L’homme du Levant qui faillit être président en 1995 – un jour il faudra faire la liste des présidents qu’on aurait dû avoir et qui nous auraient évité bien des conneries mais qui en auraient probablement fait d’autres – est revenu chez Zemmour & Naulleau pour parler de son livre, et de la crise actuelle en France.
Quand Edouard #Balladur estime que : « L'avenir de la France n'a jamais été aussi noir... Nous allons vers des guerres de religion... » pic.twitter.com/7tF8aByOnQ
— TV Libertés (@tvlofficiel) 12 octobre 2017
La grande question est : la France pouvait-elle, en 1995, soit 20 ans après les lois sur l’immigration massive décidées par le duo Giscard-Veil, freiner ou inverser la courbe migratoire dont on voit le désolant résultat dans nos rues aujourd’hui ? À Paris, dans le RER, des familles entières mendient, lançant les enfants dans les pattes des usagers, qui ne savent plus quoi faire. Sans nous départir du respect que l’on doit à tout être humain, on nous balance toute cette merde sur la gueule et on voudrait qu’on soit polis, patients, gentils, antiracistes ? Mais c’est une véritable escroquerie !
La France et les Français se font agresser quotidiennement par cet étalage grandissant de misère, de connerie et d’hébétude, un robinet à migrants complètement défoncés d’ignorance, un miséroduc qui n’en finit plus de dégueuler sur un pays construit dans le travail, la souffrance, la patience et la passion, aussi. Et on devrait foutre ça en l’air pour les beaux yeux d’une oligarchie pourrie jusqu’à la moelle ? Pas question.
Il s’agit de trouver une solution sans tomber dans le piège tendu : on voit bien que la Synagogue et le Temple essayent de précipiter l’Église et la Mosquée l’une contre l’autre, dans une déflagration où seules les deux premières sortiront gagnantes ! Ce combat vieux de plusieurs siècles, auxquels peu de gens croyaient, est désormais visible, là, sous nos yeux, palpable.
On a failli dire que les migrants venaient tout droit du Moyen-âge, ouf, qu’est-ce que Colombi et Sigaut ne nous auraient pas mis ! En vérité, ces miséreux viennent du libéralisme le plus sordide, le plus absolu, ce sont les déchets humains de l’idéologie dominante, les soldats inconcients de la dévastation de toute noblesse, de toute construction, de toute transcendance humaines. Il ne nous reste qu’à les éduquer, si c’est possible... C’est peut-être le rôle historique de la France, que de transformer des pauvres incultes en sachants heureux, qui découvrent qu’il est possible de vivre en paix sur terre en bouffant à sa faim et en respectant les enfants et les femmes.
quand tu penses que les #migrants en passant la frontière française oublient la culture de leur pays d origine #RefugeesWelcome pic.twitter.com/o0VUgrJuov
— Zhekoo (@zhekoo69) 11 octobre 2017
Moyen-âge, domination masculine, excellente transition vers le droit de cuissage, que Harvey avec son Weinsteingate a remis au goût du jour.
14h dans #RadioBrunet !
➡️ Droit de cuissage : rien n’a changé depuis le Moyen-Âge ! #Brunetmetrie pic.twitter.com/VHOH02fQxJ
— Eric Brunet (@ericbrunet) 13 octobre 2017
Éric Brunet se trompe : le droit de cuissage ne date pas de ce maudit et noirissime Moyen-âge, associé dans l’esprit de la plupart de nos contemporains à l’ignorance, la stagnation (historique et scientifique) et à la barbarie. On parle par exemple de torture « à la moyenâgeuse », alors que les services américains savent très bien torturer avec des moyens modernes encore plus efficaces et destructeurs de l’humain. La barbarie n’est donc pas née après l’an mille et ne s’est pas éteinte à l’ère moderne ! Il y a toujours eu de l’ignorance et de la barbarie, qui est sa sanction.
La Renaissance a certes amené une impulsion dans les arts, y compris ceux de la guerre, et les guerres modernes en sont sorties, qui sont devenues d’épouvantables abattoirs humains. La modernité a juste surmultiplié le pouvoir, le pouvoir de nuisance et le pouvoir de bienfaisance. L’esprit humain, lui, est resté le même. Il n’a pas trop bougé depuis 2 000 ans. Quand on voit Manuel Valls, on a l’impression d’être en face d’un Néandertalien.
Et encore, Néandertal n’était pas aussi veule, aussi soumis, aussi détestable. Il était courageux, c’était un grand chasseur, et il pouvait vivre par moins 50 degrés. Vous imaginez Valls en peau de blaireau, pieds nus dans la neige, en train de pourchasser un grizzli de 3 mètres de haut ?
Le plan d’Édouard Philippe contre les déserts médicaux
Edouard Philippe se dit opposé à l'obligation d'installer des médecins dans les déserts médicaux pic.twitter.com/3MI3Vb8mzQ
— BFMTV (@BFMTV) 13 octobre 2017
De toute façon ne nous leurrons pas, il y a déjà deux France, deux vitesses, deux poids et deux mesures. On a écrit récemment que 80% des nouveaux emplois se trouvaient sur les 20% du territoire constitués par les grandes agglomérations : Paris et sa région, Lille et sa région, Lyon, Lille, Toulouse, Bordeaux, etc. Ces pôles sont attractifs pour le boulot, pour les services publics et privés, pour les transports. En contrepartie il y a la pollution, la violence urbaine, le terrorisme, la concentration démographique, le bruit... toutes ces nuisances qui n’existent pas à la campagne ou à la montagne.
Il y a une troisième voie, entre désertification et concentration, c’est celle du travail à distance dans un lieu plus naturel. C’est-à-dire bosser chez soi au vert, grâce aux moyens de télétransportation modernes. Déjà, beaucoup de cadres décrochent de leur lieu de travail, avec ou sans leur consentement. Cette remigration intérieure permettrait de limiter la désertification de nos campagnes, d’y réinjecter des mômes, donc des écoles, puis des services publics, grâce au relèvement des impôts locaux, etc. On appele ça redynamiser. Et puis la pierre en province ne coûte pas cher. Mais il faut avoir une bagnole, ou alors bouger avec celle du voisin, s’arranger avec lui, ensemble, d’où l’importance du lien social, qui n’existe plus vraiment dans les grandes conurbations.
La solidarité à tous points de vue, c’est l’avenir !