La situation semble se tendre au Kosovo. Il faut peut être y voir un rapprochement entre la Serbie et la Russie, donnant plus de poids géopolitique au gouvernement serbe pour ne pas lâcher le territoire historique de son peuple.
Hier, le ministre serbe de l’Intérieur, Ivica Dacic, a déclaré qu’une attaque contre les Serbes du Kosovo équivaudrait à une attaque contre Belgrade.
Avant d’ajouter : « La Serbie ne restera pas les bras croisés ». Cette déclaration était adressée clairement au Premier ministre kosovar, Hashim Thaçi.
La situation à la frontière administrative entre la Serbie et le Kosovo s’est aggravée en septembre 2011, suite à la prise de contrôle par les Kosovars albanais de plusieurs postes douaniers situés dans les régions peuplées de Serbes.
Les Kosovars musulmans sont aidés dans cette mission par la Mission policière de l’UE (Eulex) et la Force internationale de sécurité (Kfor) placée sous le commandement de l’Otan.