Vos gueules les mômes, votre ministre prend la parole ! Le premier qui bouge il se prend un pain dans la tronche. Compris ? Garde à vous ! Repos...
Ah, si l’Éducation nationale retrouvait un peu d’autorité, on ne serait pas obligé d’entendre ce qui suit...
Du haut de sa chaire européiste, la voix empesée de solennité, Belkacem délivre sa leçon de tolérance au sujet du cyber-harcèlement.
Elle dont le gouvernement harcèle, en les étouffant économiquement et médiatiquement, sur des budgets piqués au peuple, les Français qui résistent à la destruction des valeurs de leur cher pays. Certes, le harcèlement existe à l’école, mais dans les faits, en cas de remontée de violences par les élèves ou les parents d’élèves, la hiérarchie de l’Éducation nationale fait sa grosse sourde.
Alors, hypocrisie que tout cela. Récupération d’un fait de société qui inquiète les parents et qui va s’aggravant par une caste hors-sol qui ferme les yeux sur le Réel parce qu’elle s’en fout, tout simplement : ses mômes sont bien au chaud dans des institutions bien planquées et protégées par des militaires. Le nombre de gosses en dépression ou en instance de suicide augmente, et la seule parade trouvée par ces génies de l’ab-surdité, ce sont des sessions de « communication non violente », une sympathique fumisterie déléguée à un secteur privé plus que nébuleux. Nous y reviendrons dans un article journalistiquement violent.
Tous les parents qui ont vécu cet enfer périscolaire savent de quoi il retourne : les profs sont paralysés (peur du racisme, peur du conflit, ou peur de se confronter aux parents des enfants bourreaux, parents qui nieront toute implication), la direction des établissements minimise le problème, et l’académie s’en fout. Les suicides et les dépressions s’empilent alors logiquement, et en guise de solution, on nous sert des discours larmoyants, sur le mode plaintif. Le petit théâtre insultant des imposteurs.
La mère de Marion témoigne :
Morts pour la France ?
L’autre truc qu’il faudrait montrer au fantôme de Jaurès, ce sont les migrants de Calais, ce réservoir à clandos régulièrement vidé pour remplir le pays d’un merdier oligarchique pas possible.
Ces pauvres types qui chient littéralement sur la France (qui leur a appris à le faire, hein ?) ne servent qu’à monter les Français contre les immigrés en général, et les musulmans en particulier. Une saloperie venue d’en haut, pensée, programmée, validée, appliquée, en tordant la justice, pulvérisant la souveraineté nationale et menaçant la sécurité des Français. Vaste saloperie qui recueille, selon les sondages des instituts qui vivent grassement sur la propagande-système, 63% d’opinions favorables. Oui, 63% des Français seraient plutôt pour se faire chier dessus par des gens qui ne veulent surtout pas devenir français. Le masochisme national, il va s’arrêter où ?
- Droit du sol ou droit du sang : quelque part, ils sont désormais à jamais français…
On ne sait pas si ça va dans le sens du masochisme ou si c’est de l’ironie perverse, mais Le Figaro nous apprend que 32 migrants sont morts à Calais depuis janvier 2015, l’année zéro, celle des attentats de France. Rien à voir, mais ça nous permet de placer une nouvelle date butoir symbole. Que deviennent les migrants décédés à Calais ?
On se doute que leurs familles ne vont pas rapatrier les corps, car les ambassades de l’Érythrée ou de l’Afghanistan n’en ont pas vraiment les moyens. À propos, l’année dernière, les Algériens de France ont manifesté devant leurs consulats pour réclamer une aide de l’État (algérien, hein, pas français) en ce qui concerne le rapatriement des corps d’Algériens morts en France. Eh bien Bouteflika et sa bande ont tenu bon : pas un dinar, ou si peu, pour aider les familles touchées par la perte d’un proche. La manne pétrolière – les réserves étaient encore dodues à l’époque – servant plutôt à gonfler les poches des proches du pouvoir.
Revenons en France et à Calais, enfin, si on peut dire que Calais est en France. La plupart « ont été percutés par un train ou un véhicule, noyés ou électrocutés sur le site d’Eurotunnel », nous dit Le Figaro. Ces stats et précisions proviennent du Gisti, le Groupe d’information et de soutien des immigrés. Le Gisti est un de ces trucs qui vivent de la subvention sans que les Français le sachent. Et de dons aussi, relativement opaques (voir la famille « Reboul »). Une assoce qui ressemble à s’y méprendre à l’OSDH, l’Observatoire syrien des droits de l’homme, une source très contestée, qui a malgré tout été considérée comme base de calcul par tous les médias. Quelqu’un disait : il suffit qu’un mensonge soit partagé par le plus grand nombre pour qu’il devienne une vérité.
- Le président du Conseil européen, Donald Tusk, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, réunis à Bruxelles, à l’occasion de la signature du Ceta, le 30 octobre 2016
En parlant de mensonge partagé par les gros médias, et qui devient une vérité, on pense tout de suite au CETA. Le CETA, cet accord commercial signé entre l’Europe (attention, pas les Européens, non, leurs « représentants » à Bruxelles) et le Canada il y a trois jours, rappelle le traité de Lisbonne du traître Sarkozy après le « non » au référendum sur la Constitution européenne du 29 mai 2005 : on dit non au TAFTA, et on se retrouve avec le CETA. D’où notre nouvelle définition de la démocratie : c’est quand le peuple est d’accord avec l’élite.
Pour ceux qui ne sont pas au fait de ces accords qui régissent les échanges intercontinentaux ou inter-nationaux : depuis le 1er janvier 1994, le NAFTA institue une zone de libre-échange entre les USA, le Canada et le Mexique. Ça veut dire que si, comme le prévoit le CETA, 99% des droits de douane sont supprimés entre l’UE et le Canada, alors cela ouvre (transitivité) de fait l’UE à l’invasion commerciale américaine, qui avait déjà bien affaibli les branlantes barrières douanières de la Vieille Europe. On s’est fait niquer par les côtés, quoi. Ad augusta per angusta.