On va commencer par le héros du jour, Cyril Boulet. C’est un des bouchers de Vannes mais il a eu l’idée, avant les autres, de distiller ses petits conseils en vidéo via Facebook. Conséquence : une rafale de commandes à chaque coup. Le quotidien Ouest France a été interviewer le phénomène local :
« En août dernier, j’ai fait un test en misant sur un colis grillades que j’ai pris en photo. Ça a été partagé des dizaines de fois. J’ai l’impression d’avoir passé mon été à produire des saucisses… Résultat : 14 000 € de chiffre d’affaires en plus. »
Du coup, Cyril ne lâche plus la Toile :
« Le matin en prenant mon petit-déjeuner, c’est devenu un rituel : je commence par regarder ma page et par répondre aux internautes. Ça me permet de m’organiser. »
La dernière production du boucher, la maturation de la viande rouge :
Où l’on voit que Cyril ne fait pas que sa promo, il donne des conseils aux consommateurs en général et aux amateurs de viande (il en reste, malgré les victoires médiatiques des vegans) en particulier, qui peuvent aller chez leur boucher parce que tout le monde n’habite pas à Vannes. Pourtant, Vannes est une charmante ville du Morbihan, très typique (voir son art religieux) et pas muséifiée pour deux ronds.
Oui mais voilà, Vannes n’est pas isolée de la France, et subit comme toutes les autres villes son petit choc migratoire obligatoire.
- Les nouveaux Bretons
Le site Breizh Info, qui se taille un joli succès dans la région, annonce l’arrivée dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 d’une escouade de migrants en provenance de Grande-Synthe, vous savez, le camp qui a cramé suite à une bagarre entre, entre, entre nationalités et cultures différentes.
Vannes n’héritera pas de tout le paquet, mais aura sa part. Gloups. Les clandestins seront pris en charge par les CAO (centres d’accueil et d’orientation). On espère que les Français en recherche de logement ne resteront pas à la rue à cause de cet arrivage sorossien. La marée, que voulez-vous, ne charrie pas que du homard ou du marsouin.
Marsouins ! C’est le nom donné aux soldats de l’infanterie de marine et ça tombe bien, parce que Vannes héberge le 3e RIMa, installé là depuis 1963 et qui possède depuis 2015 une cinquième compagnie de combat, d’une moyenne de 150 hommes chacune.
Le marsouin, il va au carton, au « contact ». C’est pas le soldat pépère qui tape des rapports à l’arrière. Il se retrouve sur tous les terrains chauds où ça tape. Un groupe s’est retrouvé par exemple en République centrafricaine, mais calmez-vous, l’armée ne montre jamais de combats réels, depuis les effets néfastes de la guerre du Vietnam chez les civils, les armées occidentales contrôlent la « com » :
Tiens, des Africains viennent chez nous, et des soldats français vont en Afrique... Chassé croisé...
Voilà, c’était un petit résumé de la France qui ne se résume pas à Paris, cette France qui a de bons artisans, avec encore une présence forte de l’État, où l’Église joue un rôle, où l’architecture traditionnelle n’a pas été abandonnée, mais qui voit arriver – sans avoir rien demandé – des clandestins envoyés par la clique mondialiste avec l’aval d’un pouvoir français déchu. Des hommes qui débarquent avec un fossé culturel parfois infranchissable.
Accueillir 50 clandestins n’est rien en soi, mais la symbolique est forte : elle dit que la France ne s’appartient plus, que demain une ville de 45 000 habitants peut voir arriver 1 000 migrants pour une raison X ou Y, qu’un gouvernement défaillant ou carrément malveillant peut altérer l’image voire la paix civile de notre beau pays, que la politique peut faire beaucoup de mal. Il faudra alors beaucoup de temps et d’énergie pour faire remarcher cette France qui a été blessée par ses deux derniers gouvernants, tous vendus au mondialisme.
On descend par l’ascenseur, on monte par l’escalier.