L’Union Européenne a mis fin à l’exception française : notre agriculture, nos terroirs, notre système éducatif, nos congés payés, notre État Providence qui offre la sécurité sociale à tous et la gratuité de la plupart des études supérieures (les jeunes Français n’ont pas besoin de s’endetter pour étudier... pour le moment), nos retraites à un âge décent, sont des conquêtes que le peuple de France a arrachées par la lutte et dans le sang, et que les diktats d’une UE pilotée en sous-main par Washington font péricliter l’une après l’autre.

Il ne manquait plus que cette indo-européenne d’extraction ibérique pour nous exhorter à rester sur ce navire en train de sombrer : voilà les conclusions auxquelles parvient une femme vieillissante qui projette sur les structures de la nation, une peur de l’abandon qui la pousse à plébisciter un modèle de famille agrandie. N’importe quoi.

La cynique Albion a déserté la partouse économique européenne après avoir rempli sa mission historique : y faire entrer la France.