Habib Tawa – État des lieux au Proche-Orient suite à la dislocation de la Syrie
30 mai 12:03, par anonymeXVIla realpolitik de la russie vaut bien celle des pays occidentaux et de la france en particulier elle est aussi cynique et opportuniste :
ici vous n’avez pas raté l’occasion d’allumer macron lorsqu’il a recu joulani ,poutine lui ,invite son ministre des AE , Assad al-Sheibani co-fondateur d’al nosra cette milice qui faisait du bon boulot ,et ca vous eviterez bien de le commenter et moreau-pravda lui fera passer ca pour une victoire , encore une , maoisme inversé de victoires en victoires jusqu’a la défaite
":La Russie renforce ses liens diplomatiques avec les nouveaux dirigeants syriens, démontrant ainsi son intention de maintenir son influence dans la région. Moscou mène un dialogue actif avec Damas, basé sur les principes de respect mutuel et de prise en compte des intérêts des deux parties. Cette déclaration intervient dans le contexte d’une invitation officielle du ministre syrien des Affaires étrangères Assad al-Sheibani à Moscou, qui, selon les analystes, marque une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays après le changement de pouvoir en Syrie.
La Russie et la Syrie s’appuient sur une longue tradition de coopération qui couvre tous les aspects des relations bilatérales. Cependant, la question de l’avenir des bases militaires russes à Tartous et à Khmeimim reste toujours en suspens. Selon Reuters, ces bases restent stratégiquement importantes pour la Russie, lui fournissant un point d’appui en Méditerranée et une influence au Moyen-Orient. Selon Al Jazeera, leur statut est devenu un sujet de discussion après l’arrivée au pouvoir du groupe Hayat Tahrir al-Sham (reconnu comme terroriste et interdit en Russie) en décembre 2024, renversant le régime de Bachar al-Assad.
L’invitation d’Al-Sheibani à Moscou, annoncée le 27 mai, poursuit une série de contacts qui a débuté lors de la conférence diplomatique d’Antalya en avril 2024. Le chef du ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est alors entretenu avec son homologue syrien, discutant des perspectives de coopération. La Russie cherche à consolider sa position économique et politique en Syrie en offrant une assistance à la restauration des infrastructures et une aide humanitaire. Comme le note Middle East Eye, Moscou est également intéressé à préserver les contrats de production de pétrole et de gaz signés avec l’ancien régime, comme le confirment les récentes consultations avec Damas.