le Sens de la fête [1], va prendre la tête d’une officine complètement démonétisée. Le vieux producteur Terzian dégage, suite au soutien suicidaire de l’Académie au réalisateur Roman Polanski accusé de viols, place au duo Cayla-Toledano, qui a vaincu sans gloire.

Pour le reste des postes, il y a concurrence, et voici quelques duels assez, comment dire, assez, enfin non, rien. On se croirait au syndicat de la magistrature, du pur gauchisme, entre féminisme, LGBTisme et sionisme, évidemment. Était-ce la peine de le rajouter ?

- Catégories Acteurs : Marina Foïs et Antoine Reinartz/Corinne Masiero et Aurélien Recoing

- Réalisation : Philippe Claudel et Marie-Castille Mention-Schaar/Pascale Ferran et Cédric Klapisch

- Production : Éric Altmeyer et Judith Lou Lévy/Alain Attal et Marie-Ange Lucciani

Mais il n’y a pas que des duels. Par exemple pour ce qui concerne la Musique, c’est déjà plié et gagné pour Gréco Casadesus et Marie Sabbah.

Notre petite consolation, et avec de sincères regrets pour tous les intermittents de ces métiers, c’est que le cinéma français communautarisé à mort eh bien est mort, et la télé ne va pas mieux. Peut-être faut-il en passer par là. Merci aux deux avions « Ernotte » et « Cayla » pour l’accélération de l’effondrement de ces deux Tours complètement pourries.

 

Quand Michel Drucker mettait la pression sur Delphine Ernotte
pour conserver son siège de juge suprême de la télé

« Depuis deux ou trois ans, je me pose des questions. Depuis que j’ai vu qu’il y avait trop d’hommes blancs de plus de 50 ans à la télévision, je me dis, pour reprendre l’expression d’Alain Duhamel, que je suis un vestige pittoresque. »

 

Véronique Cayla, elle, a pu attendre jusqu’à 70 ans pour être atteinte par la limite d’âge... Mais Véronique n’est pas un homme blanc de plus de 50 ans !

 

Notes

[1] Un article consacré à cet excellent film de propagande sioniste ou antichrétienne est disponible pour les souscripteurs au financement participatif de la Rédaction.

Ciné et télé « françaises »

 






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