Calvados : elle croyait avoir rencontré l’amour, ils l’utilisaient pour régulariser leur séjour en France
Voilà le genre de titre qu’on adore lire dans la presse. Sans faire offense aux habitants du Calvados, qui battent le triste record français de morts par alcoolisme, on peut dire que la tradition d’accueil établie par les pouvoirs transfrontaliers de Tonton Soros a été bien appliquée.
Dans cette histoire, il y a du féminisme, de l’immigrationnisme, et aussi beaucoup de naïveté. La jeune trentenaire héberge pendant trois ans des clandestins, qui profitent un peu de sa générosité et de son corps, tandis qu’elle imagine qu’ils sont amoureux. Alors qu’ils ne veulent que des papiers (et du cul). On espère que tous les Cédric Herrou de France auront retenu la leçon. Le drame, c’est que la jeune femme en question va passer devant le juge. Non seulement elle a perdu l’amour, mais elle risque la taule, ou du moins une amende. Et il y a pire : elle fait un enfant avec un des types, qu’elle perd, l’enfant, pas le type, qui lui devient violent. La totale. Le désastre socialiste dans toute sa splendeur.
- Poussez pas, y en aura pour tout le monde !
Du coup la gentille Française se met à boire, et devient une espèce de prostituée malgré elle. On croirait entendre une intox anti-migrants, le genre d’histoire qu’on raconte à ses enfants pour les briefer sur les risques de l’amour avec les clandos, mais apparemment, tout est vrai. Le nom de la « passeuse » circule chez les prétendants, qui font la queue à sa porte. Plus glauque tu meurs dans un sketch interminable de Laurent Ruquier !
Résultat des courses : un mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende. Les responsables, eux – les dirigeants socialistes qui ont ouvert nos frontières – courent toujours. Quant à Soros, il est trop vieux pour courir, mais pas pour nous pourrir la vie.
Non à l’apartheid sexiste qui empêche les pauvres filles de faire des études scientifiques !
Restons dans le domaine très féminin de l’amour, mais d’un amour un peu particulier : celui des maths. Et accessoirement de la physique et de la chimie. Ces nobles matières, croit-on (c’est pas joli croiton, ça fait croûton), sont l’apanage des hommes. Tous les grands scientifiques ont des couilles – c’est une façon de parler –, à quelques exceptions près : Marie Curie, et, et, personne. Ces dernières années, sous l’influence du lobby féministe, bien soutenu en cela par les lobbies sioniste et LGBT, on a voulu nous faire croire que c’était les hommes qui empêchaient les femmes de devenir de grandes savantes (on a failli écrire savants). Branle-bas de combat dans les universités, les grandes écoles et les lycées : il faut plus de femmes dans la filière scientifique ! Oui mais voilà, les jeunes femmes continuent à ne pas forcément choisir « S ».
Manque de confiance en elles ? Manque de talent ? Manque de vocation ? Les uns arguent que le cerveau des femmes penche plus vers le détail que le global, qui est à l’origine de la représentation abstraite des choses. Les autres hurlent au sexisme cérébral et accusent la société – ou la Culture – de ne pas permettre aux sans-couilles (ouh, quelle définition réductrice !) de poursuivre un cursus scientifique alors que les filles sont meilleures que les garçons au bahut. Oui mais voilà, il se passe quelque chose de mystérieux entre cette domination féminine au lycée, et l’écrasante proportion d’hommes dans les classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs. Si on ne croit pas à la théorie des cerveaux H/F, simplifiée pour la démonstration, alors le refus des filles de poursuivre dans la voie scientifique ne s’explique pas, sinon par la méchanceté jalouse des hommes.
- Cindy se tâte pour savoir si elle va faire l’X...
Or pour qui a connu les classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs, les filles y sont effectivement rares, et carrément élevées au rang de déesses ! Elles sont l’objet d’une dévotion à la mesure de leur rareté, et déclenchent une compétition seconde assez sournoise entre les mâles, alpha ou pas. La première étant tout simplement la compétition des maths, ou de l’abstraction. Dans notre société, les meilleurs postes sont proposés à ceux qui sont capables d’un haut degré d’abstraction, qui ne sert, au final, qu’à créer des biens de consommation. Donc plus un être est apte à modéliser un produit, dont la publicité s’emparera pour en éventuellement créer le besoin, plus cet être sera promu dans l’échelle de dominance sociale. Cela explique en partie pourquoi les femmes ne sont pas au niveau économique des hommes. Pas de bol, la recherche est globalement un truc de mecs. Mais pour le très féministe journal Le Monde, ça ne tient pas : autocensure et sexisme expliquent cette ignominie :
Les écoles d’ingénieurs multiplient les actions de sensibilisation pour inciter les jeunes filles à s’orienter vers des cursus scientifiques. Entre autocensure et sexisme ordinaire, témoignages.
La proportion de filles dans les écoles d’ingénieurs ne dépasse pas les 15%. Ce qui n’est pas négligeable, mais visiblement pas assez pour nos directeurs de conscience. Il en faudrait 50%. Voire 66%, comme en médecine ! D’un autre côté, personne ne pleurniche quand on voit la presse féminisée à mort, avec certaines conséquences sur les contenus. Et sur les ventes. Bon, oublions la « sensibilisation aux inégalités de genre », comme l’écrit le journal, et passons au phénomène Trump. Ah ben merde, on l’a pas fait exprès, c’est juré !
Eh oui, le sale macho à mèche blonde qui a été élu 45e maître du monde, à la place d’une femme, figurez-vous, une femme qui aurait dû être élue parce qu’elle était… une femme. L’argument essentialiste auquel on revient toujours quand on décortique la propagande socialo-féministe. Être femme serait une qualité en soi, qui justifierait la discrimination positive. Las, les observateurs lucides de la politique américaine n’ont pas eu peur d’une femme présidente, mais d’une personne qui avait envie de bombarder l’Iran et de rentrer dans le chou de la Russie. Des critiques qui auraient pu être adressées à un GW Bush il y a 15 ans… La connerie dangereuse est donc bien partagée entre les deux sexes.
Ceci étant dit, si l’on parle de Trump, c’est que son élection a fait bouger les choses en France.
Avant, un patriote ou un souverainiste, c’était un fasciste nostalgique de Vichy doublé d’un antisémite virulent qui se cachait – le lâche – derrière un masque antisioniste. Une accusation grotesque bombardée par les médias aux ordres d’une oligarchie antifrançaise au possible. Qui est toujours en place, mais qui doit composer avec deux nouveautés : le renouveau nationaliste venu de l’Internet, absolument inarrêtable, et le renouveau souverainiste des hyperpuissances russe, chinoise et américaine. Surtout américaine. En disant que le renouveau nationaliste venu du Net est inarrêtable (le mot n’existe pas, et c’est dommage, messieurs les Académiciens), on s’avance un peu : actuellement, l’élite aux commandes de notre pays fait tout pour détourner à son avantage ce néopatriotisme sous la forme d’une nouvelle droite libérale pro-sioniste, celle de l’axe Ménard-Collard-Fillon-Zemmour, dans le désordre. On en reparlera, mais pas ici, tant cette ingénierie est vicieuse.
Quand les Français ont besoin de regarder du côté de l’Amérique pour oser être patriotes !
On apprend dans Le Figaro que Donald Trump inspire les souverainistes français. Il faut maintenant attendre que les Américains déclarent le souverainisme à la mode pour que les hommes politiques français s’y mettent ! À l’exception des socialistes, évidemment, en retard de trois guerres et cinq élections…
De gauche à droite (Montebourg, Mélenchon, Dupont-Aignon, Le Pen), tout le monde rêve de refaire le coup de Trump au mois d’avril. Car dans cette élection, on n’a que des outsiders. Alors on applique la méthode « Donald » avec la communication directe (Twitter), on pique ses trucs (fustiger la bien-pensance) mais avec des pincettes de 15 mètres et une pince à linge sur le nez, parce que quand même, madame, ce Donaldo, quel grossier personnage mal élevé. Oui mais il a une partie du peuple avec lui, tout milliardaire qu’il est. Et même s’il a fait travailler des spécialistes sur son discours avec une remontée d’informations sur les mots-clés importants pour l’employé américain de base, sa spontanéité et son efficacité font des jaloux.
Chez nous, toute vérité a depuis longtemps disparu derrière les éléments de langage pour naïfs, le story-telling pour crétins, et la langue de bois pour les bœufs. La classe politique est gangrenée par cette pathologie qu’on pourrait appeler « véritasphobie » (peur de la vérité), Mélenchon et Le Pen exceptés, soyons honnêtes. La preuve, dès que quelqu’un profère une vérité (dérangeante), le système punitif se met aussitôt en branle. Et la pluie d’obus est pour l’impudent.
(Si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur ce bout de phrase repeint en bleu)
Si Donald Trump, malgré son casting qui commence à donner des signes inquiétants de soumission aux injonctions de l’État profond, peut faire éclater la sclérose française en matière d’expression, cette chape de plomb et de béton coulée par les médias sur tout ce qui dérange nos Maîtres, ce sera au moins ça de pris. Ça que les boches, pardon, les socialo-sionistes, n’auront pas.