Mourir en vacances, c’est un peu mourir au paradis, non ?
Ceux qui sont secourus par les pompiers spécialisés dans le secours en montagne sont soit des imprudents, soit des idiots, soit des malchanceux, soit des mal-préparés, sinon des sportifs qui ont rencontré des conditions spéciales. Le Français n’est pas réputé être un grand sportif, comparativement à l’Allemand ou à l’Américain. La raison en est simple : la faiblesse de la place du sport dans le cursus scolaire. Si de nombreux jeunes Français pratiquent une activité musclante, elles se situent en dehors de l’école.
Quant au coefficient du sport au bac, il est ridicule, le plus bas de tous : quatre fois moins que les maths pour la série S (scientifique), trois fois moins que la philo pour la série L (littéraire). Et quand on cumule les coefficients respectifs des matières, le sport tombe à 2/30, soit 6%... On est loin de l’esprit sain dans un corps sain, plutôt un esprit surdéveloppé dans un corps sous-développé. Résultat, les Français adultes qui font de la nage, de la randonnée ou de la montagne en vacances ont de bonnes chances de se faire mal. Car seule une pratique sportive régulière élimine les risques de blessures basiques.
On a exhumé un reportage de France 2 datant de 2014 sur les secours en montagne, dans les Alpes-Maritimes. Un homme de 70 ans se retrouve seul à 3 000 mètres d’altitude…
Il a sept ans de moins que le blessé, mais on sent qu’il est bien entraîné, côté physique, et mental : c’est Benoît Puga, le truculent chef d’état-major du président de la République, général des armées, et grande gueule devant l’Éternel. On dit que Puga mène – pour les affaires militaires – Hollande par le bout du nez. À la retraite dans deux jours, il a servi aussi fidèlement que possible Sarkozy et Hollande, gardant le cap sur la défense de notre pays. Les mauvaises langues diront qu’entre Sarko et Hollande, à la traîne de l’axe israélo-américain, y a pas grande différence… Comme le rapporte Le Monde du jour, qui lui taille un sacré portrait, le para Puga a sauté sur Kolwezi, il est aussi devenu chef des opérations spéciales. Dur au combat, mais flatteur avec le président, Puga fait des jaloux dans la hiérarchie militaire.
- Légionnaires et parachutistes français lors de l’opération contre les Tigres katangais (Zaïre) à Kolwezi en 1978
Mais le pire est à venir. Puga est un « traditionaliste catholique », c’est écrit en gros en titre intermédiaire dans Le Monde ! Un chapelet de mots et d’expressions maudits tombe : une famille de « onze enfants », « habitué de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet », un frère chez « Civitas » et un pote, Bruno Dary, qui a organisé « la Manif pour tous » !
Oui mais apparemment, c’est une tradition : « Les cathos à l’état-major, les francs-maçons au cabinet de la défense », précise un membre du conseil de surveillance du Monde, spécialiste de la chose militaire. On apprend en passant dans l’article à propos de notre « cabinet de la défense » qu’il est « toujours enclin à faire plaisir aux Américains ». Mais pas que : voici, selon nous, le clou de l’article :
Lors de la subtile négociation du contrat « Donas » des équipements français payés par l’Arabie saoudite au profit de l’armée libanaise, Jean-Yves Le Drian a détaillé aux Israéliens, inquiets de voir tomber ce matériel de guerre dans les mains du Hezbollah, la liste de ce que Paris allait livrer. Quand un émissaire israélien est venu se plaindre auprès de Benoît Puga d’incertitudes, ce dernier aurait explosé :« Bullshit ! Vous savez très bien ce qu’il y a dans cette liste, vous l’avez ! Et comme elle est classée secret-défense je pourrais vous poursuivre pour cela ! » L’interlocuteur serait sorti piteux du bureau.
Le Drian, le super VRP (à 16 milliards de commandes) de l’indépendance nationale, et sa Défense à la solde des Américains… Faut-il en rire ou en pleurer ?
Comme quoi Le Monde peut nous informer, même volontairement. Ces petites anecdotes qui en disent long sur la soumission de notre Défense, et donc de notre politique extérieure, et donc de notre politique intérieure, aux intérêts israélo-américains, on a peu de chance de les retrouver sur les chaines d’infos en continu.
Ceux qui les regardent auront vérifié une curieuse loi : plus on les regarde, moins on apprend de choses. Ou alors des choses volatiles. La véritable information, l’info dure, celle qui dure, s’apprend généralement dans les livres, car la presse n’est plus indépendante, alors qu’une partie de l’édition conserve encore son honneur.
Ce jour a été validé par le très complaisant CSA (sous la pression de la délicieuse Audrey Azoulay) le lancement d’une nouvelle chaîne d’infos... et identiques. France Info TV, dernière-née de la TNT gratuite informative, arrive le 1er septembre. Avec LCI, i>Télé et BFMTV, cela fera quatre chaînes pour ne rien apprendre en permanence. Tout savoir, et ne rien comprendre. Ça leur ferait un joli slogan.
Dire qu’il suffit d’UN site Internet, adossé à UNE maison d’édition, charpentés par de bonnes poutres de courage éditorial, pour générer plus de kilovérité que toutes ces télés réunies, dotées de gros moyens…
Ah, la maxime de fin, à La Rochefoucaud : informer coûte peu, désinformer coûte cher.