Chiffre pour le moins impressionnant ! Si l’on en croit les données de la Banque mondiale, un cinquième de l’économie israélienne, soit 53 milliards de dollars, ne serait pas déclaré.
Une tactique qui – le cas échéant – placerait l’Etat hébreu sur le podium des pays dotés d’une économie souterraine, bien loin devant les Etats-Unis où cette part s’élève à 10 %.
Yehouda Nesserdici, le directeur des Impôts d‘Israël vient d’indiquer devant la commission des Finances de la Knesset. que la fraude fiscale était estimée à un montant de 20 milliards de shekels. Selon cette estimation, 2,5% du produit intérieur brut (PIB) échapperait à l’État.
Notons que c’est la première fois qu’un haut fonctionnaire israélien prend le risque d’annoncer de tels chiffres.
Selon le quotidien Globes, le directeur des Impôts aurait par ailleurs indiqué que « selon les chiffres de la TVA qui reflètent la consommation, ce ne sont pas seulement les riches qui fraudent mais aussi le petit peuple ».
Si l’on en croit le fisc israélien, les impôts qui subiraient le plus d’assaut des fraudeurs seraient la TVA, l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu. La fraude consisterait principalement à employer des salariés sans les déclarer, ou, pour les travailleurs indépendants gérant des petites entreprises de cacher au fisc une partie de leurs revenus.