Au menu de ce mercredi 1er mars 2017, le procès d’un jeune djihadiste de 15 ans, visiblement limité, les juges à l’assaut du Mont Fillon, et le CSA saisi suite aux menaces de mort contre Donald Trump venues du service public audiovisuel. Un Jour en France sous le signe du droit.
C’est historique, nous vivons aujourd’hui et demain le premier procès sur le sol français d’un djihadiste. Bon, il a 15 ans, il a pris une machette et a essayé de découper un prof, chose qui arrive tous les jours en banlieue parisienne ou à Marseille. Malheureusement pour lui, le prof était juif, et du coup, la justice s’applique avec la plus extrême célérité et sévérité. On se demande même s’il ne risque pas la peine de mort. On rappelle qu’au moment des faits, il y a un an, le 11 janvier 2016 à Marseille, le prof en question avait été sauvé par sa Torah, un livre aussi épais qu’abscons, mais qui permet de se défendre contre le terrorisme islamiste. Pourquoi l’Education nationale ne distribue-t-elle pas des millions de Torah à tous les profs et même aux 12 millions d’élèves ? C’est à n’y rien comprendre.
- Bien utilisée, la Torah peut se transformer en arme absolue
Le pouvoir socialo-sioniste produit un terrorisme qui lui ressemble
Retour au sérieux. De procès du terrorisme, il n’y a pas eu, et il n’y aura pas. Du vrai terrorisme, en tout cas celui avec des vrais morts dedans. Depuis deux ans, les djihadistes qui tuent des Français sont soit éliminés (les frères Kouachi, l’assaut du Bataclan, celui de Saint-Denis, le conducteur du camion de Nice du 14 juillet 2016), soit s’éliminent tout seuls (les bombes humaines du 15 novembre 2015), soit disparaissent dans la nature (une partie du commando des terrasses du 15 novembre 2015), soit deviennent muets (Salah Abdeslam en taule). La raison officielle ? Les commanditaires sont loin, dans les sables du désert d’Orient, entre Raqqa et Mossoul, ou dans les sables du Sahel africain. Un drone vient généralement mettre un terme aux recherches, et donc à d’éventuels procès. C’est l’ « avantage » du terrorisme : pas de procès, c’est Secret Défense. Pas de juges, ou alors des parlementaires sous contrôle, sinon contrôleurs eux-mêmes de l’enquête, on pense au très indépendant Georges Israël Fenech.
La république des juges, elle passera. C’est pourtant elle que François Fillon affronte depuis sa victoire imprévue – par les médias et leurs Maîtres – les 20 et 27 novembre derniers. On pensait au début que c’était un coup des socialos, qui n’ont plus que la neutralisation judiciaire de leurs adversaires pour conserver une chance minime de passer au second tour, on a pensé ensuite à un coup du camp sarkozyste, que ça arrangeait de remettre l’impudent russophile sur les rails de l’atlanto-sionisme. A deux doigts de craquer, ce mercredi 1er mars 2017, Fillon résiste encore, poussé par on ne sait quelle force. La France, dit-il, est plus grande que ses petites affaires. On verra.
Tous contre Fillon = tous pour Macron ?
Le coup venant de la gauche et de la droite – la droite ne contrôlant pas les juges – on peut en conclure qu’il s’agit d’une coproduction UMPS, une espèce de front républicain contre un candidat qui emmerde tout le monde. Moins que Marine Le Pen mais quand même. La droite n’ayant que des tocards en plan B (François LOL Baroin), qui cela arrange-t-il, au fond ? Macron, qui est bien le candidat UMPS validé par le CRIF, chez qui il tutoie tout le monde. La droite filloniste parle de « coup d’Etat des juges » ; non, ils ne sont que l’outil de cette petite ingénierie qui consiste à nier – bon, disons recadrer – le vote populaire de la primaire de droite. Mais ça, en France, on y est habitués, depuis la trahison du Traité de Lisbonne en 2008 qui a suivi le vote du 29 mai 2005. C’était un coup de Sarkozy, justement. Le même qui proposait de construire en Europe un bouclier anti-missiles contre l’Iran…
On voit que dans cette campagne droite et gauche oligarchiques avancent main dans la main contre les choix du peuple. On n’a pas une campagne gauche contre droite, mais bien haut contre bas. Un rapport de forces dont Marine Le Pen s’est fait la Jeanne d’Arc, en parlant de patriotes contre des mondialistes. On n’a pas encore bouté l’« Anglais » hors de France, mais ça viendra. Le peuple commence à prendre conscience, doucement mais sûrement.
- Réunion au CSA
Le CSA va-t-il bouger son gros cul ?
Illustration avec ce collectif qui manquait : le collectif des usagers des médias du service public audiovisuel saisit le CSA à propos des menaces de mort de Ruquier et Foresti contre le président américain. Derrière, il y a Claude Chollet, l’homme d’affaires proche du FN qui a fondé l’OJIM, l’Observatoire des médias, une sorte de Décodex à l’envers.
Le CUSPA fait tout simplement le travail que ces gros ploucs du CSA ne font pas, occupés qu’ils sont à chronométrer les temps de parole des uns et des autres, ce dont tout le monde se fout. Il suffit d’aller sur le Net pour voir les temps des uns exploser et celui des autres imploser, en général en totale inversion avec les temps de parole télévisuels. La pub Internet va bientôt dépasser la pub télé, et déjà, les jeunes regardent plus le Net que la télé, à qui il manque une chose essentielle : l’interactivité. Et c’est ça qui va la tuer, et c’est irrémédiable.
Chollet, malin, a pris Goldnadel comme avocat. C’est vrai qu’avec Goebbels ça aurait été plus difficile. Ah, pardon, Goebbels n’est pas avocat, et il est mort !