Des employés fichés à la SNCF ? Quelle horreur ! Non à la société de surveillance ! Non, non, non ! Comment peut-on fliquer ainsi ses propres troupes ? Une pratique courante, selon Le Figaro :
Ce n’est pas la première fois qu’une affaire de fichage de salariés éclate. Il y a quelques mois, une cadre de la RATP avait demandé des comptes à ses collaborateurs sur leurs agents. En avril dernier, c’est Sanofi qui avait dû se défendre d’espionner ses salariés sur son site de Gentilly, grâce à des puces de géolocalisation permettant de suivre le mouvement de chaque collaborateur. En 2013, c’est Ikea France qui avait été accusé de monnayer des fichiers de la police ou des opérateurs mobiles afin de tout connaître de ses employés. Parmi les entreprises également concernées par des affaires similaires, on compte aussi France Télévisions, Fedex, ou encore Lufthansa...
Arrêtons l’hypocrisie et les cris d’orfraie : tous les employés sont fichés, par définition. Et les entreprises qui en ont les moyens payent des officines privées (exemple Squarcini) pour évaluer leurs futurs dirigeants ou cadres internationaux, surtout dans les domaines sensibles. Parce que vous croyez que chez Areva, un gros poste se deale au Pôle Emploi ? Eh bien à la SNCF, qui se situe pourtant cinq crans de « sensibilité » nationale en dessous, malgré ses 260 000 employés, autant dire une armée, la direction n’ignore pas qui est qui.
- SNCF is watching you
En premier lieu, les syndicalistes. Les meneurs, Sud, CGT ou Autonomes. Ceux qui foutent la « merde ». On parle là du point de vue des patrons, pas des esclaves. Savoir le degré de fiabilité d’un employé, sa psychologie, ce qu’on peut lui demander, ce qui peut le faire craquer. Par exemple, lors de la grande « restructuration » de France Télécom, il a « fallu » virer des milliers personnes (en réalité le personnel a payé très lourdement le prix des investissements hasardeux des années 2000, après le passage en 1997 de l’ex-grande maison publique en SA cotée en Bourse), dont de nombreux cadres, qui étaient jugés inefficients. Qu’a fait la direction ? À partir des profils des « intéressés », elle a évalué ce qui pouvait les faire craquer. Ce fut, entre autres techniques de management par la peur, un nouveau logiciel qui ne fonctionnait pas, et qui mettait fatalement son nouvel utilisateur en échec. Un échec qu’on pouvait difficilement partager avec ses collèges ou sa hiérarchie, cela aurait équivalu à un aveu de nullité, d’inadaptation…
« La loi informatique et libertés précise que les appréciations doivent être pertinentes, adéquates et non excessives, explique au Figaro.fr Maître Éric Rocheblave, avocat spécialisé en droit du Travail
Bref, plus le secteur est sensible – et on ne parle même pas du recrutement dans le domaine du renseignement, militaire qui plus est (enquête précise sur la famille, la généalogie, le voisinage) – plus la surveillance est logiquement élevée. Les journalistes du Figaro font mine de découvrir un fait qui existe depuis que les employés existent : on veut savoir qui on emploie, son degré de fiabilité, les conneries dans une autre vie...
Que les pleureuses des droits de l’homme à la con se rassurent : à l’Éducation nationale version Najat-LGBT, on fait bosser un paquet de pédophiles, et on se fout de leurs antécédents. Si ça c’est pas du Grand Pardon... Ce qui compte, c’est d’ingurgiter la théorie du genre de tonton ou tata Bergé, de fermer les yeux sur l’effondrement intellectuel, les méthodes inefficaces, la violence des déclassés…
Oui mais voilà, un jour, la sanction tombe. Et l’école socialiste vient de se prendre un zéro pointé en pleine gueule. Une étude internationale qui évalue les niveaux en maths et en sciences a comparé les CM1 et les terminales de 57 pays, dont la France. Qui est à la fois plus faible et plus inégalitaire qu’avant.
- Au lieu de nous faire chier avec l’antisémitisme, le ministre devrait se pencher sur l’échec scolaire généralisé (il y a peut-être un rapport)
Merde, on pensait que le socialisme c’était l’égalité, dont l’égalité des chances. Après l’examen des 5 ans de Peillon-Belkacem-Taubira, on se retrouve à la traîne. En 20 ans, notre pays, selon ces critères, a enregistré la plus forte baisse. Certes, il ne faut pas accorder trop d’importance aux examens ou à la compétition, cette injonction ultralibérale, mais les pays asiatiques nous mettent une méga-branlée. C’est pas le moment de vivre sur nos glorieux acquis, mis à mal par l’idéologie « 68 ». Il va falloir que l’école française change, et vite, si on veut pas que nos enfants deviennent les coolies des Chinois dans moins de 50 ans.
« Ils ont fouillé dans le sac d’un enseignant, ont balancé ses clés. Ils lancent des bouts de gomme, des cailloux, des chaises en classe. Les toilettes ont été dégradées, tout comme une imprimante », énumèrent les élèves. Selon eux, deux classes sont particulièrement concernées par ces incivilités. « Mais c’est tout le lycée qui trinque quand ils ferment la cafétéria après des dégradations, constate cet adolescent. On demande que les fautifs soient sanctionnés. Or, ce n’est pas le cas aujourd’hui. »
Heureusement, il y en a qui réagissent en bas, et qui nous avertissent sur la menace de déclassement intellectuel, qui précède toujours le déclassement économique, puis social. Des élèves du lycée pro de Paimbœuf réclament plus de sanctions, écrit Ouest France : « Ils dénoncent le laxisme de la direction ». Il n’y a en effet plus trop de discipline, dans le service public, laissé à l’abandon par les théoriciens socialo-trotskistes. L’école a été volontairement détruite, afin de produire des jeunes socialistes manipulables.
- Le socialo-trotskisme fait pousser les oreilles !
Peut-être que les instigateurs de cette catastrophe voulaient un monde meilleur, c’est possible, c’est souvent ainsi que ça commence. Rappelez-vous Pol Pot et sa nouvelle société, le Kampuchéa démocratique… qui finira en millions de squelettes dans les champs, les lacs, les forêts… Nous, en moins grave mais selon le même principe, on subit l’engeance gauchisante qui refuse de considérer le réel. On comprend que les parents affolés se ruent sur les écoles catholiques, même les musulmans !
Les Français, grâce à l’école laïcarde inspirée des francs-macs, redécouvrent la religion ! Merveille de la cybernétique...
Mais ne rêvons pas : le niveau des petits Français, Hollande et Belkacem s’en foutent. Dans six mois ils seront loin, parachutés dans les fromages de la république, alors ils mentent. Ils se mentent, et ils mentent aux Français. Les conséquences, ce n’est pas eux qui vont les gérer, c’est-à-dire l’assurance du chômage ou de la précarité pour une majorité d’élèves après un parcours scolaire volontairement désossé par les décideurs de l’EN, qui siègent rue de Grenelle. Assurément un des centres de l’anti-France, avec le CRIF et le Siècle.
On peut faire le parallèle avec le nucléaire et les risques que cette industrie représente pour le futur, avec ces déchets qui mettent 10 000 ans à se désactiver : les mauvais choix d’aujourd’hui peuvent faire très mal demain. Le nucléaire est doublement sensible : le secteur pèse 400 000 emplois, dont 170 000 indirects, ou induits.
En ce moment, mais ça date pas d’aujourd’hui, on discute beaucoup de l’avenir de la centrale de Fessenheim, qui a montré quelques inquiétants signes de sénilité. La vieille commence à faire sous elle, et les avis sont partagés : certains veulent poursuivre l’exploitation, d’autres y mettre un terme. Grosso modo, les habitants du coin tiennent à leur emploi ou à l’emploi induit, tandis que les Allemands, situés de l’autre côté du canal d’Alsace, sont résolument contre.
Des Allemands en pointe dans le « Atomkraft, nein danke ! ». Chez eux, les écolos forment un groupe de pression puissant et efficace depuis les années 70 et la grande contestation d’extrême gauche (Baader et compagnie). Chez nous, les écolos se distinguent par leurs chicayas pour savoir qui va passer à la télé ou trahir contre un siège offert par le PS. Du coup les Français ont lâché l’affaire. Les habitants qui doutent s’informent de l’autre côté de la frontière :
Le cancer ou le chômage ?
Le cancer de la thyroïde, c’est dans des décennies. Avec un peu de bol, on sera vieux. Et avec un peu plus de bol, on passera entre les gouttes. Alors que le chômage, c’est ici et maintenant.
Ainsi raisonnaient les coureurs cyclistes qui étaient chargés comme des mules mexicaines pour gagner des courses : il savaient qu’il y avait un fort risque de cancer (Laurent Fignon en est mort, et jeune), mais on préfère une vie excitante avec des coupes à une vie molle et sans gloire. Ça, c’est la mentalité des professionnels. Après, pour les Français du quotidien, on module un peu. Mais la peur du chômage prime la peur du cancer, car le cancer n’est pas certain alors que le chômage, lui, l’est. C’est comme ça.
En 2016, les gens sont obligés de choisir leur peur.