Pour cette Saint-Valentin, nous nous limiterons à une analyse rapide mais néanmoins profonde des rapports hommes/femmes, même si nous avons appris, récemment – grâce aux socialistes et à la ville de Paris – qu’il y avait des rapports hommes/hommes et des rapports femmes/femmes !
La nature nous a faits ainsi : les hommes recherchent les femmes, et les femmes les hommes. Donc tout semble parfait. Or ce n’est pas aussi facile, car ce que les hommes recherchent dans les femmes, et les femmes dans les hommes, n’est pas exactement la même chose. C’est même parfois pas du tout la même chose.
La première chose qu’un homme recherche chez une femme, c’est la source de plaisir. C’est comme ça, pas la peine d’appeler SOS LGBT, Les Chiennes de garde-manger ou la tendre Caroline Fourest et ses Femen incontinentes. C’est un peu grâce à cet instinct que l’Humanité se perpétue (pas le journal, les gens !) depuis environ 3,5 millions d’années.
Oui, l’âge de l’Homo Erectus, notre ancêtre à tous, quand le singe s’est mis debout, et a commencé à courir dans les plaines près de la grande faille du rift africaine. Savez-vous qu’homo erectus courait pour épuiser ses proies, avant que ses descendants n’inventent les armes de jet ? Il courait, et le singe, lui, ne pouvait pas courir, à cause de son épaisse toison. Eh oui : le fait de perdre ses poils a conféré à erectus la possibilité d’autoréguler sa température par la transpiration.
Regardez, une lionne ne peut pas courir plus de 2 minutes après un zèbre. Pas parce qu’elle serait paresseuse, mais parce qu’une trop haute température corporelle pourrait lui faire péter le cœur. Erectus éreintait ses proies, qu’il poursuivait pendant des heures, des jours. Les derniers bushmen, ces rois de la chasse, font pareil : ils peuvent trotter pendant 40 bornes pour épuiser un koudou, et le découper tranquillou. Rien détonnant à ce qu’ils raflent toutes les médailles en fond aux JO !
Mais ne nous écartons pas de notre sujet, les femmes, les hommes, et la fête de l’Amour, ou des amoureux. Les hommes recherchent le plaisir, la consolation – le repos du guerrier – tandis que la femelle, pardon, la femme, cherche la protection. Et la protection peut prendre deux formes : sociale, ou physique. C’est pour ça qu’un PDG et un sportif ont plus de chances de trouver une proie qu’un glandeur mou à la Lespingal.
- Proie de choix
Comment ? Les femmes ne sont pas des proies ? De tout temps, l’homme est parti à la chasse, et la chasse à la femelle fait aussi partie de sa palette d’instincts. Sauf qu’on ne peut pas toucher les fesses ou les seins (les parties intéressantes) d’une inconnue dans la rue – c’est interdit et bête – ça ne marche pas comme ça. Il y a des méthodes, un discours, pour arriver à ses fins. Les femmes connaissent ces méthodes par cœur, mais c’est ça, le jeu. Tout le monde connaît la fin de l’histoire, mais ce qui compte, c’est le chemin. C’est pareil en maths : quand on doit démontrer une équation, la prof (60% des profs sont des profes), pas question de balancer le résultat direct, il faut trouver un chemin. Sinon on se fait tailler un short par la profe.
La drague est donc un jeu, une technique, un art parfois, un sport toujours. On dit que le jeu d’échecs réussit ce mélange merveilleux de jeu, d’art et de sport. Essayez de faire une tournante de 3 ou 4 heures, vous allez perdre 2 500 calories. Attention, on parle pas de tournante dans une cave !, on parle d’échecs, de rois et de reines ! Le seul domaine, d’ailleurs, où la reine domine le roi. Enfin… sauf pour les PDG ou les présidents qui pratiquent le SM en fin de semaine chez Maîtresse Françoise.
Où on en était ? On ne sait plus trop, entre homo erectus (érection en bipédie), la chasse, les lionnes, les reines, le SM, l’amour… ah, le romantisme.
- Un papa et une maman...
C’est le nom que les femmes donnent à ce jeu qui leur permet de manipuler le gros instinct animal masculin. Elles préfèrent enjoliver, rêver, regarder ailleurs, tout en ayant un œil sur la solvabilité de l’animal, son potentiel social, culturel, sa fiabilité… Pendant que le mâle fonce tête baissée vers la femelle de son choix, elle, calcule. Le requin blanc est aveugle quand il va mordre, le temps d’un coup de mâchoires. L’homme, c’est 3 millions d’années de techniques de chasse ; la femme, 3 millions d’années de techniques de manipulation. Une sorte de judo entre la force brute et la danse, celle qui évite les coups, utilise la force de l’autre...
Chacun ses armes. Et la politique, là-dedans ? Bof, ça occupe les hommes entre deux chasses à la femme (parfois c’est la même, et il faut la re-draguer, c’est fastidieux). Mais au bout du compte, c’est pour les gonzesses qu’on fait de la politique. Même Macron ! Regardez les présidents, le sex-appeal d’un Hollande est tout sauf physique, il est uniquement social, eh bien il trouve des actrices. Un président fait toujours une grosse consommation d’actrices (Giscard, Chirac, Mitterrand). Ce sont les femmes les plus féminines, dans le mauvais sens du terme : souvent sottes, d’une culture affligeante, mais expertes dans le domaine de la manipulation, du calcul amoureux. Nulles en maths, mais géniales en manip ! Ces sorcières ont un pouvoir terrible : elles peuvent rendre un homme fou.
Sciences molles pour les femmes, sciences dures pour les hommes...
C’est pour ça qu’il faut pas trop s’alarmer du faible nombre de nanas qui font des sciences. Leur science, elle est ailleurs… Et un major de Polytechnique peut tout à fait se faire piler, ramasser, broyer le cœur par une petite pouf de 20 ans, maligne comme un camion de singes. En face d’une Nabilla, il est mort, il est pas armé. Elle le fera ramper, il dormira sur son paillasson, toutou amoureux, pleurnichant, mendiant de l’amour… Du coup, l’organigramme social, ça devient très relatif ! Et sachant cela, la parité, elle repassera : la hiérarchie sociale est une chose, la hiérarchie amoureuse en est une autre…