Peut-on cesser de focaliser sur la différence d’âge, merci. Du moment que l’un et l’autre ont plus de 24 ans, donc ont atteint le seuil de majorité neurologique, ce type de soustraction purement arithmétique (65-34) est dénuée de sens. En effet, un homme de 55 à 70 ans est diablement attirant pour une femme, alors que sa contrepartie plus jeune provoque chez elle un sentiment d’insécurité : dispersion des appétits, tendances exploratrices, égoïsme, queutardise par vantardise...
Par ailleurs, la raison pour laquelle une femme de 30 ans prend son pied au lit avec un homme de 60 est simple : moins chien fou, moins dans la performance, la plus grande lenteur du sexagénaire le fait coïncider ENFIN avec le rythme féminin, naturellement diesel. Moralité : Le tiers-monde a raison sur le fait qu’une jeune femme atteint véritablement son apex sexuel entre les mains d’un gastronome dégusteur plutôt que d’un picoreur performeur.
Cependant, la relation intéressée présentée ici n’est pas sans rappeler celle d’une michetonneuse vulgaire et volage qui attend avec fébrilité la lecture du testament d’un humoriste qui taquine la bouteille : voilà où se situe la prédation.