Strasbourg : un homme tire dans la foule, plusieurs victimes
13 décembre 2018 10:10, par SinabilIl ne faut pas céder au con pelotisme intellectuel, il faut reconnaitre que cet évènement sordide, qui arrive comme un cheveu du hasard, tombé de l’Olympe dans la soupe à la grimace populassière, pour sortir d’affaire un Jupiter habitué à gagner des concours de circonstances ; seuls les scénaristes de « Game Of Thrones » auraient osé l’imaginer.
Si on peut faire passer un hoquet tenace en soumettant la victime à une grande frayeur inattendue, pour soigner une jaunisse, il faut un traitement thérapeutique de fond, une construction narrative concertée pour induire un changement de comportement, et miser sur le long terme.
Le mode opératoire sibyllin, "l’immédiatisation" étouffante et solennelle, et la distribution d’éléments choisis susceptibles de frapper l’imaginaire collectif, en continu, au point d’estourbir dans l’oubli même le plus forcené des gilets jaunes, c’est aussi l’effet du hasard.
Un criminel récidiviste connu, échappe par hasard à une arrestation à son domicile, et plutôt que de se mettre au vert et de disparaitre des radars, il décide le jour même, d’abattre des inconnus dans la rue, au hasard, avant de finalement se cacher, et tenter de disparaitre des radars.
Il se trouvera certainement quelques islamophobes médiatiquement radicalisés, pour imaginer que le fait d’assassiner lâchement des personnes innocentes et désarmées, au hasard, est une sorte de coupe file VIP pour accéder au paradis musulman, sans passer par la case prison, et en empochant une liasse de vierges au passage.
Cerise sur le gâteau national-sioniste, on vient de franchir un pas en matière d’ingénierie sociale, un petit pas pour le national, un grand pas pour le sioniste, comme dirait l’autre, avec une précision relayée massivement : le suspect a une trace sur le front, la Tabaâ.
Il faut noter que le fait de s’infliger ce stigmate, est une forme de snobisme devenue très à la mode, pour certains musulmans c’est considéré comme un signe ostentatoire de piété, c’est un peu ce que le tatouage est devenu pour les adeptes du libéralisme-libertaire. Pour les plus de 50 ans, c’est un peu comme si les communistes se frottaient le front sur le Capital pour avoir la même tâche que Gorbatchev, en signe de piété.
Associer, ce qui est une forme inutile de préciosité ostentatoire et ridicule, devenue une mode, à la radicalisation terroriste, de façon multimédia et continue, ce n’est peut-être pas l’effet du hasard.